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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour cette troisième aventure de Requiem, l'histoire n'est qu'un prétexte ce qui est important c'est une «certaine vision du monde» de l'auteur et son phrasé, ses calembours et autres jeux de mots.
Dans ce livre Stanislas Petroski se rapproche encore plus de San-Antonio ce qui est remarquable... Perso j'aimerais que ses histoires soient un peu plus fouillées, mais l'ensemble est excellent.
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3ème aventure de notre drôle de curé atypique:Esteban Lehydeux à Dunkerque ,en plein carnaval,aux prises avec un curieux trafic de drogue étonnant et détonnant ,c'est le moins qu'on puisse dire!!
Et tu vois Requiem ,J'ai fini ton bouquin avant les saints de glace,et sans mauvais jeu de mots ,ceux que tu vėnères sont loin d'être de glace auprès de ta coachonne, c'est qu'il me ferait avoir de l'humour Stanislas,rien que pour cela merci,même si ,parfois j'ai du mal avec le vocabulaire et dois relire la phrase deux fois car "j''entrave qued'chie " ,je n'ai pas ri ,mais souri,y a encore du travail à faire me concernant!!.
A recommander pour les amoureux de Frédéric Dard ⭐⭐⭐
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Le retour du curé Requiem ! le troisième opus est toujours aussi déjanté, drôle sur fond d'intrigue policière.

Requiem est appelé pour une affaire d'exorcisme (rappelle-toi c'est tout de même son véritable job et pas celui de faire le mariole dans des histoires de truands ). le voilà en plein coeur du carnaval de Dunkerque ( pas celui de Rio, car le Requiem n'a pas l'intention de se mettre un plume dans le … enfin tu as compris ). Y'a un os bien entendu ! La gamine à désenvoûter est morte et en plus ce n'est pas vraiment certain que le mec en chaleur soit de la partie sur ce coup-là ! En plus, on se retrouve en plein monde catho. Bref, notre cureton enquête dans son milieu.

Crois-moi, sur l'échelle de la connerie il est coincé sur l'un des barreaux les plus hauts.

Le ton est donné ! Comme pour les deux premiers volumes Je m'appelle requiem et je t'… et Dieu Pardonne, Lui pas ! l'auteur met une intimité entre son personnage et nous. Puisque parfois, il s'adresse directement à nous ! D'ailleurs, son lectorat doit être essentiellement féminin puisque nous avons le droit à » Ma lectrice adorée » ou des petits mots doux comme celui-ci. Si tu es un mec, ne sois pas offusqué, car le curé il aime beaucoup, mais vraiment beaucoup les femmes, voilà la raison 😉

Les titres sont en Latin avec des traductions en bas de pages, mais attention des traductions à la Requiem. D'ailleurs, j'en profite pour remercier l'auteur, car c'était un peu mon regret dans le précédent, ne pas avoir la solution aux contrepèteries.

En parlant de bas de page, l'auteur nous papote. C'est une caractéristique fidèle à cette série. Mon seul bémol, sur la première partie du roman, la récurrence d'auto promo pour les 2 tomes précédents.

L'histoire est comme d'habitude riche. On quitte le monde nazie pour le monde catho extrémiste. Il est bon de ne pas oublier que dans toutes religions, il y a des kamikazes, des êtres qui tuent pour leur Dieu. Requiem se donne à coeur joie pour vous le rappeler. On retrouve Régis (le pote flic ) et Cécile ( qui prend de plus en plus de place dans la vie de Requiem ).

Le plaisir de cette série reste l'humour. On se marre du début à la fin ! Les jeux de mots, réparties fusent à tour de bras. Un antidépresseur pour les personnes qui n'ont pas l'esprit étriqué. Car il faut avec une ouverture sur le monde, aimer le second degré et parfois l'humour noir.

Mon enfant, va en paix ! Tu peux lire ce roman sans problème. Dans sa très grande bonté, Stanislas Petrosky a fait en sorte qu'il soit lisible de tous !
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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On ne le connaissait pas il y a trois ans, avant que ne débarque Ravensbrück mon amour, ce roman noir et dur sur le camp de concentration du même nom. Avec la création de l'excellente maison d'édition l'Atelier Mosesu pour l'occasion. Puis, l'année d'après débarquait un cyclone dans le monde du polar humoristique, façon Frédéric Dard. le roman s'appelait Je m'appelle Requiem et je t'em… aux éditions Lajouanie.

