Le passager

Avec cette bande dessinée, Cyrielle Pisapia nous dévoile le quotidien d'une jeune femme atteinte d'une maladie auto immune, la Sclérose en plaques.
On y découvre alors Alex, qui un jour comme un autre ressent des fourmis dans le bras. Rien d'étrange à première vue, mais pour elle, ce n'est que le début d'une longue série. On suit alors Alex de médecins en examens, et l'auteure nous dévoile les craintes, les doutes, l'attente, le traitement et ses effets secondaires. Alex doit redécouvrir son corps et ses sensations qui l'accompagnent.

J'ai particulièrement apprécié cette manière d'illustrer les symptômes et la SEP en elle-même, qui devient alors un personnage à part entière, rejoignant la vie de ce jeune couple. Un invité parfois discret mais attendant le moment opportun pour surgir avec son armée de fourmis, d'éclairs et de vibrations. Alex et son compagnon vont apprendre à vivre avec ce passager tant redouté, mais ça ne les empêchera pas pour autant de continuer à construire leur famille. Et je retiens particulièrement à quel point le fait d'être entouré et aimé peut grandement aider dans ces périodes difficiles. Un message que l'auteure illustre à merveilles dans ces pages faites de sourires et de tendresses.

Pour ma part, c'est un coup de coeur ! Cette lecture révèle le quotidien en compagnie d'une maladie qu'on ne voit pas mais qui est pourtant bien présente. Et qui rappelle aussi que la vie nous offre de beaux moments pour combattre les maux qui nous traversent. Je vous la conseille grandement !
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Coup de coeur pour ce roman graphique ! Les planches sont magnifiques et viennent apporter beaucoup d'intensité au texte. L'autrice nous livre avec pudeur son parcours face à la SEP au fil des années, depuis la découverte de la maladie, en passant par certaines phases de sa vie. J'ai appris énormément sur la SEP, peu abordée dans la littérature. Un récit particulièrement touchant que je conseille !

Étant anciennement soignant en établissement médicalisé, j'ai pu rencontrer et prendre soin de personnes atteintes de Sclérose en Plaques.

Seulement, je ne les ai côtoyés qu'au moment où l'annonce de la maladie appartenait au passé. En cela cette Bande dessinée m'a beaucoup interpellé et fait de l'oeil. Je trouvais cela extrêmement intéressant de découvrir les symptômes annonciateurs ainsi que le parcours médical débutant, l'annonce de la maladie...

J'ai trouvé les dessins fabuleux, les personnages géniaux et attachants. C'était une bande dessinée tellement vivante et vraie !

Vrai car il ne s'agissait pas d'envoyer un faux message de fin tel que "j'ai la maladie mais j'ai accepté à 100% et je me sens bien" ( car ce n'est pas le cas dans la réalité pour les personnes atteintes dans 99% des cas ).

L'acceptation de la maladie ne veut pas nécessairement dire : "j'adore ma maladie". Cela veut tout simplement dire que l'on accepte de vivre avec les hauts et les bas car on n'a malheureusement pas le choix.

La résilience arrive alors quand, en acceptant notre condition, nous essayons d'aller de l'avant avec la maladie. En ayant conscience que tout ne sera pas rose.

Je vous invite grandement et même vivement à découvrir cette BD.

Au-delà de la découverte de la Sclérose en Plaques, c'est une histoire initiatique qui nous plonge dans le quotidien et la psychologie d'une personne qui voit sa vie bousculée et parfois son état se dégrader petit à petit.
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Le passager est un témoignage. Une mise en lumière. Ce graphique si bien construit met en avant une maladie invisible : la sclérose en plaques.

Alex qui approche de la trentaine voit son corps lui crier des symptômes. Elle ressent des sensations alors étrangères jusqu'à présent. Alex a cette chance d'être entourée par des médecins dans son cercle familial.

Ça va être le début des questionnements, des examens, de la peur, des doutes, des incompréhensions. le début du mot, du nom donné à ce qu'elle a. La maladie. L'acceptation. le soulagement. L'épreuve. le parcours.

Vivre avec la maladie et l'accepter. Ce graphique me donne de l'espoir dans mon cas personnel. J'aimerai être si bien accompagnée. le parcours d'Alex donne de l'espoir.

J'ai eu la chance de rencontrer Cyrielle en décembre. Un échange qui m'a ému. Merci pour ce graphique si bien mené avec des illustrations touchantes.

Je ne peux que vous le conseiller.

Ce que j'aime particulièrement avec les éditions Leduc Graphic c'est la diversité des thèmes abordés.

Celui-ci n'y déroge pas, on a un thème poignant superbement traité. C'est honnête, bienveillant, percutant, touchant.

Le thème de la SEP (sclérose en plaque) est un thème que je ne connaissais pas abordé en littérature donc c'était une totale découverte pour moi et j'ai beaucoup aimé en apprendre plus. Tout y est décrit : l'apparition des symptômes, le diagnostic, le quotidien, les douleurs, les rendez-vous médicaux, l'acceptation, la vie avec.

Ce qui en fait sa richesse ce sont les illustrations. J'y ai été très sensible.

Bien que le thème fasse part de la maladie, de la douleur, d'un quotidien peu facile, j'ai trouvé ce roman graphique très lumineux et empli d'espoir.

