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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Audio livre : VOolume – Lu par Loïc Richard : 7h03

J'ai fini cette lecture audio une fois de plus enchantée par la prestation de Loïc Richard ! Un roman de science-fiction qui s'inscrit dans la réalité et les possibilités offertes par les imprimantes 3D mais comme dans tout roman dystopique qui se respecte, il y a obligatoirement ceux qui dirigent et profitent et d'autres, pour certains, les sans nom, sans grade, corvéables !

Un jeune ingénieur, relativement naïf ; un acteur sur le retour qui se veut altruiste ; un ouvrier violent, cruel et sans vergogne ; Eva, manipulatrice et attirante et la publicité omniprésente qui dirige tout et tout le monde !

Pour être honnête j'ai souvent été perdue dans cette histoire et je reconnais ne pas avoir tout compris, bien qu'ayant fait quelques retours mais c'est un exercice plus difficile en audio que sur papier ! Mais j'ai quand même apprécié l'histoire dans sa globalité parce que la manipulation, les mensonges et l'avidité sont et seront toujours d'actualité.

#Printeurs #NetGalleyFrance

Challenge Mauvais Genre 2022
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Nellio, jeune ingénieur spécialisé dans l'impression 3D, tombe sous le charme d'Eva pour un projet secret. On suit également un ouvrier surnommé 689, qui semble être froid et calculateur. Mais la vérité n'est pas vraiment ce qu'elle parait être, surtout quand c'est la publicité qui contrôle tout.
Pas évident de suivre Nellio, il rencontre plein de personnes après avoir croisé la route d'Eva. Elle va changer sa façon de voir le monde... La publicité est omniprésente et la technologie future aide à sa propagation : par lentilles connectées, panneaux etc. Heureusement le sujet est traité avec beaucoup d'humour (parfois un peu noir) parce que ça fait un peu flipper (même si on est en plein dedans). J'ai eu du mal à comprendre 689, un personnage très antipathique.
On sent la construction en épisodes avec la narration un peu hachée mais ça ne m'a pas empêché d'aimer ce récit original, bien servi par le narrateur Loïc Richard. Sa voix est très agréable pour raconter les aventures de Nellio. (ne me demandez pas pourquoi j'ai parfois pensé à la série Kaamelott !)
Peu de temps morts, on ne s'ennuie pas même si on a un peu de mal à s'y retrouver avec les différents fils conducteurs de l'histoire.
#Printeurs
#NetgalleyFrance
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Printeurs est un roman de science-fiction de Ploum (alias Lionel Dricot), sorti dans la collection Ludomire de PVH éditions en novembre 2020. Initialement publié sous forme de feuilleton sur son blog, le texte a été passablement retravaillé et harmonisé en vue de sa nouvelle édition.
Je découvre ce roman, grâce à NetGalley, dans sa version audio lue par Loïc Richard.

Je ressors enchantée de cette audio-lecture, un peu comme après les visionnages et re-visionnages des films de la série Matrix… C'était super, mais je n'ai pas tout compris ! En effet, il y a des geeks dans mon entourage, mais je ne fais pas partie du groupe, et l'installation d'impression 3D qui occupe le bureau d'une de nos chambres à donner, me pose surtout des problèmes d'entretien car il est hors de question que j'y touche quand je fais le ménage…

Au-delà de l'atmosphère très connectée de ce roman, j'ai apprécié son écriture polyphonique en alternance de point de vue et de décors, la partie d'univers référentiel à ma portée, la dystopie, l'humour…
Jeune ingénieur spécialisé dans l'impression 3D, Nellio est recruté par la mystérieuse Eva pour participer à un projet secret et révolutionnaire… Son récit à la première personne est superbement servi par la voix de Loïc Richard, aux accents juvéniles, enthousiastes, concentrés… Je suis très agréablement surprise, ici, par la prestation de ce narrateur dont j'ai eu l'occasion, par le passé, de critiquer négativement les prestations… Il a su donner au personnage de Nellio une véritable épaisseur dans un roman où les apparences sont presque toujours trompeuses.
Dans son usine, l'ouvrier 689 parvient, à force d'hypocrisie et de violence abjecte, à monter en grade. Ploum crée un monde déshumanisé où les ouvriers sont rivés à leurs postes, où la classe ouvrière est élevée en batteries dans le seul but de travailler.
Georges Farreck, le célèbre acteur, cherche à mettre sa fortune au service des plus démunis. Librement inspiré de l'acteur Georges Clooney, il donne au récit une réalité particulière à la fois people et désabusée.

