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Il est très rare que j'abandonne un livre en cours de lecture ; ne serait-ce que pour avoir le plaisir de défouler l'ennui qu'il m'a procuré en pondant une critique assassine. Mais si je n'ai pas abandonné celui-ci, c'est principalement parce qu'il m'a été offert ; sachant que toute ma reconnaissance pour le cadeau ne me rendra pas pour autant plus indulgente dans mon jugement

C'est lent, c'est long, ça se répète, ça tourne en rond, c'est laborieux, souvent confus, ça fait des phrases pour faire des phrases, ça se regarde écrire...

Mieux construit, moins ronflant, condensé sur 300 pages, ce roman aurait pu être intéressant. Mais délayé sur 560 pages, le remplissage est soporifique à souhaits.
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L'époque victorienne n'était pas une époque très agréable pour les femmes qui avaient envie d'autre chose que d'une vie de femme mariée et de mère de famille.
Seules les veuves avaient finalement le pouvoir de faire ce qu'elles voulaient, et encore, dans la mesure où elles avaient suffisamment d'argent pour cela et où cela ne choquait pas trop la bonne société.
Cora Seaborne est une jeune veuve d'une trentaine d'années, elle a de l'argent et compte désormais vivre comme elle l'entend.
Elle est passionnée par les fossiles, en cela, le roman m'a beaucoup fait penser au roman « Prodigieuses créatures » de Tracy Chevalier.
Cora va donc quitter sa demeure londonienne pour aller vivre dans l'Essex où la rumeur dit qu'un monstre marin hanterait la région.
Plus qu'un roman sur la paléontologie, l'auteur brosse le portrait d'une femme qui a envie de vivre pleinement, d'une femme qui aspire à la liberté totale, celle de s'habiller comme elle veut, celle de se comporter comme elle l'entend, celle de se lier avec qui elle veut, celle de penser par elle-même.
L'ambiance brumeuse est merveilleuse décrite, à l'image des esprits étroits de la plupart des personnes rencontrées au fil de l'histoire.
L'auteur aborde également des thématiques liées à l'époque, que ce soit les logements insalubres des classes sociales les plus basses ou les rapports qu'entretiennent les partisans de la science et de la religion.
J'ai dévoré ce roman qui décrit parfaitement une époque, un lieu et les relations des gens les uns envers les autres, qu'ils soient de la même classe sociale ou non.
Une très belle histoire qui prône la liberté de vivre, de penser et d'aimer avec un fond de mystère.
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C'est à un véritable voyage dans le temps que nous convie Sarah Perry avec le Serpent de l'Essex.

Fin XIXème siècle, l'Angleterre vit les dernières années du long règne de la reine Victoria. le roman s'attèle à présenter un groupe de personnages, liés mais aux tempéraments différents. Il y a Cora, jeune femme à la vive intelligence, mariée à un homme âgé, influent, riche et brutal. Bientôt veuve, elle quitte Londres avec son fils autiste et sa gouvernante et amie, Martha, socialiste dans l'âme et en croisade contre l'insalubrité des logements populaires. Direction l'Essex, où court une rumeur sur des attaques provenant d'un serpent monstrueux qui vivrait dans une baie près de marais salants. Et aussi pour y rechercher des fossiles de toutes sortes, passionnée qu'est Cora pour les thèses évolutionnistes et l'histoire naturelle.
Il y a le Lutin, médecin chirurgien épris de Cora et d'innovation médicale. Son ami Spencer, riche à ne savoir que faire de sa fortune, chirurgien par hobby mais homme posé et doté d'un grand coeur, tempère son confrère et l'aide dans son impécuniosité.
Il y a la famille Ransome avec notamment Will, le père, pasteur taillé comme un bûcheron et loin d'être une figure ecclésiastique sclérosée dans ses dogmes.

Le Serpent de l'Essex, avec cette bête légendaire que Cora aimerait trouvé, persuadée d'avoir affaire à un survivant de la race des grands sauriens de la Préhistoire, tourne beaucoup autour des superstitions opposées à la raison scientifique ou à la foi religieuse, les deux ne s'excluant pas aux yeux de Will Ransome. Femme peu commune et déterminée à ne pas être restreinte à sa condition féminine, Cora va le surprendre plus d'une fois. Une amitié se tisse entre ces deux êtres, souvent houleuse quand ils abordent les sujets des croyances et des savoirs, et non dénuée d'ambiguïté.

Sarah Perry signe ici un roman foisonnant tant sur les personnalités présentées et leurs rapports que sur les thèmes abordés (religion, sciences, résidus païens et superstitions, conditions féminines, urbanisme et logements sociaux, socialisme et moralité conservatrice). Elle parvient à un style qui donne l'impression que le texte a effectivement été rédigé à la fin du XIXème siècle.

