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Critique de traversay


Après le pays des phrases courtes qui a été bien accueilli en France, il était logique que son (excellent) éditeur, le bruit du monde, complète notre connaissance de l'oeuvre de l'autrice danoise Stine Pilgaard avec la traduction de son tout premier roman, publié en 2012 dans son pays, Les monologues d'un hippocampe. le roman ressemble à une autofiction, centrée sur une jeune femme qui ne se remet pas d'un chagrin d'amour. Mais c'est avec un humour constant, et une certaine philosophie de l'existence, que le quotidien du personnage nous est conté, au contact d'un certain nombre de proches, plus ou moins compatissants à son désespoir. Ils sont tous plutôt pittoresques : le père, la mère, la meilleure amie et le médecin, et leur portrait ne manque pas de pimenter un livre agréable, qui ne prétend pas à une ambition démesurée, tout en analysant avec verve un spleen existentiel et un désir d'être aimé(e) par chacun(e) partagé. Un monologue, cependant, reste un exercice risqué et Stine Pilgaard a beau essayer de donner du rythme à son récit, ce dernier n'échappe pas à certaines redites qui rendent sa lecture moins fluide qu'espéré.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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