"Elle est comme transformée. Son teint a repris une belle couleur rosée et le sourire qui la rend si belle refait peu à peu son apparition. S'éloigner de chez elle, de ses souvenirs lui a indéniablement permis de prendre de la distance avec sa souffrance. La vie semble avoir repris ses droits."
Perdue comme une chaussette orpheline au milieu d'un panier de linge.
Qui te dit que j'ai envie de faire mon deuil, hein ? Faire son deuil, c'est comme oublier. Et moi je n'ai pas envie d'oublier. Je n'ai pas envie de ne plus penser à elle.
"_C'est dur de la voir comme ça et de se sentir impuissant. Jamais une mère ne devrait voir mourir son enfant."
L'alcool aidant, nous rions comme deux folles, sans aucun doute émoustillées par toute cette sensualité étalée sur papier.
Nous sommes interrompu vers 23h par plusieurs coups frappés à la porte.
- Tu crois que ce sont deux mecs venus pour nous faire vivre une nuit de sexe mémorable ? me demande Nadège en riant.
- Je n'en sais rien, mais avec toutes ces lectures je suis chaude comme une poêle qui attend sa pâte à crêpes. Je serai même capable de dire oui à un trois-minutes-chaussettes-incluses.
Ton absence me confirme cruellement qu'on a pas forcément tout le temps devant soi.
Qui te dit que j'ai envie de faire mon deuil, hein ? Faire son deuil, c'est comme oublier. Et moi, je n'ai pas envie d'oublier. Je n'ai pas envie de ne plus penser à elle. Grâce à ces enveloppes, elle sera encore avec moi pour douze mois. Douze tout petits mois. C'est difficile à comprendre ?
Tu méritais tellement mieux, Molly ! Je voulais juste te donner un petit coup de pouce. Et au fond de moi, je me suis dit que peut être tout ça rendrait ma mort moins dure.
Perdue comme une chaussette orpheline au milieu d'un panier de linge.
Faire son deuil, c'est comme oublier. Je n'ai pas envie d'oublier. Je n'ai pas envie de ne plus penser à elle.