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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je remercie toute l'équipe de Babelio qui m'a sélectionnée et les « Editions Harper Collins Traversée » qui m'ont envoyé « La femme périphérique » de Sophie Pointurier.
Ce premier roman de Sophie Pointurier nous entraîne de Paris à Berlin en passant par New York, dans le monde très fermé de l'art.
Peter Wolf, artiste très côté a disparu, telle est la rumeur que lance Sven Sön directeur du MET suite à un refus du peintre de participer à l'exposition qu'il organise de ses oeuvres.
Depuis plus de trente ans, Petra et Peter Wolf, couple prolifique, peignent des toiles qui vont aujourd'hui être réunies dans une exposition au MET. A cause de cela, le focus est mis sur Peter Wolf et plusieurs journalistes veulent le rencontrer afin de faire sa biographie. Pour Petra qui, depuis trente ans, fait barrage à tous ces importuns, les ennuis commencent, il va falloir révéler le secret qu'elle a réussi à cacher si habillement durant tout ce temps.
Ce livre nous plonge dans une enquête qui nous fait remonter à l'époque de l'Allemagne divisée par le Mur de Berlin jusqu'à sa chute. Il retrace la vie en RDA avec l'art officiel, les tableaux sur commande du parti, la surveillance continuelle des artistes et des intellectuels.
Il aborde aussi la place des femmes dans le monde misogyne et conservatiste de l'art. le manque de reconnaissance des femmes artistes est le fil conducteur de ce roman. Il décrit aussi dans « cette chasse à l'homme », le décalage entre les moyens des forces en présence, l'éditeur français et ses deux stagiaires et la grosse artillerie américaine.
Le rythme et le suspense sont soutenus tout au long du livre qui est très documenté. L'intrigue est prétexte à nous faire découvrir avec simplicité et beaucoup de pédagogie une période de l'histoire allemande, elle nous happe si intelligemment qu'on est impatient de découvrir comment tout cela va se terminer.
En conclusion, un premier roman très bien conçu et addictif.

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Les Wolf sont au centre de la scène artistique depuis des dizaines d'années, leurs toiles s'arrachent et occupent une bonne place dans les plus grands musées du monde. Couple emblématique de la fin de la Guerre Froide et de la réunification des blocs de l'Est et de l'Ouest, ils pourraient être incroyablement médiatisés – mais c'est sans compter la misanthropie maladive de Peter Wolf, qui préfère, aux dires de son épouse, rester chez lui, reclus, à travailler. C'est finalement à la suite de plusieurs événements où la vanité des hommes a repris le dessus que le doute apparaît : Peter n'aurait-il pas disparu ? Ou pire, été assassiné par son inflexible épouse que, bizarrement, tout ce petit monde de l'art exècre ?

Heureux mélange que celui proposé par Sophie Pointurier, qui mêle très habilement dans son roman le contexte historique complexe, l'histoire d'amour bancale des Wolf, le suspense liée à la supposée disparition du personnage principal et des réflexions très à propos sur la place des femmes artistes dans le monde fermé de la création artistique. le tout fonctionne excessivement bien, au point de m'avoir entraînée à dévorer les deux cent premières pages du livre en quelques heures ! Elle nous tient en haleine, parvient à nous faire rire, à nous instruire et à garder habilement dissimulée une réalité qui se cache finalement sous notre nez. Soyons clairs, c'est un récit excessivement addictif.

Pourtant, après cette première remarque plutôt positive, je me dois de nuancer mon avis. Autant les trois premiers quarts du livre m'ont totalement convaincue, autant le tout dernier quart m'a laissée sur ma fin. le dénouement est traité de manière très rapide, ce qui m'a laissé un sentiment d'inachevé après avoir passé autant de temps à essayer de comprendre où l'autrice m'emmenait. J'ai refermé le livre avec le sentiment de ne pas avoir totalement bien compris le dénouement, et c'est bien dommage pour un récit aussi prometteur. Une petite réserve donc, mais qui n'empêche que je garde un bon souvenir de cette lecture !
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e sujet m'intéressait et je n'ai pas hésité à participer à cette édition de Masse Critique. Je ne suis pas déçue ! Tout ce qui tourne autour de la notoriété des oeuvres d'art m'interroge. Et c'est bien le sujet du roman. Soutenue par une enquête plus ou moins policière, l'écrivaine décrit avec un regard acéré les rapports entre les artiste, les galeristes, les directeurs de musée , les critiques … tous ceux qui construisent ou détruisent la réputation d'un artiste et qui lui créent une côte financière. C'est un monde de menteurs, d'affabulateurs, de personnalités cruelles avides d'argent de reconnaissance et de pouvoir.

