Elle ne s’était jamais imaginée pouvoir faire autant d’effet à un homme. A vingt-six ans, elle n’avait pas connu grand-chose de l’amour, ni surtout du sexe. Elle pouvait compter ses petits amis sur les doigts d’une seule main. Sa dernière relation en date, celle avec Damien, avait certes duré quatre années mais pendant tout ce temps, leurs rapports intimes n’avaient été que très banals. Obsédé par le jeu, les paris sportifs et le poker, Damien avait passé plus d'heures devant son écran d’ordinateur qu'au lit avec elle. Et lorsqu'il montait se coucher, à une heure fort avancée de la nuit, il était si épuisé qu'il s'endormait aussitôt. Autant dire que dans ces conditions, leurs rapports physiques s'en étaient trouvés réduits au strict minimum, et que là aussi, Camille aurait pu compter sur les doigts d'une seule main le nombre de fois où, par mois, il lui avait fait l'amour.
J’aime le sexe aussi, mais je n’aime pas les contraintes qui vont avec une femme ou une maitresse. J’ai déjà donné et cela ne m'a mené nulle part. Je ne veux plus avoir de compte à rendre. Je ne veux plus encombrer mon cerveau déjà bien rempli, de tracasseries de ce genre. C’est terminé. Je n’ai déjà pas beaucoup de temps à consacrer au plaisir, si en plus celui–ci doit être gâché en querelles stériles, je préfère passer mon tou
Elle devrait lui tenir compagnie, le mettre en valeur auprès de ses amis, si besoin le distraire et l’amuser, et elle devrait surtout être prête à satisfaire son appétit sexuel quel que soit le moment où il se manifesterait. Pendant ces sept jours, elle devrait être sa chose autant que sa princesse.
Pour être franc, je n'ai ni le temps ni le désir de chercher, de séduire, et d’entretenir une flamme qui tôt ou tard vacillera quand même.
La vie pouvait parfois faire preuve d’une cruauté sans pareille.