Je n'avais jamais lu de
Carène Ponte avant celui-ci et il me tardait de découvrir la plume de cette romancière dont on entend souvent parler. J'ai eu l'occasion de la rencontrer lors d'un salon, et quelle rencontre ! Elle est pétillante, adorable, très rigolote et j'ai passé un merveilleux moment en sa compagnie.
Cependant, aimer un auteur ne veut pas forcément dire aimer sa plume et vice-versa.
Alors même si "
La lumière était si parfaite" est un petit roman feel-good tout à fait sympathique et d'un bon niveau, je dois dire qu'il ne m'a pas emporté.
Je m'aperçois que je deviens de plus en plus difficile pour ce genre de lecture. Je ne remets donc pas en cause ce roman et plus particulièrement
Carène Ponte.
On suit dans ce roman une quarantenaire, mère au foyer, maman de deux enfants, épouse parfaite d'un directeur, qui vit plus que confortablement.
Megg ,de son petit nom, n'est pas heureuse et frôle la dépression. Elle n'a qu'une seule amie, une nouvelle voisine farfelue qui va la pousser dans ses retranchements les plus profonds suite à une découverte sur la mère de Megg et qui va les entrainer toutes les deux, ainsi que la fille adolescente de Megg, sur les routes italiennes, croates et bulgares en quête de vérité mais surtout en quête de soi-même.
Le personnage de la voisine farfelue amène tout le piment à cette histoire et il est clair que c'est un très gros plus pour ce roman.
Les réactions du mari de Megg sont à la hauteur de ce que l'on peut attendre d'un tel personnage mais finalement restent superficielles. Ce n'est pas le personnage principal de l'histoire, même pas le second.
Malgré les tribulations de pays en pays de nos héroïnes, je me suis souvent ennuyée....une lecture qui aura donc été un peu laborieuse pour moi (mais encore une fois c'est parce que je crois que je deviens très difficile) malgré que ce soit un petit roman d'à peine 300 pages.