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J'ai tout simplement dévoré ce livre.

Il ne faisait que m'appeler lorsque je ne l'avais pas en main, je pense m'être fait piéger par un esprit d'Obscure ...

Ce troisième tome est un condensé de rebondissements. Il est sorti bien des années après le second et nous ne pouvons que constater la prévenance dont l'auteur fait preuve dès le début du récit, en rappelant au lecteur plusieurs éléments clés de l'intrigue. C'est carrément louable, et même rassurant pour ceux qui rechignent à débuter une longue saga.

L'évolution de certains personnages est vraiment intéressante. Je pense notamment à Alan qui est une force incontestable de ce tome 3. Quel gros sa***pard !

On peut noter également une forte influence de David Gemmel sur la seconde partie du livre. Cela ne veut peut-être plus rien dire aujourd'hui, puisque tant d'autres auteurs s'en sont certainement inspirés depuis. Mais plusieurs passages m'ont tout de même fait penser à Druss et Waylander.

Je regrette malgré tout :
-l'absence de carte. C'est vrai quoi ... Une carte devrait être obligatoire pour toute saga Fantasy qui se respecte. Pour ce tome 3, je trouve que ça en devient presque préjudiciable.
-certains personnages qui ont un bon potentiel mais que je trouve finalement assez peu travaillés : Yeras, Logan et Naé mériteraient davantage que de vivre dans l'ombre permanente de leur Capitaine.
-les 100 dernières pages qui nous offrent une fin précipitée à mon sens. J'ai l'impression que l'auteur a souhaité clôturé rapidement. Pas de quoi fouetter un chat mais bon ...

C'est qu'on deviendrait difficile avec Pierre Pevel, hein ?
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Ce tome 3 est sans conteste mon préféré pour le moment ! Difficile d'en parler sans dévoiler les intrigues des tomes précédents...mais la guerre pour le trône du Haut-royaume commence . Lorn est un personnage que je prend toujours grand plaisir à suivre, difficile à comprendre par moment ( et j'aime bien ça) , car parfois il suit ses propres objectifs, parfois il semble suivre le cours des évènements sans se poser de questions et sans stratégie personnelle. Il m'étonne, semble être un pion pour beaucoup de protagonistes ! J'adore aussi ses compagnons de la garde l'Onyx, Logan en tête ! Par contre Aldéran change au contact du pouvoir et il n'a plus rien à voir avec le jeune garçon des tomes précédents. Ce troisième tome est haletant, épique, bourré de complots, trahisons mais aussi de beaux moments. On a juste envie d'y retourner tout de suite !
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge séries 2021
Challenge pavés 2021
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Dans ce troisième tome de la série, un nouveau roi monte sur le trône de « Haut Royaume », et ce n'est pas celui auquel on pouvait légitimement s'attendre. A peine couronné, le nouvel élu doit combattre les armées du frère qu'il vient de déposséder, tandis que dans l'ombre, le troisième de la fratrie attend son heure. Les guerres se succèdent, les forces maléfiques gagnent du terrain, et, se riant des desseins des hommes, les dragons, véritables maîtres du jeu, avancent leurs pions. Plus que jamais, Lorn, le chef tourmenté de la Garde Noire, isolé, jalousé, ne peut compter que sur lui-même. L'Obscure le dévore, mais c'est encore un moindre mal comparé aux trahisons qui se profilent. Dans cet épisode, des masques tombent, des ennemis s'amendent tandis que des proches dévoilent leur sinistre nature. Lorn ne peut plus l'ignorer : son destin est en marche et s'inscrira dans la vengeance.
Lors des deux premiers tomes, Lorn m'est apparu comme un personnage sombre, autodestructeur, évoluant dans un royaume haut en couleurs où il n'avait pas sa place. Dans ce troisième tome, il me semble que la situation s'est inversée : Lorn a mûri, a appris à coexister avec la part ténébreuse qui le constitue, et devient plus lumineux tandis que son environnement, lui, s'assombrit. Il y a quelque chose d'indéfinissable, de précieux dans l'écriture de Pierre Pevel, il parvient à tisser, tout au long du récit, une sorte de malaise pesant, un peu désabusé, qui le sert admirablement. Pour ma part, je reste sur le qui vive jusqu'au dernier mot…En attendant la suite…
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Quatre ans. C'est le temps qu'il aura fallu patienter pour enfin découvrir la suite de la série « Haut-Royaume » et des aventures de son charismatique héros, le chevalier Lorn Askariàn. Une longue attente (surtout lorsqu'on se rappelle le coup de théâtre qui clôturait la fin du deuxième tome), mais largement récompensée étant donné la qualité de ce troisième opus. Après avoir été gracié et rétabli dans sa fonction de Premier Chevalier du royaume, puis placé à la tête de la nouvelle Garde d'Onyx, notre héros ne cesse de gagner en influence, au grand déplaisir de ses détracteurs qui s'alarment de voir le chevalier occuper une place si prestigieuse compte tenu de son scandaleux passé. Or, le nombre d'ennemis que compte Lorn ne cesse manifestement d'augmenter à mesure que l'état du royaume se détériore. En dépit de la renaissance du corps d'élite des Gardes d'Onyx et de la récente victoire remportée sur la cité rebelle d'Arcante, la situation du Haut-Royaume, jusque là peu florissante, ne va en effet pas tarder à s'aggraver encore un peu plus. Car voilà que le roi, moribond depuis un moment déjà, se décide enfin à passer l'arme à gauche. Aussitôt, la capitale du royaume se recouvre de cendres rouges, signe annonciateur de l'inéluctable boucherie qui se prépare. Car si Yrdel, le fils aîné, s'attend naturellement à hériter du trône de son père, la reine, elle, a d'autres plans et manoeuvre en secret pour placer son propre fils, Aldéran, à la tête du pays. La traditionnelle Trêve des Larmes, une période de vingt-et-un jours au cours de laquelle la cour est censée rendre hommage au défunt, fournit à chaque camp l'occasion de fourbir ses armes... avant l'éclatement de l'inévitable guerre civile. Et la Garde d'Onyx dans tout ça ? Et bien elle se retrouve prise entre deux tenailles, chacun des deux frères tentant de s'assurer la fidélité de Lorn qui, pour sa part, semble secrètement se réjouir de l'émiettement éminent du Haut-Royaume.

