Citations sur Les lames du Cardinal, tome 2 : L'alchimiste des Ombres (29)
Les légendes ont toujours réponse à tout.
Après l’intelligence et la beauté, ce qui la qualifiait le mieux était son absence de scrupules. Elle était vénale et ses services, excellents, se payaient fort chers.
L’Alchimiste comprend aussitôt à qui il a affaire. Il comprend également qu’il est pris au piège dans ce manoir qui ne résistera pas longtemps à un assaut.
Il tourne subitement la tête vers le coffret resté près de la paillasse.
Trois flasques de jusquiame dorée.
De quoi tuer un homme.
Et réveiller un dragon
Saint-Lucq allait devant parce qu’il entendait et voyait mieux que le commun des mortel, communs des mortels auquel il n’appartenait pas d’ailleurs.
C'était bien le petit dragonnet qui approchait à grands et vaillants mais maladroits coups d'ailes, trop fatigué sans doute pour maintenir l'enchantement permettant à son corps de devenir translucide. Alessandra n'en avait cure, cependant. A cet instant, il lui importait seulement que Charybde soit en vie et, oubliant toute prudence, elle ouvrit la fenêtre pour recevoir le dragonnet dans ses bras.
Depuis l'orée des bois, un élégant gentilhomme observe le manoir et les quelques lueurs qui le hantent. Ombre parmi les ombres sous les ramures, il se tient bien droit, les jambes légèrement écartées, un pouce passé dans la boucle du ceinturon et une main en conque sur le pommeau de l'épée. Grand, bel homme, jeune encore, il se nomme François Reynault d'Ombreuse.
Aujourd'hui, selon toute vraisemblance, il aura tué un dragon ou un dragon l'aura tué.
C'est l'heure fragile avant l'aube, celle des derniers calmes et des nouvelles brumes, quand le matin n'est qu'une promesse blafarde à la lisière de la nuit.
- D'abord tu vas écouté, dit-il d'une voix calme. Ensuite tu vas réfléchir. Et efin tu vas parler... Ne parle pas avant d'avoir réfléchit et, surtout, ne parle pas avant d'avoir écouté. Est-ce entendu ? Tu peux répondre.
C'est l'heure fragile d'avant l'aube, celle des derniers calmes et des nouvelles brumes, quand le matin n'est qu'une promesse blafarde à la lisière de la nuit. Aux confins de l'Alsace et la Lorraine, à l'entour d'un manoir solitaire, un voile de rosée recouvre déjà la campagne. Et cependant que de longs nuages déchirés paressent dans un ciel piqueté d'étoiles pâlissantes, un grand silence règne.Depuis l'orée d'un bois, un élégant gentilhomme observe le manoir et les quelques lueurs qui le hantent. Ombre parmi les ombres sous les ramures, il se tient bien droit, les jambes légèrement écartée, un pouce passé dans la boucle du ceinturon et une main en conque sur le pommeau de l'épée. Grand, bel homme, jeune encore, il se nomme François Reynault d'Ombreuse.
Aujourd'hui, selon toute vraisemblance, il aura tué un dragon ou un dragon l'aura tué.
Ce qu'il n'aurait sans doute pas fait s'il avait su qu'il mettrait ainsi le nez dans la...
-Merde.