AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Derfuchs


"Qui a tué le cavalier"
Cette phrase c'est Julia, restauratrice, qui la découvre en restaurant un tableau d'un maître flamand du XVème siècle. La phrase était cachée.
Le tableau intitulé : La partie d'échecs, met en scène deux hommes, un chevalier (cavalier) et un noble jouant aux échecs et une femme lisant.
"Qui a tué le cavalier.
Le noble a tué le chevalier ou inversement et quel rôle joue la dame?
La partie est entamée et bien entamée, on voit clairement sur l'échiquier la disposition des pièces.
Le tableau doit être vendu, après restauration, aux enchères.
Mais alors qui s'amuse à envoyer une lettre donnant simplement un mouvement à accomplir sur l'échiquier comme si la partie reprenait?
Et un autre déplacement et ainsi de suite?
C'est alors que tout se précipite et que ce n'est plus, uniquement, que le cavalier dont on se doit de découvrir par qui il a été tué, mais bien d'autres également.

Spécialiste du suspense que j'ai, depuis longtemps, découvert avec son capitaine Alatriste, Arturo Perez-Reverte démontre, s'il était besoin, ici, sa parfaite maitrise de la conduite d'un roman à faire devenir fou (ou presque) ses lecteurs.
Dès réception de la première lettre l'intrigue part dans tous les sens et, bien que maitrisée pour garder un sens aux échecs (à noter la grande connaissance de l'auteur de cette pratique), j'ai eu un peu de mal à suivre tout en étant bien dans le sujet. Tellement bien que les pages défilaient sans que je m'en rende vraiment compte, avalées avec avidité de ma part, qu'elles étaient.
C'est de la belle ouvrage, du (presque) grand art.
L'écriture est fine, l'intrigue inspirée et inspirante à retourner chez cet auteur, la traduction aux petits oignons (merci M. Quijano), bref un instant de bonheur de lecture.
C'est vrai que j'en redemande.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          523



Ont apprécié cette critique (51)voir plus




{* *}