Ce troisième volume s'inscrit dans la droite lignée des précédents tomes de la série, ainsi que, de manière plus générale, dans celle des ouvrages antérieurs de l'auteur, à l'image de « La trilogie de Wielstadt » ou encore des « Lames du cardinal ». Autant dire que les fans de Pierre Pevel ne manqueront donc pas d'y trouver leur compte. Si les précédents tomes fourmillaient déjà d'intrigues et de scènes d'envergure, on sent bien que c'est ici, avec cette guerre fratricide, que les choses sérieuses commencent véritablement. L'auteur nous livre pour l'occasion des intrigues de cours habilement tissées, qui ne sont d'ailleurs pas sans rappeler par certains côtés l'oeuvre la plus connue de G. R. R. Martin (Célyane et Estévéris n'ont-ils pas, par exemple, un petit quelque chose de Cersei et Varis ?). On se prend très vite au jeu, d'autant plus que l'auteur a le don de maintenir le suspens en multipliant les rebondissements inattendus qui viennent totalement rebattre les cartes. Les péripéties qui ponctuent se troisième tome sont très nombreuses, ne laissant aucun moment de répit au lecteur qui n'en tourne les pages qu'avec plus de frénésie. En dépit de sa taille conséquente, le roman se lit en effet avec une rapidité déconcertante que l'on doit certes à la qualité des intrigues mises en scène ici, mais aussi et surtout à la qualité de la plume de l'auteur. Comme souvent, Pierre Pevel opte pour un style direct et percutant qui ne s'embarrasse pas de fioritures, un peu à l'image de son personnage principal, bourru à souhait. Si cette simplicité se traduit avant tout par une plus grande fluidité du texte, elle permet aussi, combinée au sens de la formule propre à l'auteur, de mettre efficacement l'accent sur le caractère dramatique de telle ou telle situation, le tout sans avoir à en rajouter. C'est dans les scènes de combat, que l'auteur donne surtout la pleine mesure de son talent, celui-ci nous offrant une fois encore plusieurs scènes épiques époustouflantes (cette fois c'est au « Seigneur des anneaux » que j'ai pensé, et plus particulièrement à la scène du Gouffre de Helm).