Dans Printeurs, Ploum décrit un monde où le moindre mouvement, la moindre pensée est épiée par les publicitaires et où même les attentats sont sponsorisés.
Cela fait froid dans le dos et sourire en même temps ; ainsi, j'ai vraiment trouvé que sa satire de l'aide sociale et de l'encadrement des sans-emploi est assez jubilatoire dans sa démesure déjantée. Mine de rien, il pose de nombreuses problématiques universelles et très actuelles.
Lionel Dricot, mieux connu sous le pseudonyme de Ploum, est développeur GNOME et spécialiste de l'utilisabilité logicielle… Il a donc choisi un sujet et un contexte où il pouvait mettre à profit son expérience et ses connaissances.
Son roman de science-fiction est complexe mais réussi. Outre le côté distrayant et captivant, il nous interroge sur la pertinence de nos réseaux et connections, sur notre liberté de penser et d'agir, sur les conditionnements invisibles…

Une découverte intéressante.

#Printeurs #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Je remercie les éditions PHV et l'auteur pour ce service presse.

« Printeurs » est un livre de science fiction mêlant dystopie et anticipation.
L'auteur a créé tout un monde et on y fait la connaissance de Nellio, ingénieur spécialisé dans l'impression 3D. Ce dernier est recruté par une jeune femme Eva pour une sorte de projet secret. On plonge donc dans un univers où les apparences sont trompeuses, où tout ce que l'on voit ou entend n'est pas à prendre au pied de la lettre. Tout y est surconnecté, envahi par des publicités agressives où la moindre de vos pensées est utilisée, la technologie est omniprésente : lentilles connectées, panneaux publicitaires. Même les attentats sont programmés et sponsorisés. J'en ai eu froid dans le dos, c'est un monde glacial, déshumanisé. J'ai été effaré par la condition des ouvriers, je n'irais pas jusqu'à dire que c'est de l'élevage en batterie mais ça tend un peu vers le meilleurs des mondes de Huxley avec la « culture » des bébés en bocaux prédestinés à travailler encore et toujours. D'ailleurs l'ouvrier 689 est très intrigant, inquiétant, et je n'ai pas vraiment réussi à le cerner, j'ai juste vu un homme prêt à tout pour monter en grade : violence, hypocrisie et cynisme. On le retrouve à la toute fin.
Ce roman est complexe, plein de rebondissements, ça m'est arrivé de repartir en arrière et de relire pour être sure de bien suivre, mais certains aspects restent obscures pour moi c'est peut-être parce que je suis nulle en technologie ou que je ne m'y intéresse pas assez.
La description des autres personnages reste un peu floue, fuyante, mais c'est bien joué car ça représente parfaitement l'ambiance générale du roman.
Le rythme du récit est soutenu, il n'y a pas de temps mort, je dirais même que ça va très vite. le ton est grinçant, bourré d'humour noir. Ca fait réfléchir sur la condition humaine, la manipulation, l'endoctrinement, le travail et le chômage, le vrai et le faux. Les thèmes traités sont très forts : la liberté de penser, le libre-arbitre, la prégnance des réseaux en tout genre, c'est une véritable satire sociale, économique, humaine et même sexuelle. Parfois quelques petites incohérences m'ont embrouillée le cerveau mais sans gravité.
Le final m'a beaucoup perturbée, il est incroyable, je ne m'attendais pas à ça, le voile s'est levé petit à petit, l'auteur maitrise le mystère avec maestria et ce fut une véritable révélation. Ca laisse supposer une suite ou est-ce que je me suis laissé manipuler ?
La plume de l'auteur est vive, incisive, féroce. J'ai passé un excellent moment de lecture.
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En seulement 2 ou 3 très courts chapitres, je suis complètement happé, la plume est particulièrement efficace, les thèmes abordés m'intéressent et sont développés de façon pertinente (surveillance, manipulation de la publicité, impacts des révolutions technologiques,…). J'ai lu l'ensemble du livre très rapidement, incapable de m'arrêter.