Tout le roman est sous tendu par la recherche de qui est vraiment Peter Wolf , de lui on ne connaît que des tableaux qui font l'unanimité et qui sont défendus par sa femme Petra Wolf. Lui, Peter a disparu de la scène publique et ne répond plus à aucun journaliste. le directeur du Moma qui a prévu une rétrospective de l'oeuvre de Peter Wolf veut absolument que celui-ci soit présent au vernissage, il lance une enquête avec des moyens financiers énormes, il est, peu à peu, persuadé que Petra Wolf a fait disparaitre son mari et est devenu l'unique bénéficiaire de la valeur des oeuvres de son mari. D'un autre côté, un écrivain français cherche à faire la biographie du couple Wolf et enfin une journaliste américaine cherche à son tour à en savoir plus.

L'autre aspect de ce roman, c'est la différence des côtes financières entre une oeuvre signée par une femme ou par un homme . Enfin le dernier thème c'est la censure et la surveillance policière de la Stasi .

Tout cela fait un excellent roman, dont on devine assez vite une partie du dénouement, à savoir qui aurait dû signer ces tableaux que le monde entier admire. J'ai beaucoup aimé l'ambiance sans aucune concession du monde des critiques d'art. Cela va du travail des jeunes stagiaires qui n'ont comme salaire de recherches épuisantes utilisées par leur mentors que la joie de côtoyer des artistes célèbres, jusqu'aux réunions où les petites phrases assassines tuent les réputations les mieux établies . Et puis tous ces gens qui s'approprient les petites anecdotes qu'ils ont entendues ailleurs, sont criants de vérité (hélas !).

Et au-dessus de tout ce petit monde qui grouille pour se faire reconnaître, il y a l'art mais est-ce autre chose que la reconnaissance de tous ces gens là ? et donc de la côte financière que ces mêmes gens attribuent à la création. Ce roman ne cesse pas de nous ouvrir sur des questions intéressantes, par exemple est-ce que nous ne sommes pas tous influencés par la renommée pour apprécier une oeuvre ?