Cette BD qui me faisait de l'oeil depuis un moment ! Enfin je l'ai lue et j'ai beaucoup aimé.
La façon dont la maladie est traitée... de façon honnête et en même temps avec tant de positivité.. Un bel exemple !
Le dessin est super. On se laisse prendre dans l'histoire et on la dévore d'une traite !

Cette BD est un COUP DE COEUR !

Étant atteinte d'une Maladie de Crohn (une maladie auto-immune comme la sclérose-en-plaques mais qui atteint le tube digestif), cette histoire autobiographique a fait résonance. Bien que le Crohn soit "moins grave", c'est également une maladie invisible et agissant en poussées. le quotidien n'est pas toujours simple à gérer.

Cyrielle Pisapia décrit parfaitement bien les différentes phases d'inquiétude :
- L'arrivée des premiers symptômes de la maladie, lorsque l'on ne sait pas encore ce que c'est mais que l'on a, tout de même, une petite idée.
- L'annonce de la maladie redoutée.
- La mise en place du traitement et donc l'aménagement, accessoirement, de son quotidien car tous les traitements ont leurs effets secondaires « très sympathiques », si je puis dire…
Et elle décrit avec douceur l'après :
- L'acceptation de la maladie,
- Et comment vivre avec elle… Car, ne l'oublions pas, les rêves et les projets d'avenir sont toujours là et prêts à être réalisés.

Dans cette BD, la sclérose-en-plaques est illustrée par un petit reptile tout mignon (le passager). Ça m'a fait beaucoup rire car j'imagine mon Crohn ainsi. C'est mon petit colocataire indésirable comme je l'appelle souvent mais comme il fait partie de moi, alors, je le rends "mignon".
Elle met également l'accent sur le fait que cette maladie est invisible et par conséquent, les personnes qui nous entourent (proches ou non) ne se rendent pas toujours compte que nous souffrons. Et parfois c'est très dur, on peut avoir tendance à se refermer sur nous-même.

Ce roman graphique est un coup de coeur car j'avais la sensation que Cyrielle Pisapia décrivait une partie de ma vie (avec des douleurs tout autres mais le fond restant le même). Tout faisait écho, certains passages m'ont donné les larmes aux yeux car j'avais la sensation de revoir ce que j'avais vécu.

Bravo et merci pour ce magnifique ouvrage qui décrit parfaitement bien la sclérose-en-plaques et ses enjeux. C'est un témoignage sincère et pur qui pourra aider beaucoup de personnes atteintes de cette maladie ou d'une autre maladie auto-immune.
Les dessins sont doux, les couleurs également et par moment, elles sont audacieuses et très représentatives de la situation vécue.

Je suis vraiment heureuse d'avoir lu et eu entre mes mains cette BD très intime, engagée et utile. J'espère qu'il y en aura d'autres qui suivront.
Merci également à Leduc Graphic de nous permettre de lire de belles histoires vraies.
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Encore une belle réussite de la collection Leduc Graphic.

Dans cette BD, on découvre le combat d'Alex contre la sclérose en plaques : ses premiers symptômes, son diagnostic, les RDV à répétition chez différents médecins, le traitement ... et aussi la honte de ne pas réussir à tout gérer.

Une BD super bien faite, qui évoque notamment le fait de parler de ces maladies invisibles, autour de soi ou dans son quotidien quand des crises arrivent.

J'adore le style de Cyrielle. C'est coloré, c'est beau & j'aime beaucoup l'idée d'incarner cette maladie avec ce petit animal qu'il faut apprendre à apprivoiser.

L'envoi, par les éditions Leduc du roman graphique de Cyrielle Pisapia, m'offre la possibilité de vous parler du handicap invisible.

Dans cette bande-dessinée engagée, on suit Alex, proche de la trentaine, qui minimise les premiers symptômes de la sclérose en plaques. Elle pourrait laisser la douleur prendre toute la place dans sa vie en refusant de cohabiter avec le petit reptile qui, par le dessin, représente la maladie. L'auteure témoigne : comme la personne décrite ici, Cyrielle décide de prendre acte de l'événement traumatique de manière à ne pas vivre dans le malheur et à pouvoir se reconstruire. Je souligne avec force que l'ensemble uni que forment Alex, son mari, et leurs enfants est vraiment beau à voir.

L'illustré, dont la préface a été écrite par Charlotte Tourmente, est attrayant. le style de Cyrielle Pisapia est moderne. Elle a créé une palette de couleurs qui peut vous paraître audacieuse mais qui, en plus de donner une belle énergie, fonctionne très bien.

Ce livre explore un sujet de santé que je connaissais mal. Depuis que j'ai fait cette lecture utile, je me demande quel animal pourrait incarner mon handicap moteur.

Je suis quelqu'un qui butine quand je vais en médiathèque. Je butine souvent dans les bandes dessinées d'ailleurs. Pour celle-ci, j'ai été attiré par les dessins en premier. le sujet de la maladie n'est pas joyeux certes, mais par la bande dessinée, il est possible de faire passer des informations plus facilement.

Ce récit traite de la sclérose en plaques et du parcours d'Alex. La maladie tombe d'un coup, sans prévenir et tout le monde doit s'adapter.

C'est un beau récit et qui m'a appris énormément de choses sur cette maladie. Je n'en connaissais que le nom et le fait que c'était une maladie très incommodante.

L'incarnation de la maladie par la petite salamandre donne un côté moins catastrophique au récit. Et j'ai aussi beaucoup aimé la dernière planche qui montre que l'on peut toute de même choisir comment vivre sa maladie et comment la dompter.