AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Et si c'était possible ? (11)

Elle connaissait plutôt bien l’anatomie humaine. Ce qui se passait dans sa poitrine n’avait rien à voir avec une crise cardiaque. Quand il l’avait appelée, son cœur s’était mis à gonfler démesurément, au point de compresser ses poumons. Elle fixait le téléphone, le souffle coupé, avec cette masse brûlante qui brûlait et battait comme un tambour, et aucun médecin n’avait jamais parlé de ce phénomène.
Je suis amoureuse, conclut-elle en pressant sa paume sur son cœur affolé.
Commenter  J’apprécie          30
Quand elle passa son bras sur le dossier, son débardeur remonta un peu, laissant voir quelques centimètres de son ventre, l’ombre de son nombril. Il sentit le désir naître en lui, non pas dans son entrejambe privé de sensibilité, mais au bout de ses doigts, qui brûlaient de soulever le tissu pour en découvrir davantage.
Commenter  J’apprécie          30
Ça ne devrait pas l’empêcher d’être poli...Il ne devrait pas présumer que les gens lui pardonneront sa grossièreté parce qu’il est célèbre. Ou handicapé.
Commenter  J’apprécie          30
Difficile d’avoir une vie sentimentale quand on n’a même pas sa propre chambre.
Commenter  J’apprécie          30
Nathan se colla à la porte-fenêtre de son balcon, distrait un moment de ses idées noires par le spectacle de la nature. Il avait toujours aimé la sauvagerie de ces montagnes, le mélange poignant de beauté et de danger. L’éclair zigzaguait entre les crêtes, dont il découpait les formes acérées. Le tonnerre roulait pratiquement en continu. Son fracas se répercutait dans la vallée, renvoyé en écho d’un versant à l’autre.
Puis la pluie se mit à crépiter contre les vitres. De lourdes gouttes qui s’écrasaient sur le balcon, rebondissaient jusque dans la rue, en contrebas. Une odeur de poussière montait du pavé chaud lavé à grande eau. Nathan baissa les yeux et découvrit une femme, arrêtée devant la porte de l’immeuble d’en face. Que faisait-elle ? Pourquoi n’entrait-elle pas ?
La tête dirigée vers le ciel d’orage, elle fermait les yeux et laissait la pluie couler sur son visage, avec un demi-sourire satisfait. L’eau plaquait son T-shirt blanc sur son buste, et il devinait la forme de son soutien-gorge plus foncé, le galbe de sa poitrine. Un jean délavé sur de longues jambes. Ses cheveux dégoulinaient, noirs et longs, sur ses épaules.
Il la contempla un moment, cette jeune femme qui s’abandonnait à la pluie dans une vision à la fois érotique et innocente, puis il la reconnut. Elle tenait un trousseau de clés à la main et s’appuyait contre la porte de l’immeuble. C’était sa nouvelle voisine, même si elle ne portait pas ses lunettes de chouette ce jour-là. Elle avait un visage fin au teint doré, avec un petit menton têtu, levé vers le ciel, et de hautes pommettes qui soulignaient ses yeux exotiques. Un arc élégant de sourcils noirs, des cils épais, des paupières étirées vers les tempes…
Alors, il vit le logo de la thalasso sur le sac de sport qu’elle avait jeté sur son épaule, et tout s’ajusta dans son esprit. La voisine mal garée, la masseuse sensuelle, et cette belle femme qui semblait goûter une volupté inconnue sous la pluie n’étaient qu’une seule et même personne : Emma.
Commenter  J’apprécie          20
- J'essaie de comprendre ! protesta-t-elle. Mais ça ne m'empêche pas de me sentir inutile, et rejetée. Et si je travaillais dans un restaurant, je n'aurais pas le droit de faire la cuisine pour toi ? Ou bien si ? C'est vraiment injuste !
Commenter  J’apprécie          10
Les hommes étaient tous des phobiques de l’engagement.
Commenter  J’apprécie          10
Emma s’efforçait de respirer calmement, en espérant faire ralentir les battements de son cœur. Il tambourinait si violemment dans sa poitrine qu’il lui semblait résonner dans toute la pièce. Elle regretta de ne pas avoir mis une musique douce, mais en même temps, elle appréciait pleinement l’intimité qui lui donnait ce silence.
Elle s’obligea ç faire le vide dans son esprit et à chasser toutes les pensées déplacées que suscitait la vision du corps presque nu de Nathan, allongé sur sa table de massage. […] Nathan poussa un grognement approbateur quand elle se déplaça pour recommencer les mêmes soins du côté gauche.
Puis il n’émit plus le moindre son, et elle finit par conclure qu’il s’était endormi. C’était plutôt flatteur, le signe qu’il se décontractait suffisamment entre ses mains pour lui confier son corps.
Commenter  J’apprécie          00
C’est facile de sourire quand tout vous réussit.
Commenter  J’apprécie          00
Le chagrin des enfants était palpable, tout comme leur affection, leur admiration.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (127) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Amants de la Littérature

    Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

    Hercule Poirot & Miss Marple
    Pyrame & Thisbé
    Roméo & Juliette
    Sherlock Holmes & John Watson

    10 questions
    5270 lecteurs ont répondu
    Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

    {* *}