Je me suis beaucoup intéressée aux personnages et à leurs désirs et actions. L'Essex, avec ses forêts, ses pluies quasi incessantes, ses brouillards, procure un cadre aux allures mystico-fantastiques, qui collent parfaitement à la fois avec la poursuite du monstre et le flou des sentiments de la plupart des protagonistes. Beaucoup de richesses et de qualités dans cette histoire si bien racontée.
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Bien que publié en France en 2018, ce livre immerge complètement le lecteur au coeur de l'époque victorienne. Sarah Perry y dresse le portrait d'une femme éprise de liberté, fascinée par le parcours d'une paléontologue renommée dont elle rêve de suivre le chemin.
Malgré son deuil, Cora apprécie secrètement sa nouvelle vie. Elle fuit la capitale aussitôt après les funérailles de son défunt mari pour vivre comme elle l'entend. Au fil des pages, on constate qu'elle prend de l'assurance et s'émancipe. Elle ne souhaite plus se marier pour ne plus se cantonner à un rôle d'épouse et de mère que l'on attribue aux femmes à cette période. Passionnée et intelligente, Cora est pleine de ressources. La légende du "serpent de l'Essex" tombe à point. Attirée par les sciences depuis son enfance, elle va se consacrer à la recherche de la vérité.
[...]
L'auteure nous entraîne sur les traces d'un monstre marin qui nous rappelle celle du monstre du Loch Ness. C'est à la suite d'un tremblement de terre, que "quelque chose" aurait été libéré dans les profondeurs du Blackwater, la rivière qui traverse Aldwinter. Des disparitions surviennent. Les villageois apportent leurs témoignages et diverses théories.

Le texte du livre est assez condensé, surtout dans sa première moitié où l'accent est mis sur la description de l'ensemble des personnages et des relations qu'ils entretiennent. Il s'agit d'une lecture qui demande beaucoup de concentration, mais une fois que l'on est complètement imprégné du contexte, la lecture se fait toute seule.
J'ai beaucoup apprécié la personnalité de Cora, une féministe avant l'heure en cette fin de 19ème siècle en Angleterre.
Le déroulement de l'intrigue est assez lent, la fin n'est pas exceptionnelle mais les éléments géographiques, sociaux et scientifiques insérés dans l'histoire en font une lecture vraiment prenante.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Que voilà un roman déroutant, mais qui fait du bien aux neurones !
A la fin du XIXème siècle en Angleterre, Cora, jeune veuve londonienne, file dans l'Essex pour tenter de voir -et même capturer- le Monstre qui hante l'estuaire et qui met en émoi le petit village côtier d'Aldwinter. Autour d'elle évoluent un pasteur rationnel, un chirurgien rêveur, une gouvernante marxiste, un parlementaire généreux, une phtisique hallucinée, un héritier au grand coeur, un fils autiste, et des personnages secondaires qui ont tous leurs particularités.
Outre l'ambiance romantique et mystérieuse à souhait (lande, mousse, brume, murmures, odeurs de sel, lueurs lointaines, évènements étranges, phénomènes météorologiques, hystérie collective), ce qui m'a plu est que les personnages n'endossent pas des rôles ordinaires. Cora n'est pas une veuve éplorée, mais une femme qui se réjouit de sa liberté et de son indépendance, qui se passionne pour les fossiles, se chausse de bottes d'homme, et n'est animée par aucune fibre maternelle. de même, le pasteur doute en permanence, la gouvernante est une copine d'Eleanor Marx, le chirurgien pratique l'hypnose, l'héritier exerce la médecine pour s'occuper... Tous ces personnages sont attachants, et j'ai beaucoup apprécié qu'ils ne soient pas là où on les attend, sans que cela déséquilibre pour autant la cohérence du récit.
Par ailleurs, il y a un souffle de modernité vivifiant qui traverse ce roman, de par son féminisme et son socialisme (via la dénonciation de l'habitat sordide du prolétariat londonien) ; Sarah Perry a réussi un roman victorien effronté, strict dans son cadre mais audacieux dans son contenu, qui m'a fait penser à "L'amant de Lady Chatterley" saupoudré de "Mary Poppins". C'est à la fois enlevé, grave et léger, insolent, rigoureux, profond, drôlement intelligent. Wow.
Seul bémol : il m'a fallu du temps pour m'y adapter, tant les repères sont bouleversés, et je me suis un peu ennuyée au début. D'où l'importance d'accepter de se laisser emporter par la fantaisie, parfois, pour que la lecture soit un ravissement à chaque page... (c'est valable pour la vie en général aussi).
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Son mari décédé, Cora Seaborne profite de sa nouvelle liberté pour partir dans l'Essex, s'adonner à sa passion : les fossiles et ammonites, qu'elle collectionne. Férue de science, elle s'entend pourtant étrangement bien avec le pasteur William Ransome, avec lequel elle entretient de longues conversation lors de leurs balades dans les marais. Mais une menace sourde plane au-dessus de leur bonne entente : celle du serpent de l'Essex, mythique créature revenue d'entre les morts pour hanter la lande… Alors mythe ou réalité ?

