L'Exilé du ciel

Le blanc et la rose rouge
Alors que je me penchais sur ma broderie sur la fenêtre,
mon aiguille a collé mon pouce. La rose blanche que
j'ai brodée
est devenue rose rouge.

Dans l'étendue guerrière avec les fils de la patrie,
mon ami habite, versant peut-être son sang.
J'entends rugir des sabots de cheval.
Est-ce son cheval C'est mon cœur qui agit comme un poulain.

Des larmes coulent de mes yeux
sur le cadre de la broderie.
Et je veux broder les larmes dans la soie,
Et elles devraient être des perles blanches.

Dans le ciel des Pléiades, le sang coule.
Le sang suinte dans le désert de sable de Gobi.
Le général ne se repose plus sur un tapis moelleux avec sa copine.
Son char à faucille est couvert de chevaux blancs.

Tous les pays sont en feu avec le feu.
Les courriers courent toute la nuit.
La ruée du meurtre est enveloppée de drapeaux comme de robes.
La tempête de sable jaune se transforme en bataille.

La tête du prince Loulan roule sous l'épée.
La flèche a frappé de nombreux khans dans les yeux et le front.
L'automne mûr tombe dans la barbe du soldat.
Les chacals se mordent la cervelle.

Se balançant comme un essaim d'oiseaux d'argent,
la victoire atteint l'empereur en relais.
Les soldats rentrent chez eux en chantant,
et les femmes s'agenouillent en chemin comme des statuettes.

Il piétine mon cheval. La pluie de fleurs bruit;
Et des branches de fleurs effleurent ma joue.
La rivière rampe comme un serpent brun,
Sur lequel une voile ondule comme une guêpe.

Une fille sourit. Le rideau de bambou se lève
sous ses doigts, un clair de lune.
Et des profondeurs tombe et attire et flotte
Un rouge foncé, une pièce tant attendue -

Me faisant signe, rougissant, vers la chambre de ma fille.

Quand je chantais sur ma flûte de jade,
c'était comme une maison sombre pour les gens.
Ils se moquaient terriblement de mes chansons.
Puis j'ai élevé la flûte aux immortels.

Les dieux dansaient brillamment sur un nuage doucement brillant.
Les gens qui ont vu les danseurs ont cédé
joyeusement.
Et les acclamations ont grandi comme des buissons d'étoiles dans les gens, alors
que je chantais sur ma flûte de jade.

La terre a bu la neige. Comme la première fleur de prunier rame dans les airs!
Les saules pleureurs sont dorés.
Les papillons, les ailes violettes poudrées, les
têtes de velours plongent dans les grappes de fleurs.

Le bateau se dresse comme une île dans l'étang. Le pêcheur laisse
son filet sauter avec précaution dans le mince miroir argenté.
Ça claque, cassé. Il se souvient de l'hirondelle au loin dans le nid;
Bientôt, il lui apportera la nourriture.

Sur l'herbe
Nous nous couchons sur les genoux fleuris de la prairie
et en buvons un et un et encore un.
Quand je suis ivre et que je ronronne comme une porte ouverte dans le vent:
Rentrez chez vous, prenez-moi la guitare!
Et puis laissez-moi seul dans mon ivresse Nachen:
je veux me réveiller avec une jeune chanson dans mes bras.