Ce n'est pas une vision très réjouissante à propos de l'art mais cela donne un très bon roman dont j'ai parfois eu du mal à apprécier l'écriture qui utilise des expressions un peu trop « branchées » pour moi.
Lien : https://luocine.fr/?p=14473
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On lit dans La femme périphérique les conséquences d'un déchirement national qui a duré des années, que je ressens encore au quotidien, les ravages sur la disparité est-ouest, et le manque de compréhension des autres pays occidentaux. C'est aussi un roman résolument féministe, puisqu'on pénètre dans un univers d'hommes dans lequel les femmes n'ont qu'une place théorique, alimenté par les lobby, et cela questionne énormément le sexisme ordinaire et le sexisme dans le monde de l'Art. Où se place-t-on en tant que consommateur ? En tant qu'expert ? En tant que personne binaire et/ou non-binaire ? Où sont la justesse et la justice dans des mondes établis et dominés par un genre ? Et par un prisme politique ? Quelle claque. Mais quelle claque !
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j'ai retrouvé dans La femme périphérique tout ce que j'aime dans cette littérature dite blanche mais qui flirte quand même avec le "thriller". Une analyse fine de la place de la femme dans le monde de l'art glissée dans une intrigue très bien menée qui tient le lecteur en haleine jusqu'aux explications finales qui relient tous les points de ce mystère qui entoure Petra et Peter Wolf, le couple le plus en vue de la scène artistique allemande depuis les années 1990.
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Lui, l'artiste maudit de l'Est que personne n'a vu depuis un moment, elle, l'ancienne professeure d'arts plastiques venue de l'Ouest qui représente son mari partout. Alors quand se pose la question de savoir ce qu'il est advenu de Peter, Petra se retrouve au milieu d'une enquête très prenante, intéressante et addictive.
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La plume est très agréable, l'intrigue est très bien construite, on est complètement emportés dans cette histoire où on suit alternativement les différents protagonistes, qu'ils soient policier, journaliste ou autre, dans leurs réflexions, discussions et le tout est vraiment passionnant.
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Pour un premier roman, je le trouve très abouti, j'ai passé un très bon moment de lecture
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J'ai été très contente de découvrir ce livre dans le cadre d'une masse critique spéciale ! En effet, je ne suis pas sûre que je me serais tournée vers ce livre car honnêtement, la couverture (qui pourtant est très réussie par rapport à la thématique) ne m'a pas emballée. Comme quoi, il faut aller au-delà des apparences (tout comme dans ce roman)... Je le dis tout de suite : j'ai adoré ce livre ! En effet, je suis friande des histoires qui se passent à Berlin et encore plus des enquêtes policières. Ce roman réunit les deux et en plus, parle de l'art contemporain et de la place des femmes dans le monde artistique. Petit résumé : A l'occasion de la rédaction d'une bibliographie du duo d'artistes, Peter et Petra Wolf, une maison d'édition française envoie un de leurs employés les interviewait. Mais Peter, artiste de l'ex-RDA, a une phobie sociale et administrative et Petra reste froide et fuyante quand on lui parle de Peter. Mais dans le monde de l'art et à l'heure de l'information en continu, c'est à qui sera le premier à sortir un scoop. Et quand une personne dit avoir rencontré Peter, ceux qui ont des contrats avec lui mais n'arrivent pas à le voir prennent la mouche. Et l'emballement médiatique et judiciaire commence. Policiers, universitaires, galeristes, tous se lancent dans une course poursuite folle pour retrouver l'artiste allemand. Où est-il passé ? Et pourquoi ? La lecture est fluide et prenante. J'ai beaucoup apprécié de découvrir le monde de l'art contemporain et de comprendre l'art dans la RDA avec notamment l'art officiel et la liberté de l'art. J'étais plus sceptique avec l'enquête en elle-même sur le couple Wolf mais le dénouement et surtout le message qu'il renvoie m'ont totalement conquise. Un premier roman original et de très bonne qualité que j'ai dévoré avec grand plaisir. Je ne me suis pas attachée à Petra malgré sa non reconnaissance dans le milieu artistique et ce qui lui est arrivé dans le passé. C'est également le cas pour ses copines. Mais cela ne m'a pas gênée car finalement, ce côté froid c'est ce qui leur permet de vivre malgré leur passé. Une très belle découverte !
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Un livre qui pose clairement la question de la place de la femme dans le monde de l'art, question super intéressante
Sous couvert de la disparition d'un artiste , on va suivre une enquête qui va nous emmener à Paris, Berlin et New-York , va nous replonger dans l'histoire du mur de Berlin et nous ouvrir les portes du monde de l'art
Passionnant, un premier roman excellent et très riche
A découvrir
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Petra et Peter Wolf sont des artistes allemands reconnus. Lui, de l'Est, elle de l'Ouest. Leur couple à la vie et dans l'art a permis à leur cote de grimper en flèche. A tel point que le Met, célèbre musée New Yorkais, a décidé d'organiser une rétrospective des deux artistes. Enfin des deux, Sven Sön, responsable du Met est certain que c'est Peter qui est la partie essentielle du duo. Petra n'est que la pièce rapportée sans talent, la femme périphérique, qui ne fait que bénéficier du talent de son époux. Dans le même temps, une biographie des deux artistes est sur le grill, mais de nombreux détails manquent à l'appel, la date de sortie de l'Est, leur rencontre, leur vie d'artistes. Beaucoup de zones d'ombres. Et ce qui est encore plus surprenant c'est que personne ne semble avoir vu Peter depuis longtemps. Des racontars annoncent l'avoir vu en diverses occasions, mais rien de corroboré ! Peter aurait-il disparu ? Depuis combien de temps ? Des mois ? Un an ? 30 ans ? le Met veut faire la lumière sur cette affaire et tout accuse Petra ! Les journalistes du monde entier vont aussi s'emparer de l'affaire afin de retrouver Peter et faire parler Petra et ses amies ! Pourrait-elle avoir fait disparaître son mari ? Pourquoi ? Parce que c'était lui le vrai talent et qu'elle était jalouse de n'être que la seconde main ? La vérité est toute autre et chacun va le découvrir à ses dépends. La Police enquête, les journalistes cherchent, le Met veut un retour sur investissement et Petra est désemparée. Mais plus important encore, pourquoi Peter a-t-il disparu ? Pour le découvrir il faudra se plonger dans ce très bon roman de Sophie Pointurier. Une enquête entre Paris, Berlin et New York à la recherche d'un artiste qui ne souhaite pas qu'on le retrouve. Une écriture soignée et des émotions bien retranscrites dans cette histoire qu'on peine à lâcher tant l'histoire est prenante. La vérité est toujours là où on ne s'y attend pas, c'est aussi vrai pour cette histoire dont le suspense nous mène jusqu'à la dernière page. Une réussite pour un premier roman.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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« Nur wenn ich träume, ich bin frei »

C'est sous un autre titre (La RDA, Peter et moi) et avec un pseudo masculin (Gary Kouderc) que j'avais déjà eu la chance de découvrir ce roman lors d'une collaboration avec Librinova. Ça avait déjà été un coup de coeur.