Bien que passionnant, deux points m'ont gêné : le personnage principal Nellio semble uniquement suivre les événements et sa compréhension semble en permanence en retard sur le récit, il est alors difficile de s'attacher à lui. Surtout, et c'est le second point, pendant quelques chapitres, il tente d'obtenir une réponse qui permettraient au lecteur d'avancer dans la compréhension et celle-ci semble retardée artificiellement par des interruptions.

Un premier roman dont certains chapitres me semblent être de passionnantes fulgurances éclairées et éclairantes, d'autres un peu moins subtils alourdissent hélas quelque peu le message.

Un livre dont j'aime avec passion les thèmes, un style littéraire que j'apprécie beaucoup, quelques inégalités dans la narration.
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Printeur est un roman dystopique qui nous propose de suivre le point de vue de deux personnages à travers des chapitres courts. D'une part, nous avons Nelio, un imprimeur 3D, qui rencontre Eva une jeune femme qui lui « propose » un travail qu'il ne peut refuser. Et d'autre part, 649, un esclave qui va connaître « l'ascension social ». le roman s'adresse avant tout à un publique adulte et avertie (scène de viol, meurtre de bébé…).
J'aime beaucoup le style de l'auteur qui ne s'attarde pas, tout s'enchaine rapidement, ne laisse pas le temps aux protagonistes de souffler. Il nous plonge rapidement dans un monde où les humains vivent constamment avec la publicité sous leurs yeux. Ils ne sont plus que des consommateurs, influencés, esclaves de leur désir. Les humains consomment, doivent satisfaire leur désir et recommencent. Ils ne prennent plus le temps et en cela, je trouve que le style colle bien à la narration et l'histoire que l'auteur conte.
Durant l'histoire, le lecteur est amené à réfléchir sur de nombreux sujets : transhumanisme, esclavagisme, capitalisme, sexualité, robotisme, monde ultra-connecté… L'auteur ne rentre pas dans les détails, il nous montre différentes scènes qui permet d'amorcer la réflexion pour le lecteur en dehors du roman.
Globalement, j'ai réellement apprécié la lecture de ce roman, seule la fin m'a un peu déçue à cause de son côté « troll ». Un point de l'univers m'a paru incohérent.
Les personnages sont tous différents et ont leur personnalité propre. J'aime beaucoup Isa et son côté opportuniste, ainsi que J. Freeman pour son côté tête brulé qui n'a peur de rien à cause du temps qu'il a passé dans son avatar, au point d'avoir un comportement suicidaire.
Si vous aimez les univers dystopiques de type cyberpunk, ce livre devrait vous plaire. Certains passages sont dures à lire, d'autres, au contraire, m'ont arraché un sourire ou un rire.
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Aujourd'hui, je vous propose un détour par les horizons noirâtres et fumeux de Printeurs, toujours sous la plume du talentueux Ploum. On y suit Nellio, un ingénieur spécialisé en imprimantes 3D qui, à la suite de sa rencontre avec la mystérieuse Eve, est en passe de changer son destin et celui du monde. Mais peut-il vraiment être changé, dans une société où les publicités envahissent notre espace visuel et où les attentats sont sponsorisés ?

Le carburant qui anime les personnages de Printeurs se révèle être un mélange de volonté implacable et de rancoeur face à un système empoisonné, et cela, Ploum nous le fait bien comprendre au travers de ses réflexions acides, mais réels, sur l'état actuel de l'humanité. Nos protagonistes esseulés explorent les confins d'un monde impitoyable, ultra-policier et consumériste à souhait, où chaque désir formulé peut être assouvi à la seconde-même, au moyen d'implants neuraux.

Un brin plus violent et anticapitaliste que le Cyberpunk de Gibson, Printeurs offre un certain vent de fraîcheur en évoquant de manière plus poussé la puissance de l'informatique, des GAFAM, mais aussi d'inventions encore naissantes comme l'imprimante 3D, socle de tout le récit. Dommage cependant que le final soit aussi abscon et ouvre à un deuxième volume, moi qui espérait une lecture one-shot.
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