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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le deuxième opus des nuits nantaises confirme avec plaisir l'impression que m'avait faite Carl Pineau avec l'Arménien.

Nous nous retrouvons donc a nouveau à Nantes mais dans les années 90. Dario d'origine sicilienne est accusé du meurtre d'une albanaise sulfureuse retrouvée dans le coffre de sa voiture.

Si dans l'arménien j'avais tout de suite aimé le personnage principal, ici c'est complètement différent. L'auteur prend le parti pris de garder une certaine distance avec Dario.

L'intrigue est une fois de plus très maitrisée, très travaillée, ainsi que les personnages. Il y a dans les romans de Carl Pineau un côté psychologique très prenant en plus du policier. Et puis on se rend vite compte que l'auteur a été très malin dans sa façon de mener l'intrigue, ainsi que par l'originalité de certains éléments

C'est sans oublier la plume très agréable et complètement addictive de l'auteur. J'aime quand les pages tournent toutes seules.

J'ai hâte de voir ce que va faire l'auteur dans les années 90, car je suis assez surprise de voir une telle différence entre ses deux premiers romans.. en fait je m'attendais a quelque chose de plus proche de l'Arménien, mais je suis complètement conquise par ce deuxième volet…. je garde un oeil sur l'auteur qui nous promet encore du très bon dans les années a venir.
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J'ai eu le plaisir de découvrir la plume de Carl Pineau avec l'arménien son premier roman, dans lequel il faisait le pari de nous embraquer dans les années 80, avec une ambiance palpable et tellement bien retranscrite.

J'attendais impatiemment la sortie du second volet des nuits nantaises, mais j'avais une pointe d'appréhension, quand à la direction que l'auteur allait prendre. J'avais, en effet, un peu peur que le Sicilien soit un copié-collé de l'arménien.

Pour ceux qui ne l'auraient pas lu, l'arménien était une immersion dans le monde de la nuit, avec cette liberté qui prédominait au début des années 80, avec sexe à gogo, sans protection… Les évènements majeurs des années 80, étaient le fil directeur… L'élection de Mitterrand… La chute du mur de Berlin… La découverte du Sida et surtout l'impact que cela allait avoir sur les relations sexuelles, la prise de conscience du danger des MST… Mais surtout la transcription de la vie des jeunes de cité et la seule échappatoire qu'ils trouvaient en dealant, la place qu'ils avaient du mal à se faire dans ces années « touches pas à mon pote » et le racisme auquel ils étaient confrontés…

Le sicilien est une suite directe de l'impact des années 80 sur le monde de la nuit, le fil directeur est plus ténu, mais il demeure bien présent… le sida est passé par là, le sexe prend une place moins importante, enfin, on se protège… Mais les trafics en tout genre ont pris de l'essor, au point que les petits malfrats des années 80, sont devenues des pointures…

1995, le monde de la nuit, les nuits nantaises et ses bars louches… Dario, gérant de l'un d'eux, a une réputation à tenir et n'hésite pas à donner de sa personne… King Kong de l'arménien a laissé sa place à Andrei videur moldave…

En une nuit, Dario a fait basculer sa vie du côté obscure, même si ce n'est pas un enfant de coeur, ce n'est pas non plus un voyou. C'est un genre qu'il se donne, un genre sulfureux qui lui permet de cacher ses fêlures… Des fêlures qui font de lui la cible parfaite… Mais pas seulement…

Un coup de queue et tout bascule… Oui, c'est cru, c'est glauque, mais je l'ai trouvé plus soft que l'arménien. A l'image des années 80, l'auteur faisait souffler un vent de liberté sur le premier opus, alors que le sicilien est à l'image des années 90. Des années, sur la réserve, des années de transition, à l'image du monde qui vit une transition avec la chute du mur de Berlin.

Le sicilien, c'est la fin d'une époque et la naissance d'une nouvelle, une atmosphère particulière, propre au phénomène de «fin de siècle».

Le monde est en pleine mutation et c'est la décennie des changements, des évolutions. C'est la naissance de l'ère standardisée où l'être humain, devient quantité négligeable…

Dario, vit une transition et sera touché de plein fouet par la horde de la mondialisation… le monopole de la drogue change de main et les trafics en tout genre sont toujours aussi prégnants, je dirais même plus. Les trafiquants changent de camp et ne se cachent plus… L'héritage est parfois lourd à porter, mais encore plus quand il nous tombe dessus.