Lorsqu'on m'a proposé la femme périphérique, j'ai d'abord pensé à une suite et m'attendais à retrouver Petra et consoeurs pour une nouvelle aventure, dont je me réjouissais déjà. Bon je me suis très rapidement aperçue qu'il s'agissait en fait de la même histoire, légèrement retravaillée cette fois-ci par la maison d'édition Harper et Collins. Mais peu importe, j'avais tout de même envie de redécouvrir cette histoire avec le souvenir que j'en avais conservé de ma première lecture.

Après s'être échappés de façon romanesque à la fin des années 80, Peter et Petra, natifs chacun d'un des côtés de Berlin, se sont fait connaître avec leurs toiles peintes à quatre mains, dont le fameux 'Mauer', qui est à la base de leur notoriété.
Réputé pour sa phobie autant administrative que sociale, Peter attise malgré lui la curiosité de la sphère artistique, qui finit par s'inquiéter de son absence. Une enquête pour disparition est alors ouverte. Mais à quand remonte sa dernière apparition ?

Le roman s'articule autour de trois personnages féminins forts. On découvre d'abord Petra, interviewée par Philippe, qui semble cacher un lourd secret. Puis Candy, l'assistante de Philippe et accessoirement maîtresse de Matthew (lui-même assistant de l'agent des Wolf sur le sol américain), qui ambitionne publier un livre sur l'existentialisme artistique en RDA. Et enfin Hilary, journaliste américaine, qui se voit confier la délicate mission d'écrire un article sur les Wolf.

Un roman fascinant, mêlant subtilement peinture, féminisme et enquête sur fond de culture germanique. Sophie Pointurier en profite ici pour dénoncer la place de la femme et l'importance du paraître dans le monde très fermé de l'art.

C'est donc un coup de coeur à présent confirmé. J'ai adoré redécouvrir Peter et Petra, ainsi que Vera, Muriel, Hilary et Candy. Et les autres aussi… Je me suis régalée en juxtaposant mes premiers souvenirs à cette lecture. Les quelques expressions en allemand m'ont replongée avec nostalgie dans mes années lycée avec cette langue que j'adorais tant et que je n'ai plus pratiquée depuis.

Il ne me reste plus qu'à lui trouver une petite place privilégiée dans ma bibliothèque.

Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..
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Peter et Petra Wolf, le couple d'artistes le plus en vue d'Allemagne et du reste du monde de l'art. Petra, la femme sans talent qui garde jalousement le talent de Peter, qui reste dans sa grotte. Lorsqu'une biographie se prépare, tout le monde veut voir Peter, les choses commencent à s'emballer. Des questions se posent. Pourquoi Peter ne se montre pas ? Où est-il ?

Un début qui m'a fait douter. Je ne suis pas familière du monde de l'art. Est-ce que ça le fera pour moi ? La réponse est oui. Parce que petit à petit, la tension monte, les questions se font plus présentes et on veut démêler le fil de cette histoire, comme tous les protagonistes de ce roman.
Si on y ajoute une écriture fluide, on se laisse finalement entraîner plutôt facilement...

Petra et Peter Wolf constituent un duo qui déchaîne les passions. Alors, que Peter ne veuille pas se montrer commence à faire jaser. Cet homme que tout le monde veut voir, ce génie qui, par sa phobie, a créé une légende probablement malgré lui. Petra a réussi à le préserver, mais pour combien de temps ?
Et c'est là que les questions arrivent... le préserve-t-elle ou cache-t-elle quelque chose ? Ou alors, cache-t-elle Peter lui-même ? Et s'il avait en fait disparu ?

Ce roman va devenir une enquête pour percer les zones d'ombre sur le passé de Petra et Peter, mais surtout de Peter. Parce que Petra...bof... quel intérêt ? Cette femme castratrice, que lui a-t-elle donc fait ? Cette femme sans aucun talent...

Une enquête que j'ai trouvée passionnante.
Et le contexte l'est tout autant. Nous sommes quand même en Allemagne, le mur de Berlin est dans toutes les conversations... C'est là que commence le mystère entourant Peter, à Berlin, dans l'ex-RDA, juste avant la chute du mur. le service de renseignement peut-il les aider à retrouver Peter ? Et le monde de l'art qu'en est-il ? Un monde patriarcal qui montre bien que les femmes peinent à trouver leur place.

Une réussite ! Des sujets très intéressants, alors s'ils vous intéressent, je vous conseille vivement cette lecture.
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