Plongez dans l'univers envoûtant de l'époque victorienne, de Regent's Park et ses grandes demeures à Bethnal Green et ses taudis, de Colchester et ses habitants atypiques à Aldwinter et ses superstitions campagnardes. Laissez Cora vous entraîner dans ces lieux si différents, chacun à sa manière symbole d'une époque de bouleversements, avec l'arrivée de la science et de l'industrie, avec le changement des mentalités et l'émancipation progressive des femmes. Chaque personnage de ce roman est un cliché à sa manière : Martha, socialiste de la première heure, prête à tout pour aider les ouvriers de Londres, Luke, chirurgien avant-gardiste prêt à tenter toutes les opérations interdites, Georges, représentant de l'ancienne noblesse, plein aux as et ne sachant que faire de sa fortune… Seuls Cora et Will échappent à cette classification pré-établie, étant chacun un savant mélange de plusieurs choses, à la fois sauvages et distingués, à la fois intellectuels et paysans dans l'âme, seule leurs différentes croyances amène de la discorde entre eux.

Malgré quelques longueurs et un style que certains trouveront peut-être trop descriptif, le serpent de l'Essex vous offre une échappée bienvenue dans la campagne anglaise, une réflexion assez caractéristique de l'époque sur la foi, la superstition et la science, toutes trois intimement entrelacées lorsqu'il s'agit d'expliquer les étranges phénomènes de l'Essex. J'ai apprécié de retrouver dans ce roman une atmosphère similaire à celle des Hauts de Hurlevent, envoûtante et sauvage, ainsi qu'une écriture fluide et recherchée, avec de nombreuses références dans le texte (merci à la traductrice pour ses notes !). C'était un bon moment de lecture, plus pour le cadre du récit que l'intrigue en elle-même.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Retour de lecture sur "Le serpent de l'Essex" de Sarah Perry publié en 2019. Un livre que je n'aurais probablement jamais lu si on ne me l'avait pas offert. Un beau cadeau dont j'ai apprécié la lecture. Ce livre raconte l'histoire d'une jeune veuve passionnée de paléontologie, qui va vivre dans l'Essex, une région côtière et sauvage à l'Est de Londres, suite à une rumeur sur l'existence d'un monstre marin, ce fameux serpent de l'Essex. Ce monstre, imaginaire ou non, n'est que le prétexte pour l'auteure de réinventer le roman victorien, avec un petit côté gothique en plus, et de nous raconter une histoire très touchante et romantique. L'important dans ce livre est l'atmosphère, liée à cette région sauvage de l'Essex, mais surtout aux sentiments et relations amoureuses qui se nouent entre les différents protagonistes de cette histoire. le début de la lecture est clairement laborieux, mais on est ensuite littéralement emporté par justement cette atmosphère et par le caractère attachant des personnages, tout particulièrement celui de l'héroïne du roman, Cora. A travers elle, Perry nous dresse un portrait de femme vraiment original, très riche et subtil. Énormément de choses sont abordées dans ce roman: la médecine et ses progrès, les problèmes sociaux liés au logement, la foi, mais là ou Sarah Perry excelle c'est dans sa manière de raconter le sentiment amoureux et d'en décrire tous ses états. Malgré un contenu très riche, le roman reste bien équilibré, l'écriture est très belle, pudique et très poétique. le portrait de l'époque est particulièrement réussi aussi, et cette version du roman victorien, est pour moi, une incontestable réussite. Un livre qui, sans être un chef d'oeuvre, m'a véritablement subjugué.
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Cora est veuve, par forcément joyeuse, mais veuve libérée de cet homme qu'elle avait aimé au premier regard mais qui a fait preuve de violence envers sa jeune épouse soumise. Avec son fils Francis, et désormais à l'abri du besoin, elle décide de partir pour l'Essex et l'estuaire du Blackwater. Elle espère suivre la voie de Mary Anning, admirative de cette femme qui trouve des fossiles (et qui influença la paléontologie par ses recherches).

Là, Cora s'installe dans une vie libre de toute contrainte. Habillée comme un homme, ne cherchant pas à soigner son apparence, elle part chaque jour dans la boue à la recherche de coquillages, fossiles, et même du serpent de l'Essex, ce monstre qui terrorise toute la région, et le village d'Aldwinter en particulier. Soucieux, des amis la confient au pasteur William Ransome et à sa famille. Elle est accueillie à bras ouverts par Stella Ransome, qui souffre d'un mal étrange et ne veut vivre que dans un monde en bleu. Sa rencontre avec William, d'abord fortuite, puis régulière, lui fait découvrir une vision du monde qu'elle ne partage pas, mais de leurs échanges toujours passionnés et vifs va naître une véritable amitié.