Il est impossible de résister à ce personnage de curé exorciste, à l'humour ravageur et politiquement incorrect. On ne s'était pas remis de nos émotions que débarquait un an après Dieu pardonne, lui pas. Nouvelles aventures et nouveau coup de poing dans le ventre des excités du bulbe et autres extrémistes de tous poils. Eh bien, mes amis, le troisième tome s'appelle le Diable s'habille en Licorne et c'est à nouveau fendard.

A l'ouverture de ce nouveau roman relatant les aventures d'Estéban Lehydeux, dit Requiem, cela fait un bout de temps que notre prêtre favori n'a pas eu l'occasion d'exercer ses dons dans le domaine de l'exorcisme. Heureusement, Monseigneur Gillio fait appel à lui pour une banale affaire de possession par le Diable dans le corps de la petite Christine. Ses parents sont très inquiets et Requiem se dirige donc dans notre belle vielle de Dunkerque, où se préparent les festivités du carnaval. Mais, quand il débarque dans le Nord, il apprend que la jeune adolescente s'est suicidée, en se plantant une lame dans le ventre, comme un certain … Jésus Christ. En jetant un coup d'oeil sur les messages électroniques de la donzelle, il semblerait qu'elle ait eu des relations Sado-Masochistes avec un adulte. de quoi titiller l'instinct de chasseur de Requiem.

On prend les mêmes recettes que pour les tomes précédents, c'est-à-dire humour à fortes doses, jeux de bons mots, gags en dessous de la ceinture, réparties qui fusent. C'est toujours aussi politiquement incorrect, ça flirte avec la ligne jaune mais le ton est toujours juste. le but n'est pas de se prendre au sérieux, mais de distraire, de parler de choses sérieuses en s'amusant. Et j'adore !

Je tiens à noter que le scénario de cette enquête est particulièrement bien construit, que l'on y retrouve moult personnages comportant des noms d'auteurs de polars récents (un beau clin d'oeil aux collègues tels que Maxime Gillio, Marco Falvo ou Jacques Saussey) et que les noms des élèves du lycée Sainte-Croix du Christ Rédempteur ont tous des noms hilarants, et qu'il n'y a pas une page sans que l'on se marre. Pour toutes ces raisons, vous vous devez de faire la connaissance de Requiem.

Je tiens juste à passer un message personnel à Stanislas Petrosky : Merci de nous rappeler que la meilleure arme contre les extrémistes de tous poils est l'humour. Ce roman en est une formidable démonstration. Dans ton roman, Stanislas, tu t'adresses beaucoup à tes fans de sexe féminin, voire trop. Je sais que j'ai un coté féminin développé mais quand même ! Ou alors je suis jaloux. En tous cas, merci d'écrire les aventures de Requiem.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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Je vous ai apporté des bonbons...
Ne vous excitez pas trop vite, car ce qui suit, s'il parle de bonbons, n'est pas destiné aux catholiques intégristes, aux adhérents de la manif pour tous et autres tenants d'une religion rigoriste et rétrograde. Vous êtes prévenus car ce dont je vais vous entretenir n'est pas à mettre sous tous les yeux. Quoi que cela les ferait peut-être réfléchir sur ce sens commun qui n'a aucun sens.

Nous retrouvons notre curé préféré, Esteban Lehydeux dit Requiem, exorciste de statut et qui ressemble plus à Guy Gilbert qu'aux corbeaux à soutane, à Dunkerque. Il est envoyé en mission, suite à une sorte de chantage ou un marchandage, c'est plus politiquement correct de présenter ainsi la demande qu'il avait effectuée auprès du Vatican, dans cette ville du Nord célèbre pour son Carnaval qui dure plusieurs jours et ses jets de harengs. D'où l'expression : Hareng sort de ce corps…

Une jeune adolescente a été retrouvée morte, probablement sous l'influence du démon. Elle a été envoûtée, ses mains, ses pieds et son front portent les stigmates de la crucifixion et son dos des marques de flagellation. Pis, elle s'est donné le coup de grâce avec une paire de ciseaux enfoncés dans le ventre.

Prévenu, l'évêque Gillio présente Requiem aux parents de la jeune fille et il le fait embaucher dans un collège privé catholique en remplacement d'un prêtre professeur de philosophie qui a disparu sans prévenir. Tout autant chez les parents qui ne sont guère éplorés, rigides dans leur bourgeoisie étriquée, qu'auprès du directeur-recteur de l'établissement scolaire et de son portier-secrétaire, Requiem ne se présente pas à son avantage. Sa tenue vestimentaire, ses propos, sa façon d'être et de paraître ne plaide pas en sa faveur, d'ailleurs il pense qu'avec le directeur, Chaval, que Chaval pas le faire.