Pour ce qui est de l'univers, l'auteur n'étend cette fois que très peu les frontières de son monde, mais nous en apprend en revanche davantage sur l'histoire du Haut-Royaume et de la Garde d'Onyx. On retrouve alors, comme dans le tome précédent, certains schémas narratifs très classiques propres aux récits de fantasy : la prophétie, l'essor d'une force maléfique et corruptrice... Si l'auteur parvient à rendre la chose intéressante, je dois avouer que ce n'est pas pour le moment l'aspect de son univers qui me passionne le plus. Plusieurs indices laissent toutefois penser que cette trame sera amenée à prendre davantage de place dans la suite de l'histoire : patience, donc. Pour ce qui est des personnages, on retrouve avec plaisir Lorn, héros complexe et torturé à souhait, qu'on craint autant qu'on apprécie. le chevalier se révèle en effet assez imprévisible, et c'est justement ce qui rend le récit aussi captivant pour le lecteur qui ne sait jamais vraiment si le protagoniste agit en libre conscience ou sous l'influence de l'Obscure, cette substance qui l'a contaminé dans les geôles de sa prison. Les personnages secondaires sont tous aussi captivants car tous aussi nuancés. C'est le cas notamment des deux princes de sang royal, Yrdel et Aldéran, ce dernier connaissant une transformation bluffante et très convaincante qui fait froid dans le dos. Les membres de la Garde d'Onyx sont pour leur part toujours aussi attachants, et, quand bien même leur rôle n'est parfois pas très important, le lecteur parvient facilement à les identifier. L'esprit de corps et de camaraderie développé dans le tome précédent y est évidemment pour beaucoup et incite évidemment le lecteur à faire un parallèle avec d'autres unités d'élite, à commencer par celui des mousquetaires à laquelle l'auteur a déjà consacré l'une de ses précédentes oeuvres.

Fidèle à son habitude, Pierre Pevel clôt se troisième tome par un énorme cliffhanger qui laisse planer un suspens insoutenable pour le lecteur qui referme le roman à la fois désespéré par la cruauté de l'auteur, mais aussi admiratif de son talent pour les coups de théâtre. Espérons que l'attente jusqu'à la sortie du quatrième tome se révélera moins longue, même si, dans tous les cas, je serai une fois encore au rendrez-vous !
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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J'ai beaucoup apprécié ce troisième tome de la série "Haut-Royaume" comme j'avais déjà apprécié les deux premiers. J'ai trouvé que ce volume rappelait beaucoup d'éléments des deux premiers tomes si bien que ça rafraichissait la mémoire et que ça permettrait même à un lecteur de prendre le train en route avec ce volume. J'ai hâte de lire la suite et de continuer à suivre Lorn, Allan et les autres !
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Bon je suis à la bourre dans mes avis vu que j'ai fini hier soir le tome 4. Ouille.

A ma décharge, j'ai eu un mois d'avril et un début de mois de mai totalement dingue au boulot. Je suis en vacances depuis hier soir, et je me rends compte à quel point mon cerveau était sous tension H24 depuis début avril.
A 16h30 hier, je me suis sentie me liquéfier, littéralement.

Je crois donc que cette saga, le soir, me permettait de "débrancher" TRES agréablement d'un quotidien certes passionnant, mais lourd et stressant en continu... Et je dis bien "me permettait" parce que je ne veux pas lire le tome 5 de suite, je vais attendre la sortie du dernier...

De toute façon cela m'étonnerait que j'oublie ce qu'il se passe dans cette saga, tant j'y ai plongé corps et âme... Mossieur Pevel, je vous aime, malgré que parfois je trouve Lorn un peu bête (mais s'il était trop intelligent il y aurait moins de rebondissements, lol). J'aime bien son côté "rebelle anti-destinée" parce qu'en plus, en ce moment, je suis un peu dans le même trip.
Je suis poussée vers un truc mais je freine des 4 fers, alors la similitude m'a beaucoup amusée !

