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Critique de Khalya


Khalya
16 septembre 2018
Je comprends un peu la première réaction d'Emily. C'est sûr qu'abandonner mari, enfants et réjouissances de noël pour aller au chevet d'une tante qui n'a pas donné de nouvelles depuis 15 ans, c'est un peu raide. Mais d'un autre côté, c'est un peu délicat de répondre : « Ah non, mourrez dans votre coin, ou attendez le 3 janvier ». Même moi j'oserais pas… Alors à l'époque victorienne, pensez donc !
Certes, la région doit être magnifique, mais à une époque où il n'y a ni voiture hyperconfortable, ni avion, ni téléphone… c'est un peu… comment dire… isolé… et froid… et la tempête qui s'annonce ne va pas arranger les choses. D'autant plus que les habitants, s'ils sont vraiment accueillants, semblent quand même avoir un grain (de la taille d'un pamplemousse au bas mot).
A force de poser des questions, Emily va finir par réaliser que la chère tantine ne voulait pas tant de la compagnie pour mourir mais quelqu'un pour résoudre une énigme. D'ailleurs on comprend mieux pourquoi elle avait écrit à Charlotte plutôt qu'à Emily. Il faut dire que Charlotte a épousé un flic et a une très nette tendance à mettre son nez dans les enquêtes de son mari. Mais bon, Emily n'est pas une petite nature pour autant et elle compte bien faire la lumière sur ce qu'il s'est passé dans la communauté, 7 ans plus tôt.
On ne peut pas parler vraiment d'enquête car ce qui mène Emily vers la vérité est plus une analyse de la personnalité de chacun et une observation des interactions sociales plutôt qu'une enquête policière en bonne et due forme. Et Emily ne va pas se contenter de résoudre le mystère que lui demande sa tante, elle va également mettre à jour plusieurs secrets qui empoisonnaient la vie des habitants du village.
Ses « investigations » vont également pousser Emily à s'interroger sur ses relations avec son mari et à prendre quelques résolutions.
Et pour une fois, le « méchant » n'est pas si méchant que ça et on a du mal à le détester. On aurait plutôt tendance à avoir pitié de lui.
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