Carl Pineau, ne ménage pas ses personnages, et fait ressortir ce qu'ils ont de pire ou de meilleur en eux. L'intrigue est sombre et franchement certaines descriptions à la limite du supportable et le twist final m'a retourné les tripes, comme Dario, j'ai eu envie de crier ma rage. Car malgré le monde dans lequel il évolue, Dario est un homme bon, un homme qui aime et qui ne baisse pas les bras. Toujours à la recherche du bien, profondément humain dans son monde en pleine mutation.

En filigrane, l'auteur n'hésite pas à faire des petits clins d'oeil à l'arménien, mais donne surtout une place prépondérante au flic bourru qui avait fait son apparition dans l'arménien. A l'image du vieux flic, l'instinct prend toute sa place et heureusement, car les preuves qui accusaient Dario étaient suffisantes pour le mettre derrière les barreaux…

J'attendais avec impatience ce roman, et je n'ai pas été déçue. Carl Pineau dépeint avec justesse le monde de la nuit, comme seuls peuvent le faire ceux qui l'ont connu. L'alcool, la musique, la drogue ne font que mettre en exergue la solitude de ces hommes qui se roulent dans la fange, sans jamais perdre les valeurs profondes qui font d'eux des être humains.

La plume de l'auteur est toujours aussi fluide et travaillée, donnant un naturel incroyable au récit, aux scènes d'une violence palpable, et une émotion qui prend aux tripes.

Lauréat 2017 du Prix des Auteurs Inconnus, Carl Pineau, ne fait que confirmer le talent qu'il possède et les éditions Lajouanie ne s'y sont pas trompées. le rythme du sicilien ne fait que monter en puissance au fil des pages qui s'égrainent, et cela pour notre plus grand plaisir.


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J'avais adoré L'Arménien de Carl Pineau, aussi j'attendais, avec impatience, ce deuxième opus de la trilogie des Nuits nantaises. le premier tome se déroulait pendant les années 80, ce deuxième pendant les années 90 et le troisième couvrira les années 2000. Même si l'inspecteur chargé de l'enquête est toujours Greg Brandt, les livres peuvent se lire de manière indépendante.


Dario est gérant de discothèque. Un soir, il est abordé par une jeune Albanaise et succombe à la tentation. Quelques heures plus tard, le cadavre de la jeune femme est retrouvé dans le coffre de la voiture de Dario. Ce dernier est tout de suite suspecté. Il est arrêté après une rixe violente avec des malfrats et est hospitalisé. Tout l'accuse mais Greg Brandt n'est pas du genre à se fier aux apparences. Cependant, il faut vite résoudre cette enquête, car une autre jeune femme a disparu.


Les faits se passent en 1995. Carl Pineau retrace très bien cette époque : les premiers portables que seuls les gens aisés peuvent s'offrir, la peur du sida. La politique internationale a eu pour conséquences de permettre à la mafia russe d'implanter ses trafics.


Dario est le narrateur. Il est parfois difficile de savoir si on peut le croire ou non. Sans être un enfant de choeur, il ne semble pas être un malfrat, et pourtant certaines de ses confidences ou certains de ses actes m'ont fait remettre en cause ces certitudes. Son passé est difficile et j'ai eu envie de le soutenir, même si je n'ai pas aimé toutes ses attitudes. Son portrait psychologique est si poussé que Carl Pineau appuie sur l'ambivalence humaine. Il montre que l'on peut s'attacher à un personnage de qui on doute. Nous sommes sur le fil et attendons les révélations qui nous feront basculer d'un côté ou de l'autre.


La suite sur mon blog...