Après c'est sombre, très sombre comme ambiance, mais à aucun moment ça ne m'a plombée... C'est une vraie saga page-turner comme j'aimerais en lire plus souvent.
Un commentaire a récemment fait remonter un de mes avis sur "les monarchies divines", je crois que je vais me l'embarquer en vacances (oui nous partons mardi jusqu'à fin mai, c'est coooooooool !).

Bref, Pevel, c'est bon, lisez-en !

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Ah Pierre Pevel! Devenu en si peu de temps un de mes auteurs chouchous. Chacune de ses lectures est un divertissement que je savoure.

Ce tome 3 est épique : trahison, intrigue, jalousie, destruction, chaos... Un menu haletant dont on se délecte. Laissé sur une fin incroyable au tome 2, on sait que l'enjeu de ce tome 3 est le nouveau roi. Une guerre est inévitable et la question la plus cruciale est : dans quel camp Lorn et la Garde d'Onyx se trouveront-ils? Lorn étant ce qu'il est, dans son camp, bien entendu. Il faudrait donc se demander quel camp lui offre le plus de perspectives?
Des chapitres cours, un rythme endiablé, une narration fluide et une intrigue à la hauteur. On ne peut que passer un bon moment et je comprends aisément l'attente désespéré des fans vis-à-vis du dernier tome. La chance m'a souri, j'achève ce tome alors que le tome 4 est de sorti. Pas trop d'attente pour moi ( si ce n'est ma PAL qui me freine^^).



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Salut les Babelionautes
J'avais attendu la parution des autres tomes de Haut-Royaume avant de les lires, et comme j'ai commandé les deux tomes suivant, je me suis plongé dans cette Saga d'heroic fantasy imaginé par Pierre Pevel.
Dans ce tome trois nous voyons l'accession d'Alan au trône du Royaume, mais c'est grâce aux intrigues menées par la Reine et ses complices.
Lorn, capitaine d'une Garde d'Onyx de plus en plus puissante et influente, est courtisé par les puissants, mais ses actions ne leur plaisent pas.
Comme de bien entendu, l'obscure qui est en lui s'étend et fait ressortir ce qu'il a en lui de plus sombres.
Merci a Pierre Pevel pour cette Saga qui n'est pas terminé, en espérant avoir la conclusion dans les deux que j'attend avec impatience.
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Attention, cette chronique contient des spoilers concernant les deux premiers tome de Haut-Royaume et celui-ci.



Le Haut-Roi est mort, vive le Haut-Roi.

Après 4 longues années d'attente, le troisième tome de Haut-Royaume est enfin disponible. Et il est très différent de ce qui avait été annoncé. Ce livre devait initier un nouvel arc narratif, consacré à la Guerre des Trois Princes, les volumes deux précédents formant celui de Lorn et de la Garde d'Onyx. Si la Guerre des Trois Princes à bien lieu ici, (il était temps, après deux tomes passés à nous en faire la promotion) il faut tout de même relativiser. le livre se divise en deux parties, elles-mêmes divisées sections portant chacune un nom et regroupant plusieurs courts chapitres.

Le livre ressemble un peu à un mélange des deux précédents. Ce qui est un bien, et un mal. Bien parce que le livre se lit très vite, j'ai dévoré ses 400 pages en une douzaine d'heures, et que intrigues, courses-poursuites et batailles s'enchainent sans répit. Mal, parceque certaines situations ressembles beaucoup a celles déjà affrontés par les personnages.

Dans le premier quart du livre: les sections La Trêve des Larmes, le Prince et l'Archiviste et Premiers Feux posent le contexte suivant la mort du Haut-Roi Erklant II. Cette phase de complots qui prend place avant de la lecture du testament royal, dont le lecteur connait l'issue à l'avance, est très plaisante et permet de découvrir plus en profondeur la géopolitique du Haut-Royaume et les luttes entre les différentes factions.
Il permet aussi de rencontrer le prince Yrdel qui restait au second plan lors des tomes précédents et à qui on s'attache facilement.



La Griffe quant à elle, qui prend place entre les sections déjà citées, est vrai morceau d'aventure dans la plus pure tradition de Pevel.

