AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 93 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore une histoire qui démarre sur les chapeaux de roues pour l'inspecteur Thomas Pitt. Pour une l fois qu'il peut profiter d'une représentation théâtrale en compagnie de sa douce et tendre moitié, alias charlotte, ne voila-t-il pas qu'un juge occupant la loge voisine décède brusquement. On va très vite découvrir qu'il a été empoisonné ….
Heuuuh…Stop !.....Un empoisonnement ? Mais ?? Il me semble bien que le titre de cet épisode est « le crucifié de Farriers'Lane ». Bon, ce n'est qu'en enquêtant sur le profil de la victime que nous allons découvrir, en même temps que Pitt, que le juge Stafford était sur le point de réouvrir une ancienne affaire qui datait d'il y a cinq années.
Un homme avait été crucifié, et le présumé coupable jugé, condamné à la pendaison et exécuté dans la foulée. Et si l'on avait condamné un innocent ?
Pour trouver le meurtrier du juge Stafford, Pitt va devoir aussi s'intéresser à cette ancienne affaire, les deux meurtres étant plus que probablement liés.
C'est entre autre dans le milieu des artistes que l'enquête va se diriger, ce qui va aussi nous permettre de découvrir un peu plus la mère de Charlotte. Mais les suspects foisonnent et il faudra aussi fouiner dans des endroits où Charlotte pourra évoluer sans se faire remarquer.
Une très bonne enquête, sur fond d'antisémitisme et de préjugés, et où l'on mesure bien que dans ce domaine, les choses n'ont pas vraiment évolué dans le bon sens depuis….


Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge A travers l'Histoire 2022
Commenter  J’apprécie          480
J'adore savourer un roman policier d'Anne Perry de façon régulière, je me promène dans les rues de Londres, je pénètre chez des gens riches, je bois du thé en savourant des sandwiches au concombres, j' écoute les derniers potins mondains, je fais la connaissance de personnalités politiques, d'artistes, de messieurs honnêtes ou avides de pouvoir et de belles dames cherchant un futur mari ou un moyen de passer le temps agréablement.
L'époque victorienne est magnifiquement décrite, on sent le ragoût de mouton qui cuit durant des heures sur la cuisinière à bois de Charlotte, la femme de l'inspecteur Pitt, on entend les sabots des chevaux qui passent dans les rues, emmenant des gens au spectacle ou à une soirée musicale, on voit le brouillard qui recouvre les allées sombres des bas quartiers...
Dans cette enquête, l'inspecteur Pitt va une fois encore avoir besoin de son épouse pour résoudre un crime, en effet, alors qu'ils assistaient à une soirée au théâtre, un juge est mort dans une loge à côté de la leur et il semble que cela ne soit pas accidentel. Ce juge s'apprêtait à rouvrir une affaire jugée cinq ans plus tôt et à la suite de laquelle un jeune homme avait été déclaré coupable de meurtre et pendu.

L'intrigue bien bien la route, j'ai eu plaisir à retrouver des personnages emblématiques et à suivre leurs nouvelles péripéties personnelles ou celles directement liés à l'enquête en cours.
Charlotte, l'épouse de Pitt, est une jeune femme issue de la haute bourgeoise, mais son mariage avec un policier l'a exclu de son ancienne vie sociale, elle consacre donc une bonne partie de son temps à se mêler plus ou moins discrètement et avec plus ou moins de subtilité des enquêtes policières de son mari.
J'ai bien aimé découvrir le milieu judiciaire de l'époque, que ce soit le travail d'enquête sur le terrain, le travail des avocats ou celui des juges lors d'un procès.
Cette enquête est véritablement haletante, car elle mêle la vie personnelle d'un homme, le juge assassiné, à sa vie professionnelle, et nous emmène dans les arcanes du pouvoir, de la justice et du sens du devoir.
Commenter  J’apprécie          335
Un très bon Pitt au coeur de l'univers judicière et toujours son épouse pour l'aider.
A noter dans l'ensemble de ces livres une parfaite description du quotidien, des menus besognes de l'ère victorienne
Commenter  J’apprécie          60
Thomas et Charlotte Pitt passe une belle soirée au théâtre. Mais dans une loge proche de la leur, un homme semble faire un malaise. Très vite, il est certain qu'il a été empoisonné en buvant de l'opium mélangé à du whisky dans sa flasque. Cette mort suspecte va faire remonter une affaire de crucifixion et d'antisémitisme qui date de cinq ans en arrière. Une enquête difficile attend le couple et son entourage.

L'intrigue commence sur les chapeaux de roues. La suite et la fin ne sont cependant pas en reste. Cet opus est plein de surprise et bien rythmé. Nous assistons d'ailleurs à des retournements de situation. La fin est également plutôt surprenante. Anne Perry s'est encore une fois renouvelée. En effet, cette fois Thomas Pitt va devoir rouvrir une enquête qui date de cinq ans. Cette dernière avait d'ailleurs soulevé l'opinion publique.