Nonobstant, il s'en fout et auprès des élèves il passe plutôt pour un aimable trublion qui ne s'en laisse pas conter, ni compter, ayant réponse à tout, même aux questions qui ne lui sont pas posées. Il retrouve également une vieille connaissance, Régis, le policier déjà rencontré dans sa précédente aventure, et dont les ramifications l'ont amené dans la cité de Jean Bart afin de finaliser l'enquête. Et peu après la belle Cécile – voir les épisodes précédents - vient lui soulever la soutane afin de lui aérer les aumônières. Mais foin de gaudrioles, entrons dans le vif du sujet comme disait Casanova en son temps.

Les bonbons que je vous ai offerts en préambule ont été retrouvés par Régis. Il s'agit de friandises de couleur rose de forme conique spiralée, d'une taille d'environ un centimètre. Et celui ou celle qui l'ingère peut se mettre à chanter Ça plane pour moi… Un mélange étonnant et détonnant qui contient entre autres substances de la morphine, de la cocaïne, de la Pervitine. Son doux nom est la Licorne.

D'autres élèves se suicident en état d'hallucination, qui sautant dans la mer avec un parapluie, qui se jetant du haut d'un clocher, mais sans parapluie, qui se prenant pour un samouraï se faisant seppuku.



Empruntant un style façon San-Antonio, voire parfois Michel Audiard, Stanislas Petrosky nous emmène dans une histoire humoristico-dramatique. Mais comme le déclarait Pierre Desproges, on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui, certains lecteurs, dont moi-même je l'avoue, apprécieront cet exercice de style et les diatribes émises par l'auteur. Non pas sur la religion en elle-même, mais envers ceux qui s'en servent comme bouclier pour proférer des inepties ou se comporter comme des sagouins, et encore je suis modeste dans mes propos.

Ce qui nous vaut des scènes dans lesquelles Requiem fustige les cathos qui se conduisent à l'encontre des principes de charité édictés, et leur impose des gestes dits chrétiens lorsqu'ils se détournent à la vue d'un SDF. Un SDF qu'ils feignent ne pas voir alors qu'il mendie à l'entrée d'un lieu de culte. Des moments d'anthologie qui sonnent la révolte bienfaisante et nous fait penser à Don Camillo mais dans un registre différent et actuel.

Voir la suite ci-dessous
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Ce livre a attiré mon regard dans ma bobliothèque municipale avec sa couverture très colorée et son titre aguicheur.
En lisant la 4ème de couv' je me suis dit que ce livre me plairait, j'ai découvert que l'action se déroulait à Dunkerque, et y habitant et ayant fait carnaval pendant plus de 30 ans ('jusqu'à ce que mon dos me dise "STOP"), je me suis dit que décidément ce livre était pour moi.
Les tout débuts m'ont conforté dans mon opinion, que ce soient les extraits en 2ème de couv', la dédicace que l'auteur offre à ses gamins ou la référence à la chanson de Serge GAINSBOURG "Aux enfants de la chance" que j'apprécie beaucoup.
Je ne connaissais pas du tout Stanislas PERTROSKY, et le fait de ne pas avoir lu les deux premiers tomes de la série "Requiem" m'a un peu handicapé pour la compréhension de certaines blagues.
Dès la 1ère de couv' on est prévenu que c'est un roman policier (genre dont je suis grand fan) mais pas que ... et en effet c'st bien un polar très bien ficelé qui nous laisse dans l'incertitude jusqu'à la toute dernière page. Et en prime, c'est un roman très humoristique, plein de jeux de mots et de trouvailles linguistiques, très cru et porté sur les galipettes ( ce qui ne me dérange pas mais pourrat en choquer certains, même si je pense bien que ceux-là ne seraient de toute façon pas attirés par ce genre de livre). C'est vrai que l'auteur marche sur les traces de Frédéric DARD.
L'auteur dénonce violemment l'embrigadement des enfants et des jeunes par des terroristes agissant au nom d'une religion, et en ce sens ce livre est salutaire, car il s'en prend à toutes les dérives, de quelque camp qu'elles viennent.
Etant Dunkerquois, j'ai quelques réserves à émettre sur le traitemant du carnaval qui montre surtout des jeunes avinés, au bord du coma éthylique, alors oui, il ne faut pas le nier, ça existe mais ce n'est pas la règle absolue.
La règle serait plutôt de boire un coup pour être dans l'ambiance mais pas trop pour pouvoir profiter pleinement de la fête.
Une autre chose m'a interpellé : les Dunkerquois "d'origine" ne parlent pas du tout ch'ti et ont même du mal à la comprendre, car ni Dunkerque ni même Bergues ( décor du film "Bienvenue chez les Ch'tis ) ne sont en pays ch'ti mais en pays flamand.
Ce roman a été pour moi une lecture plaisante, j'ai passé un bon moment et j'ai beaucoup souri. A l'occasion, je lirai les deux premiers tomes des aventures de ce curé hors du commun.
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Notre curé exorciste favori enfile pour la 3ème fois son perfecto et ses docs. On se retrouve attaché à son goupillon dans un Dunkerque foutraque, coloré et bruyant. Le Carnaval bat son plein, ça déboule dans tous les sens. Un lieu de choix pour Esteban Lehydeux dit Requiem, qui est appelé en renfort pour une suspicion de possession dans le lycée privé catholique Sainte-Croix du Christ Rédempteur. L’Évêché a besoin de lui.

