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Critique de gloubik


J'ai pas aimé ! Je dirais même plus. J'ai détesté. Et cela pour plusieurs raisons. Mais mon point de vue est à l'image de ce court roman : kaléidoscopique. Et je ne sais pas ce qu'il en pour vous, mais quand je regarde au travers d'un kaléidoscope, je vois un ensemble d'éléments colorés, très jolis, mais qu ne me permettent pas de me faire une idée du paysage que j'observe ainsi.


Voilà mon premier ressenti. Passons maintenant à l'explication.

Sur le rabat de devant, l'éditeur a conclu par ces mots : ...fresque humaniste flamboyante, manière de chaînon manquant entre la Ursula K. le Guin de l'Ekumen et le Iain M. Banks de la Culture...

Le mot flamboyant fait référence à l'éclat d'un beau et lumineux coucher de soleil ou d'un feu de bois vif et clair. Mais avec ce texte, j'ai plutôt eu l'impression d'avoir affaire à, tout au plus, des braises à patate... des braises parfaites pour cuire des pommes de terre sous la cendre. Vous ne connaissez pas ? Essayez. Vous verrez. C'est extra. Bref pas de flamboyance juste un rougeoiement.

La comparaison avec deux grands noms de la SF ne me parait pas plus pertinent. Je n'ai pas lu assez de l'oeuvre d'Ursula K. Le Guin (En fait, un roman et, peut-être, quelques nouvelles) pour faire la comparaison. Par contre, ayant lu tout ce qui est disponible en français du cycle de la Culture de Iain M. Banks, je me permets de dire, que Rossignol n'a rien à voir. Donc Monsieur l'éditeur, — ou dois-je vous rebaptiser M. le bonimenteur ? — la prochaine fois que je m'intéresse à l'une de vos productions, je la fuirai si vous essayez de la fourguer avec ce genre de sentence.

Bon, maintenant que j'ai établi que, selon mes critères, cette oeuvre littéraire est un kaléidoscope sans flamboyance, il est sans doute bon que j'explique un peu plus pourquoi.

J'ai failli abandonner cette lecture deux fois. Dans le premier quart parce que je trouvais qu'il ne s'y passait rien d'intéressant. le journal intime d'une gamine de banlieue tout au plus. Et dans le dernier quart, parce que, à l'opposé, les événements nous tombent dessus sans qu'on ait eu le temps de comprendre pourquoi.

Tout, ou presque, ce passe dans une station spatiale constituée d'un agglomérat de vaisseaux spatiaux de toutes origines, véritable laboratoire sur les capacités des différentes races « intelligentes » de la galaxie à vivre en harmonie — C'est pas gagné. Cette installation est une utopie qui semble destinée à perdurer. Mais là, comme avec l'oeuvre de Jean-Paul Sartre, le diable et le bon dieu, elle a toute les chances de cafouiller. Surtout ! il ne s'y passe pas assez de choses intéressantes pour le lecteur. Et tout à coup nous voilà plongés en pleine guerre civile ! Sans transition... ou à peine.

En fait. Plusieurs heures après avoir achevé ma lecture et pris le temps de réfléchir à ce que j'allais en dire, j'ai vraiment identifié ce qui fait que cela ne me convient pas : extraits de ce qui pourrait être une autobiographie racontés dans le désordre. On passe d'un souvenir d'enfant à une situation présente, puis à un souvenir de jeunesse, pour revenir à un événement présent. Sans qu'à aucun moment il y ait tous les éléments permettant de comprendre la trame générale. Et en ça, c'est très loin de l'oeuvre de Iain Banks.

En bref : Premier et probablement dernier essai de lecture de Audrey Pleynet. On ne m'y reprendra plus.
Lien : https://livres.gloubik.info/..
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