Citations sur Friends, mes amours et cette chose terrible (120)
« Eh oui, l’enfer existe. Ne laissez personne vous dire le contraire. J’y suis allé, il existe, fin de la discussion. »
Un truc est arrivé, et j’ai rechuté. Comme je l’ai dit, la rechute tient seulement à ça : quelque chose - n’importe quoi, vraiment - arrive. De bon ou mauvais.
L’enfer a des traits reconnaissables, et je ne veux rien avoir à faire avec lui.
Le seul truc pour lequel je ne me suis pas trompé, c'est que je n'ai jamais abandonné, je n'ai jamais levé les mains et dit :
- Ça suffit. Je n'en peux plus tu as gagné.
Et pour cette raison, je suis debout, et le resterai quoi qu'il arrive.
Je ne pouvais pas m'arrêter. Et si je ne reprenais pas le dessus très vite, ça allait me tuer. J'avais un monstre dans la tête, un monstre qui voulait que je sois seul, et qui tentait de me convaincre de prendre un premier verre, ou un seul cacheton, rien qu'un, et après, il me dévorait.
Ça allait être énorme, et je crois que nous le sentions tous parce que nous sommes tous arrivés pile à l'heure ce matin-là. Enfin, Matt LeBlanc est arrivé le premier, comme tous les jours qui suivraient, et Aniston, la dernière, comme tous les jours qui suivraient. Au fil du temps, les voitures sont devenues de plus en plus classe, mais l'ordre est resté le même.
C'est étrange de vivre dans un monde où tout le monde serait triste que vous mouriez, mais où personne ne serait surpris.
Ma mère et moi avons été abandonnés ensemble alors que, quand on y pense, on ne se connaissait pas vraiment.
Il y a tellement de cicatrices sur mon ventre que je n'ai qu'à baisser la tête pour me rappeler que j'ai connu la guerre, une guerre que je me suis moi-même menée. Une fois, lors d'une quelconque cérémonie officielle à Hollywood - chemise autorisée, et même recommandée, Dieu merci ! -, Martin Sheen s'est tourné vers moi et m'a dit :
Vous savez ce que saint Pierre demande à tous ceux qui essayent d'entrer au paradis ?
Devant mon expression bovine, l'homme qui a incarné le Président a enchaîné :
- Pierre demande : « Est-ce que vous avez des cicatrices? » Et comme la plupart des candidats lui répondent fièrement « Non, non, je n'en ai pas », Pierre leur dit : « Mais pourquoi ? Est-ce qu'il n'y avait rien qui méritait que vous vous battiez ? » (p.329)
Mes yeux sont remplis de larmes, désormais, et la mer semble plus loin, comme un rêve. Alors je ferme les paupières et éprouve une gigantesque gratitude pour tout ce que jai appris lors de cette vie ; pour les cicatrices sur mon ventre, qui prouvent que j'ai vécu une existence qui méritait qu'on se batte pour elle. De la gratitude pour avoir été capable d'aider mon prochain quand il luttait et se débattait, pour ce don qui m'a été fait.