L'auteur met en scène une femme moderne, éprise de liberté, qui veut vivre comme elle l'entend loin du joug du mariage et des conventions. Autour de Cora gravitent d'autres personnages porteurs de valeurs qui émergent à la fin du 19e. A travers eux, Sarah Perry aborde des thèmes qui ont connu une réelle évolution à cette période, chirurgie, traitement de certaines maladies, problèmes sociaux, en particulier la confrontation de différentes classes sociales, misère extrême des ouvriers mal logés qui subissent les dictats de propriétaires sans morale, émergence du socialisme, évolution (ou pas !) des pensées du clergé, qui dicte souvent aux villageois leur conduite, quand dans les grandes villes comme Londres l'évolution de moeurs et des habitudes est en marche.

L'ambiance est bien traitée par des descriptions de campagne anglaise, de bois denses, de bord de l'eau envahi par la brume et des brouillards épais, un peu comme en écho aux mentalités de l'époque.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/07/05/le-serpent-de-lessex-sarah-perry/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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4/5
C'est un roman qui m'a agréablement surprise. Même si le début m'a laissé perplexe, finalement une fois que j'étais prise dans l'ambiance je l'ai dévoré.

Ici nous sommes en 1893 et nous suivons Cora Seabourne qui vit à Londres avec son fils. Cora va vivre son veuvage comme une libération et décide de partir pour l'Essex pour laisser libre court à sa passion de la nature et de l'exploration. Des rumeurs circulent sur le retour d'une créature de légende, un énorme serpent qui terrorise les habitants de cette petite ville de l'Essex. Cora va explorer les environs, seule ou accompagné de son proche ami William Ransome, un homme pieu et également passionné de sciences naturelles. Ils vont tout deux recueillir différents témoignages des habitants qui affirment avoir aperçu la bête. le problème est que personne ne décrit la même chose, tantôt un gros serpent des marais, tantôt un serpent ailé avec un bec. Ainsi la rumeur et la peur collective vont vite se propager. Cette affaire mystérieuse prend une place importante dans le récit mais l'auteure nous raconte également une belle histoire d'amitié, même si parfois ambiguë. J'ai beaucoup aimé lire les lettres échangées entre Cora et William, insérées à chaque fin de chapitres.

C'est un bon roman d'ambiance dans lequel l'auteure aborde les thèmes de l'amitié, de l'amour et de l'émancipation d'une femme qui ne veut plus se conformer aux normes et qui veut trouver sa voie après un mariage oppressant. Il est mal vu pour une femme de son âge de trainer dans la boue et de s'intéresser aux sciences, un domaine réservé aux hommes. Mais Cora est déterminée à ne plus se faire contrôler par un homme ou par les jugements des autres. Elle veut vivre sa vie et élever son fils comme elle l'entend.

Cora lèvera-t-elle le voile sur les mystères du serpent de l'Essex ?

J'ai passé un bon moment de lecture même s'il ne se passe pas grand-chose, c'est plus un roman d'ambiance. le côté surnaturel et mystérieux apporte tout son charme au récit de même que le style de Sarah Perry qui est agréable, moderne et intelligente. Ce fut une lecture très intéressante.

Ce que j'ai le plus aimé :
► le mélange des genres : historique et surnaturel avec cette créature de légende
► le style de Sarah Perry
► Cora Seabourne est un personnage féminin fort et déterminée, on ne s'attache pas forcément à elle mais elle est marquante car elle véhicule des idées féministes.

Ce que j'ai moins aimé :
► quelques longueurs et passages brumeux dans lesquels je ne me sentais pas investie dans l'histoire.
Lien : http://marie-loves-books.blo..
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Beaucoup de lecteurs et youtubeurs ont adoré, parlé de ce livre en long en large et en travers, ce qui explique pourquoi je l'ai emprunté à la bibliothèque ; cependant, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire. le côté féministe m'a laissée froide, tout comme les personnages (sauf Martha, que je n'ai pas appréciée du tout, agressive et possessive), le côté supposé spirituel et profond : je ne l'ai pas senti.

J'avais l'impression de lire un amalgame de choses qui auraient dû me plaire mais qui n'étaient que superficiellement évoqués.

Pire, je me suis ennuyée quelque chose de bien ! J'ai persévéré, promis/juré ! Et puis toutes ces citations, comme si l'auteure voulait bien nous faire comprendre combien elle est cultivée, ça m'a gonflée. A l'approche de la page 150, j'ai pensé à tous ces livres attirants qui m'attendaient sur ma table basse et je n'ai pas vu de raison de continuer à me punir en lisant ce bouquin. D'où l'abandon, sans regret.
Lien : https://booksnlivres.blogspo..
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