Thomas Pitt va prendre un beau tournant dans sa carrière. Rien que pour en savoir plus à ce propos, j'ai hâte de lire le prochain tome. Gracie, la petite bonne, prend les choses en main vers la fin du roman. J'ai beaucoup aimé ce passage. Elle utilise sa condition pour découvrir le fin mot de l'histoire. Nous retrouvons également Caroline Ellison qui reprend une place plus importante dans le récit.

Ici, l'antisémitisme est mis en avant par l'auteure. Il est très présent dans toutes les couches de la société et plus particulièrement dans les hautes sphères. Elle nous expose les croyances qui couraient à l'époque à propos de cette communauté. L'autre grand thème qu'Anne Perry développe est le monde des acteurs et du théâtre. le lecteur découvre leur vie et leur place dans la société londonienne. Autant vous dire qu'ils ne sont pas très bien vus!

Encore une lecture agréable en compagnie de Anne Perry. J'ai particulièrement apprécié cet opus pour son rythme soutenu et les tournants que prennent les personnages. Vivement la lecture du quatorzième tome : le Bourreau de Hyde Park. le titre promet !
Lien : http://danslemanoirauxlivres..
Commenter  J’apprécie          30
les Pitt passent, pour une fois, la soirée au théâtre. C'est Caroline Ellison, la mère de Charlotte, qui les a conviés à voir une pièce avec des acteurs qu'elle connait bien : Joshua Fielding et Tamar Macaulay. Désormais veuve depuis 5 ans du père de Charlotte, Caroline Ellison pourtant volontiers donneuse de leçons à ses filles, retrouve une seconde jeunesse auprès du comédien Joshua Fielding dont elle est très amoureuse. Comédien, de 15 ans plus jeune qu'elle et juif de surcroit, quel scandale en cette fin du 19è siècle et quelle source de préoccupations pour Charlotte qui refuse que sa mère puisse être amoureuse.

A quelques loges des Pitt, le juge Samuel Stafford meurt empoisonné sous l'oeil impuissant de sa jeune épouse Juniper et du galant de celle-ci, Adolphus Pryce, avocat à la cour. Aussitôt notre inspecteur accourt et se voit confier l'enquête dès le lendemain par son supérieur, Micah Drummond. Il s'avère en effet que le juge, empoisonné à l'opium, souhait rouvrir le dossier d'un condamné à mort exécuté quatre ans plus tôt, Aaron Godman, un comédien juif condamné pour le meurtre et la crucifixion post-mortem de Blaine et que sa mort pourrait être liée à ce qui ressemble bel et bien à une erreur judiciaire.

L'enquête a été à l'époque rondement menée, voire précipitée, le tout dans un climat d'antisémitisme et de haine populaire et l'on a traduit en justice Godman, faut de mieux et sans preuve. L'homme a toujours clamé son innocence, même au pied du gibet, malgré un passage à tabac destiné à le faire avouer. Godman et Blaine se connaissaient bien, la victime étant l'amant de Tamar, soeur de Godman. le défunt, déjà marié, avait promis le mariage à l'actrice alors même que son épouse attendait leur premier enfant. Godman aurait tué l'amant de sa soeur afin de préserver la pureté de sa soeur. Pour la justice en tout cas, il ne fait aucun doute que seul un juif aurait pu ajouter l'infamie d'une crucifixion à un meurtre car ce sont les juifs qui ont supplicié ainsi Jésus ! Tamar, certaine de l'innocence de son frère, ne cesse depuis lors, de harceler les juges d'appel afin qu'ils réexaminent le dossier et Samuel Stafford avait semble-t-il décidé d'accéder à sa demande.

Il sera donc beaucoup question de justice, de juge, d'avocat et de système judiciaire dans son ensemble, dans le crucifié de Farrier's Lane mais il sera aussi beaucoup question de religion et de préjugés entre chrétiens et juifs. Pitt, comme toujours, mène son enquête avec rigueur et impartialité, soutenu par Micah Drummond et bien aidé une fois de plus par Charlotte qui découvrira d'ailleurs le véritable meurtrier de Blaine.

Lire la suite...
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          30
C'est toujours un plaisir de lire un Anne Perry. Sa description de la société victorienne est bien illustrée. Chaque tome met en lumière un thème, une noirceur précise. Dans celui-ci c'est l'antisémitisme. Les juifs sont accusés de tous les maux. Anne Perry nous montre comment une société "civilisée" peut vite voir ressurgir ses bas instincts. C'est aussi un petit plaidoyer contre la peine de mort.
Un frémissement se fait sentir dans la vie professionnelle de Pitt. Je vais lire de suite le prochain tome pour connaître son avenir dans la police.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (321) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Titres de la série des Charlotte et Thomas Pitt

Quelle est la particularité des titres dans cette série ?

ils indiquent toujours le type de crime commis
ils indiquent toujours le lieu du crime
ils indiquent toujours l'heure du crime
ils indiquent le nom de l'assassin

8 questions
103 lecteurs ont répondu
Thème : Anne PerryCréer un quiz sur ce livre

{* *}