Quel stimulant alors, pour mettre de plus en plus le Christ en nous, pour nous « désindividualiser » et que ce soit le Christ qui travaille en nous.
Et les âmes ne se trompent pas : elles ont, je pourrais dire, des antennes, pour prendre les ondes du Christ en nous.
(page 159)
Personnellement, puis-je vous confier que je ne fais jamais autant de… contemplation qu’en pleine agitation de mon dispensaire. « J’étais malade et vous m’avez soigné », alors la chair souffrante de ces malades, c’est la chair du Christ que j’ai le bouleversant honneur et le bouleversant bonheur de toucher. J’appelle cela faire de la présence réelle.
(page 167)
Oui, toujours plus de simplicité avec le bon Dieu.
On n’est jamais assez simple avec lui, on n’est jamais assez enfant avec le bon Dieu.
Quand on est devant lui, ne plus penser qu’à lui…
(page 73)
C’est beaucoup plus notre vie que nos paroles qui montre le Christ aux autres.
(page 153)
« Il y a de tout », comme l’on dit, dans ce qui vous agite : ce qui est du Christ et ce qui est du tentateur. Les choses sont ainsi : quand le Christ nous parle « l’Autre » ne tient pas en place de jalousie. Ce trouble qui est en vous, c’est de lui. Il veut parler bien fort pour couvrir la voix du Maître qui a quelque chose à vous dire.
(page 32)
Ce n’est pas nous qui choisissons la manière dont nous rencontrons le Christ.
C’est Lui qui vient à nous, c’est Lui qui nous prend.
(page 13)
Il est en vous comme un germe, comme une promesse d'être, comme un désir d'être. Et pour que le Christ qui est en vous germe, désir d'être, promesse d'être ne soit plus simplement cela mais soit réalité, pour que le Christ soit vous en vous, il n'y a qu'une chose qui vous est demandée, c'est que vous, vous ne soyez plus. (page 59)