C'est cru, c'est violent, c'est trash; ça se lit vite, ça va vite se faire oublier.
Ça, c'est "
Joueuse ".
Un mélange de bons samaritains, de voyous, de soulards, de tricheurs, de violeurs, de justiciers, le tout sur fond de parties de poker.
Un peu lassée de suivre toutes ces descriptions des joueurs vicieux, de "soudards des jeux de cartes", qui s'accumulent au fil des pages.
Ok, Maxine a pour objectif de se venger d'un traumatisme et pour cela, elle cherche à se motiver, ou plutôt se détruire ??, en jouant avec des partenaires plus que louches dans des arrières salles de troquets de quartiers craignos. Et forcément, à côtoyer de tels gentlemans, la partie se termine sous les insultes et les coups voire les balles de révolver.
Même chose pour Zack et Baloo, chacun ayant un traumatisme à exorciser.
Mais j'ai fini par friser l'overdose de ces bastons.
Cette histoire de vengeance d'un acte horrible, à force de tourner autour du pot en agitant des personnages plutôt caricaturaux, du black costaud qui ne réfléchit qu'avec ses poings au beau gosse de service, en passant par la case sensibilité avec un enfant pas comme les autres et qui est en souffrance, m'a peu convaincue. Trop tirée par les cheveux.
Si on ajoute à tout ceci un livre qui s'est décomposé entre mes mains ( pb de colle, de reliure ?? ) , je passe sans état d'âme à la lecture suivante.
C'est bien dommage car la lecture du résumé était très alléchante.