La seconde partie s'articule autour de trois événements: la Guerre des Trois Princes, une quête de nature personnelle pour Lorn et un remake de la défense de Dalroth.
 de la guerre, on ne verra que peu de choses, une élipse nous transportant directement quelques mois après son déclenchement.
L'ambiance rappellera la partie dédiée au siège d'Arcante du second tome avec de belles réussites: le Rocher Rouge avec les conséquences qu'il entraine pour les personnages, et la Bataille de Darlat, seconde grande bataille de la série.

Les deux dernière sections de la seconde partie: Issern et Dunrath, offrent un nouvel épisode inattendu, héroïque et efficace dont l'influence semble tirée du premier tome par plusieurs aspects.

Le livre se finit par un final apocalyptique, qui laisse augurer le pire. Enfin plutôt le meilleur pour le lecteur.

A noter que Pevel corrige certains défauts que j'avais trouvés au second tome, à savoir l'éclatement des points de vue. le livre, comme dans le Chevalier se concentre exclusivement sur Lorn, ce qui permet de proposer une véritable succession d'aventures menées tambour battant.
Cependant, outre de quelques regrettables et inévitables coquilles, le plus gros défaut est similaire à celui du tome précédant: certaines informations sont répétées d'un chapitre l'autre voire, même à quelques pages d'intervalle, comme si le lecteur oubliait en quelques lignes tout de certaines personnages, ou événements et qu'il fallait lui rappeler constamment. Je note également de légères incohérences par rapport aux autres tomes.
Mais tout cela n'est pas bien grave et n'empêche aucunement le livre de se révéler nerveux, prenant et agréable à lire.

En espérant que l'attente ne soit pas aussi longue jusqu'au tome 4. Normalement prévu pour les imaginales 2019. Je croise les doigts.
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Pour suivre l'évolution de la saga Haut-Royaume, il faut être patient. Ainsi Pierre Pevel s'inspire-t-il du Trône de fer à plusieurs niveaux.

Cette attente n'est certes guère plaisante et facilite l'oubli entre deux volumes (généralement séparés par deux années). Fort heureusement, l'auteur fait fréquemment des rappels en cours de route, ce qui épargne une relecture de l'ensemble des volumes avant d'entamer celle du dernier en date (le quatrième volume est annoncé pour la rentrée 2020, en théorie).

Comme de coutume, il faut reconnaître que les éditions Bragelonne savent bien faire les choses. La première édition est le fruit d'un beau travail : couverture renforcée, mise en image sobre, mais efficace. le papier est également de très grande qualité.

Ce qui nous emporte ici, comme dans tout roman de Pierre Pevel c'est son style : limpide, agréable, simple à suivre et difficile à lâcher. Son propos est particulièrement facile d'accès, d'autant que la mise en page est aérée.

L'intensité de l'histoire monte progressivement en intensité et laisse la place à des séquences intenses, laissées à la fin de l'ouvrage. le final est digne d'un roman de David Gemmel.

L'histoire est ici le prolongement du volume précédent. Tout est annoncé dès les premières pages : il va être question de guerre (au travers de deux grandes batailles) mais pour cela il faut que les intrigues de cour aboutissent… et cela d'une manière ou d'un autre. Même s'il y a quelques surprises, le déroulement de l'histoire est classique et assez prévisible.

Les nombreux personnages qui constituent ici la trame de l'intrigue parviennent également à retenir notre attention : il y a Lorn forcément… mais il n'est pas le seul. Allan, va ici avoir droit à sa propre évolution. de nouveaux personnages feront également leur apparition et d'autres auront le droit à davantage d'attention. Bref l'ennui n'est jamais au rendez-vous.

Outre le côté prévisible de l'intrigue, contrebalancé par les nombreuses ellipses narratives qui évitent de perdre du temps, l'on pourra ici reprocher à l'auteur de ne pas avoir laissé de carte. Cette absence est ici plus sensible que dans les volumes précédents. Mais à défaut, il est toujours possible de suivre ses explications…

Le roi est donc un volume sympathique, qui se lit rapidement, sans prise de tête et qui offrira de belles heures de détente dans le Haut-Royaume…
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