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Nantes, le 1er octobre 1995. Il y a des soirs où tout part en vrille. le mauvais endroit, le mauvais moment. La mauvaise rencontre. Dario Galati fête son anniversaire sans le fêter : il est derrière son bar, au Château. Trente-trois ans, l'âge du Christ… mauvais présage ? Oui. Car quand elle est entrée dans la boîte, les problèmes ont commencé. Elle, c'est Bleona Oxa, une très jolie Albanaise au sang chaud, fermement décidée à s'envoyer en l'air avec Dario. La chair est parfois faible, et l'alcool aidant… Lorsqu'il reprend ses esprits, rongé par les remords d'avoir trompé Leila, sa compagne, Dario doit rentrer chez lui. Tout lui confesser ? Non, pas maintenant, mais… il n'en aura pas le temps car au matin, il est cueilli par la police qui vient de trouver le corps éviscéré de Bleona dans sa voiture. Bien sûr, tout l'accuse, et lui ne se souvient de rien. Leila, elle, a disparu.

Pour Dario, c'est le début de l'enfer. le milieu de la nuit ne voit naître que peu de véritables amitiés, et il n'a plus que sa tante, qui l'a accueilli et élevé à la mort de son père, pour lui venir en aide. Malgré son âge et sa santé déclinante, la veuve de Bainville a le bras long, le sens de la famille… et un avocat qui lui est dévoué.

Pour l'inspecteur Greg Brandt, c'est une affaire à résoudre. Sans négliger aucune piste. Et quelque chose lui dit que Dario Galati n'est peut-être pas le monstre qu'on pourrait croire… à moins que ?

Avec la verve qu'on lui a découverte dans L'Arménien, premier opus de sa trilogie, Carl Pineau renvoie au turbin un Greg Brandt toujours aussi pugnace, méticuleux, et fidèle à sa propre notion de la justice. Si notre type n'aime pas causer pour ne rien dire, on se fie à ses intuitions, et on reçoit chaque confidence comme une faveur. Aux « nuits nantaises » succèdent des réveils sombres et des journées qui s'étirent sans l'ombre d'une issue heureuse. Dès le premier chapitre – troublant – on s'enfonce dans une atmosphère poisseuse, où l'euphorie des 80's s'est vue remplacée par la méfiance d'une fin de siècle où le sida n'est plus une légende, et où les portables sont encore l'apanage des riches. On se prend d'affection pour Dario, personnage écorché par la vie comme les brosse si bien l'auteur, sans manichéisme et sans autre esbroufe que celle d'être un mec qui en a. Entre insolence et indolence, il fait face à ses détracteurs sans se départir de ses valeurs, celles d'un homme sans racines qui s'est fait, pour ainsi dire, tout seul, en traînant beaucoup de casseroles.

J'attendais ce roman, évidemment. Verdict ? La claque. La bonne grosse claque tant espérée. Une fois encore, Carl Pineau dépeint avec une grande justesse le monde de la nuit – comme seuls le peuvent ceux qui l'ont connu – où sourdent, derrière les beats des platines et les bulles de champagne, la solitude et la mélancolie. Donnant une belle place à l'amitié et à la loyauté, le Sicilien ne s'essouffle pas un instant, les descriptions parlent autant que les personnages eux-mêmes, les dialogues ont ce naturel incroyable qui nous projette au coeur de chaque scène, et le suspense est taillé au millimètre. le grand talent de l'auteur est de réussir à vous faire douter de tout et de tous sans rien dévoiler de son final : ce bouquin (sur)prend (aux tripes) jusqu'à ses derniers mots. Les clins d'oeil à L'Arménien – à Françoise de Juignain, notamment – sont un plaisir de plus, et je peux affirmer sans me tromper que j'ai entre les mains mon polar de l'année, brillant mélange de violence, de nostalgie et d'émotions brutes. Très, très beau parcours pour Carl Pineau, je m'en réjouis pour lui, qui a commencé en auto-édition et est aujourd'hui publié par Lajouanie : vous avez fait le bon choix !