Tu as sans doute déjà lu les deux 1er tomes donc tu connais, la ritournelle – Ce n’est pas le cas, tu fonces chez ton dealer de livres et tu te procures sans attendre Je m’appelle Requiem et je t’… et Dieu pardonne, lui pas. C’est en vente libre. Ça comptera dans ton évaluation devant les apôtres. Mais revenons à nos brebis. Tu tournes les pages, direction Dunkerque. Les roues de la Mustang laissent des traces dans le bitume et le Desert Eagle est prêt à distribuer l’eucharistie. A son arrivée, pas de bol, la gamine à désenvoûter est morte et d’autres mômes ont la fâcheuse tendance à poinçonner leur aller direct chez Saint Pierre. Une fâcheuse épidémie de suicide due à une drogue nommée la Licorne.

Voilà pour le cadre. Fait est que la photo est encore décalée. Cela aurait pu être sombre et violent. Mais …. c’est un roman policier mais pas que… Stan manie l’ironie avec une verve sans pareille. Moralité, je me retrouve à me gausser à chaque page. Je me gondole pourtant Dunkerque ce n’est pas Venise. Fais une croix sur la place Saint-Marc, le Rialto et les palais. Ici, c’est plutôt Harengs, fanfares, binouzes et calibres. Une fois encore, l’humour est sans pareil. Ça tape de la vanne à tire larigot. Tu as le cul qui se trémousse à chaque calembour (cherche pas, y’en a pas).

Chez Requiem, le démon prend souvent forme humaine. Et sous des traits d’auto-dérision, c’est l’occasion d’aller fureter vers les religions extrémistes et son pendant notoire, le terrorisme. Ici le catholicisme devient Dardesque (y’a pas de raison que je n’invente pas des mots).

Requiem manie le second degré avec brio. Certes, il a la soutane légère et continue à culbuter Cécile aux attributs divins – Oh, le retour de la coachonne du Body Perfect. Te biles pas, elle n’est pas toute seule à revenir. Pour te tenir compagnie, il y a aussi Régis qui faisait ses armes dans le second opus.

Mais n’oublie pas, si Esteban s’adresse à nous, avec la régularité d’un métronome pour nous associer à une sainte hilarité, il n’en démord pas et continue à affirmer une forme toute personnelle de respect envers son Patron. Car il va au bout de ses enquêtes, le curé. Le pitbull du diocèse ne lâche rien. On ne touche pas à ses ouailles impunément. L’humour est noir. Et s’il te file ta dose de jovialité, Stanislas n’en oublie pas l’action et le suspense. Les 200 pages filent à un rythme endiablé.

Bref, j’ai une grosse banane qui s’affiche de manière ostentatoire sur mon visage. Le rictus vertueux et louable. Et le lecteur que je suis, affiche à tout le monde le plaisir coupable que je prends en tournant les pages. Je glousse, je m’esclaffe, je pouffe, je me marre. Ce n’est pas un roman, mais une prescription jubilatoire. La 3ème prescription est à la hauteur des précédents. Dieu… oups, Patron que c’est bon !

Nota : Non que j’en prenne ombrage, mais il faudrait tout de même que Requiem cesse de m’appeler « Ma lectrice adorée ». Ce n’est pas que ça me défrise – j’ai évacué toute tendance capillaire – mais je vais finir par y prendre gout.
Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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