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Dario, soupçonné du meurtre d'une jeune Albanaise dont le corps a été trouvé éventré dans son Espace, est arrêté par la police. Toutefois, l'autopsie révèle que le corps de la jeune femme, tuée d'un coup de couteau planté en plein coeur, a été hissé dans le véhicule de Dario et dépecé après sa mort. Mais faute de preuves concluantes, Dario est relâché, peut-être avec l'arrière-pensée qu'il conduira les enquêteurs au véritable meurtrier.
De nombreuses questions se font jour: pourquoi quelqu'un a-t-il assassiné Bleona, la jeune Albanaise? A quel moment? Quand Dario était évanoui ou après son départ de la boîte de nuit? Quel lien entre lui et cette affaire de meurtre sordide? Et pourquoi, quand il était rentré à l'aube, le manteau de Leïla, sa compagne, était-il mouillé? Où avait-elle bien pu aller en pleine nuit? Pourquoi a-t-elle menti en affirmant être allée à son travail? Et surtout, où a-t-elle disparu?
Abruti de toutes ces questions sans réponse qui ne cessent de le hanter, Dario plonge dans les nuits nantaises où, une fois les honnêtes gens couchés, sévit une faune bigarrée,  à la recherche de Leïla, de l'assassin de Bleona et de réponses...Mais il ne tarde pas à se retrouver dans une mauvaise posture.

Avec ce second roman, au récit plus structuré et au style mieux maîtrisé, Carl Pineau nous offre une intrigue complexe dont les fils s'emmêlent en un canevas ténébreux à souhait. L'enquête est menée en parallèle par Dario, impliqué bien malgré lui mais qui veut des réponses, et par l'inspecteur Brandt. Je vous mets au défi de trouver l'identité de l'assassin...
Le +: l'ancrage dans la réalité grâce à des articles de presse relatant des événements contemporains, et bien réels, de l'affaire relatée dans le Sicilien: "L'acquittement d'O. J. Simpson faisait la Une. Je me suis remémoré la course-poursuite filmée par hélicoptère, diffusée dans le monde entier. Au terme d'un procès retentissant, les avocats payés des millions de dollars étaient parvenus à créer le doute chez les jurés. Sa femme devait se retourner dans sa tombe!" (Page 106).
Le ++: les zones d'ombre du récit: Dario à la recherche d'épisodes douloureux de son passé, les circonstances du décès de son père et son responsable ainsi que les circonstances de l'accident qui a rendu sa tante paraplégique, donnent de l'épaisseur au personnage de Dario en proie à des interrogations sur lui-même: était-il le meurtrier de la pauvre fille retrouvée morte dans sa voiture: "Je m'agitais dans mon lit. le décès de ma tante avait réveillé un monde intérieur qui sommeillait en moi: un psychopathe! Un type capable de dépecer Bleona Oxa et de rentrer dormir. Un pareil monstre existait-il en moi? Un monstre qui aurait tué son père et propulsé sa tante contre un arbre." (Page 186).
A mon humble avis, le Sicilien, dans les semaines et mois à venir, parcourra un long chemin qui, espérons-le, le mènera jusqu'à la reconnaissance de son auteur comme romancier de polar incontournable.
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Je dois dire que j'ai été bluffé par la qualité de l'écriture de l'auteur. Tout est précis, ciselé dans la narration de l'histoire. Dès les premières pages j'ai été happé par ce récit prenant et oppressant dans le milieu Nantais des années 90. Parlons en des personnages  torturés et lumineux à la fois qui me touche au plus profond de mon âme. Merci Carl pour ce magnifique polar.

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L'accroche de Miss Aline
Le corps de Bleona Oxa est retrouvé dans le véhicule de Dario, gérant du bar le Château.  L'inspecteur Greg Brandt prend sa déposition : il confirme avoir eut une relation consentie avec la victime mais elle est partie vivante du bar. Il est rentré vers 6h30 chez lui. le hic : un trou de deux heures où c'est le noir complet. Qu'a-t-il fait ? Aucun souvenir.
A partir de là, les événements vont s'enchainer à commencer par sa petite amie qui disparait.  Suivis d'un passage à tabac en règle par les petits fils du propriétaire du bar. Dario sera « convoqué » chez sa tante : Madame la Juge.  Elle lui demande d'obéir sans poser de question. le problème c'est qu'il s'en pose beaucoup des questions Dario. A commencer par qui peut avoir fait du mal à Leïla (sa petite amie) ?
L'inspecteur Brandt à l'air de le croire. Il veut même l'aider.
 L'intrigue est rythmée, pleine de rebondissements.  Toutefois,  l'auteur prend le temps de poser les choses. On  visualise le schéma général de l'intrigue. Pour autant, des zones d'ombres apparaissent. Tout ne semble pas aller de soi dans mes déductions de lectrice.
Les personnages, pour certains, attirent ma sympathie, mon empathie. Ils sont bien campés dans leur contexte avec une profondeur, une épaisseur. Dario  narrateur et Brandt en « soutien ».  L'enquête est menée en second plan. Dario occupe le devant de la scène.
Ce deuxième opus des Nuits Nantaises 90's est bien  dans son époque : le francs que vit ses derniers instants, le sida, etc.  Ce roman est en « forme » de poupées gigognes. On pense trouver la solution, d'une moins une partie de la réponse, et hop l'auteur nous dévoile quelque chose d'autre. Et ainsi de suite… La fin est inattendue parce que l'auteur a pris soin de capter ton attention ailleurs. Cette fin pourrait-elle être autre ? A vous de le découvrir…
Un très grand merci à Carl Pineau pour sa confiance renouvelée avec ce SP.
Bonne lecture.
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Un excellent policier qui se dévore de rebondissement en rebondissement. le cocktail est aussi réussi que ceux de Dario, le héros barman : des personnages très denses et attachants, un fond d'histoire criant de vérité grâce aux recherches de l'auteur qui fournit de nombreux détails, du rythme, du frisson, pas de temps mort : tout y est. Peut être un peu "too much" parfois dans les coïncidences et la naïveté du héros mais ça passe très bien, tellement le récit est fluide et maitrisé.
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Second roman de l'auteur que j'attendais avec impatience ayant lu "L'arménien", qui avait été une belle surprise. Roman policier, voire plus, ce titre est le deuxième opus des "Nuits nantaises" qui sera une trilogie.
Nous sommes toujours à Nantes et ses alentours pour une enquête très complexe dans les années 90. Tout accuse Dario avec le premier meurtre assez particulier, mais les directions que va prendre cette intrigue seront multiples. Les origines siciliennes y sont pour beaucoup, la mafia, la drogue, les filles, le sexe, l'argent… Mais cela fait-il de Dario le seul suspect…
Au bout d'une attente stressante et captivante, le dénouement sera à la hauteur de mes désirs puisque je n'ai rien vu venir.
Cette histoire m'a passionnée et frustrée. Frustrée car je voulais connaître la fin et que l'auteur a su maîtriser la trame de son récit jusqu'au bout, et frustrée aussi, car je savais qu'une fois fini je ne serais plus dans l'addiction de cette lecture qui m'a énormément transportée. Et lorsque je me sens frustrée lors d'une lecture c'est que je suis entièrement "addicte" à celle-ci.
Le plus : j'aime beaucoup les romans que les éditions Lajouanie propose ainsi que leurs couvertures. Sachez que l'on n'est pas obligé d'avoir lu le premier mais que je le recommande quand même car il est excellent aussi. Merci du fond du coeur Carl pour cette lecture.
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Nantes - 1995 - Une jeune albanaise est retrouvée éviscérée.
Le principal suspect: Dario, gérant d'une boîte de nuit.
Pas facile de paraître innocent quand on a eu une aventure d'une nuit avec la victime et que celle-ci a été découverte dans votre voiture.......

Après m'avoir séduite avec " L'Arménien", Carl Pineau réitère avec " le Sicilien".
Certains écrivains ont un don pour faire d'une histoire apparemment banale un récit qui tient en haleine d'un bout à l'autre.
L'auteur est de ceux-là, grâce un petit plus indéfinissable qui devient sa marque de fabrique.
Il plante le décor dans les années 90 avec son lot de faits historiques: le sida, les dernières années du franc, la fin du pacte de Varsovie qui va permettre aux mafieux russes d'étendre leur territoire en Europe etc......
Le pauvre Dario, à qui on s'attache d'emblée va en voir des vertes et des pas mûres en tentant de dénouer l'écheveau qui pourrait l'innocenter.
Sans être un héros, il a pourtant le cuir dur face à des méchants très très méchants mais garde son sens de l'humour.
Carl Pineau brouille les cartes en misant sur les apparences trompeuses.
On devient parano en essayant de savoir à quel protagoniste on peut finalement se fier.
J'arrête de blablater, mais un conseil, foncez vous procurer cet excellent polar.
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Thème : Nuits nantaises, tome 1 : L'Arménien de Carl PineauCréer un quiz sur ce livre

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