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Critique de Laurasparrow
La fête surprise d'Anne Hiversère a lieu dans neuf jours ! Pour faire plaisir à leur amie, Blaise le poussin masqué et les autres poussins ont décidé de cuisiner un immense château-gâteau. Chaque jour est consacré à une étape particulière : de la recherche des ingrédients de la recette aux finitions du glaçage. le jour J réserve lui aussi bien des surprises...
Claude Ponti est un auteur et illustrateur jeunesse français réputé pour son univers poétique et humoristique. La première édition de Blaise et le château d'Anne Hiversère a été publiée à L'École des loisirs en 2004, une maison d'édition qui collabore avec l'éducation nationale. Claude Ponti fait partie des auteurs principaux de leurs catalogues. Ce livre a reçu le Prix SNCF 2005 du Livre Jeunesse et le Premio Nazionale Letteratura per l'Infanzia Sardegna, 2007-2008.
Dès la première de couverture on est alléché par l'histoire : la police de caractère utilisée pour le titre en forme de glaçage ainsi que les multiples gâteaux donnent envie de se jeter sur une pâtisserie ! Dans cet ouvrage, l'image n'est pas seulement une illustration, elle occupe 90% de la page : l'image, c'est l'histoire. Les couleurs sont attrayantes, chaleureuses, et les pages constituées de multiples détails. L'enfant peut avoir l'ouvrage dans les mains sans savoir lire, il peut suivre l'histoire grâce aux illustrations ou même seulement admirer les images. L'auteur utilise plusieurs procédés d'illustration, comme dans le cas de la double-page avec la vache : le dessin se fond dans le paysage, on utilise tous les éléments du décor pour former un nouvel élément. le lecteur peut ainsi voir l'image de deux façons, ce qui prône l'ouverture d'esprit. Il est aussi invité par l'auteur à rechercher divers objets dans les doubles-pages, des personnages cachés. Certains poussins font des bêtises, d'autres font des grimaces ou blaguent entre eux, font signe au lecteur : c'est ainsi que l'auteur brise le troisième mur. de cette façon le lecteur prend part entière à l'histoire, il a l'impression de faire partie de cette communauté de poussins, de vivre les aventures avec eux.
L'inspiration de Claude Ponti, se traduisant par exemple par ses boîtes aux lettres en forme d'oiseaux ou la personnification de certains de ses personnages, peut être assimilée à l'univers d'Alice au Pays des Merveilles, décrit par Lewis Carroll ou même illustré par les studios Walt Disney.
Le vocabulaire utilisé est lui aussi original. Claude Ponti invente des mots qui traduisent des onomatopées utilisées dans le langage courant : « spaltch » donne le verbe« spaltchouler ». C'est un vocabulaire enfantin qui permet à n'importe quel lecteur de comprendre le déroulement de l'histoire tout en faisant sourire. Des noms singuliers sont donnés aux personnages, il fait des jeux de mots, comme dans Anne Hiversère. Certaines références peuvent manquer à l'enfant c'est pourquoi cet ouvrage peut aussi ravir les adultes.
Mais, en tant que lectrice de 24 ans, le principal plaisir ressenti dans la lecture de cet album réside dans l'hommage que Claude Ponti rend à l'histoire de la littérature jeunesse, à ceux qui « ont inventé le monde des livres pour enfant ». Tous les invités de la fête sont des personnages qui ont bercé l'enfance de l'auteur ainsi de nombreuses références sont plutôt connues par un lecteur plus âgé, comme Yoda, Popeye, Superman, ou la Princesse Dézécolle de Pef, qui peut participer à la recherche des différents personnages. La finalité principale de cet ouvrage est le partage entre le lecteur adulte et enfant afin de donner ou de redonner l'envie de lire d'autres albums jeunesse. Et c'est plutôt réussi !
Claude Ponti est un auteur et illustrateur jeunesse français réputé pour son univers poétique et humoristique. La première édition de Blaise et le château d'Anne Hiversère a été publiée à L'École des loisirs en 2004, une maison d'édition qui collabore avec l'éducation nationale. Claude Ponti fait partie des auteurs principaux de leurs catalogues. Ce livre a reçu le Prix SNCF 2005 du Livre Jeunesse et le Premio Nazionale Letteratura per l'Infanzia Sardegna, 2007-2008.
Dès la première de couverture on est alléché par l'histoire : la police de caractère utilisée pour le titre en forme de glaçage ainsi que les multiples gâteaux donnent envie de se jeter sur une pâtisserie ! Dans cet ouvrage, l'image n'est pas seulement une illustration, elle occupe 90% de la page : l'image, c'est l'histoire. Les couleurs sont attrayantes, chaleureuses, et les pages constituées de multiples détails. L'enfant peut avoir l'ouvrage dans les mains sans savoir lire, il peut suivre l'histoire grâce aux illustrations ou même seulement admirer les images. L'auteur utilise plusieurs procédés d'illustration, comme dans le cas de la double-page avec la vache : le dessin se fond dans le paysage, on utilise tous les éléments du décor pour former un nouvel élément. le lecteur peut ainsi voir l'image de deux façons, ce qui prône l'ouverture d'esprit. Il est aussi invité par l'auteur à rechercher divers objets dans les doubles-pages, des personnages cachés. Certains poussins font des bêtises, d'autres font des grimaces ou blaguent entre eux, font signe au lecteur : c'est ainsi que l'auteur brise le troisième mur. de cette façon le lecteur prend part entière à l'histoire, il a l'impression de faire partie de cette communauté de poussins, de vivre les aventures avec eux.
L'inspiration de Claude Ponti, se traduisant par exemple par ses boîtes aux lettres en forme d'oiseaux ou la personnification de certains de ses personnages, peut être assimilée à l'univers d'Alice au Pays des Merveilles, décrit par Lewis Carroll ou même illustré par les studios Walt Disney.
Le vocabulaire utilisé est lui aussi original. Claude Ponti invente des mots qui traduisent des onomatopées utilisées dans le langage courant : « spaltch » donne le verbe« spaltchouler ». C'est un vocabulaire enfantin qui permet à n'importe quel lecteur de comprendre le déroulement de l'histoire tout en faisant sourire. Des noms singuliers sont donnés aux personnages, il fait des jeux de mots, comme dans Anne Hiversère. Certaines références peuvent manquer à l'enfant c'est pourquoi cet ouvrage peut aussi ravir les adultes.
Mais, en tant que lectrice de 24 ans, le principal plaisir ressenti dans la lecture de cet album réside dans l'hommage que Claude Ponti rend à l'histoire de la littérature jeunesse, à ceux qui « ont inventé le monde des livres pour enfant ». Tous les invités de la fête sont des personnages qui ont bercé l'enfance de l'auteur ainsi de nombreuses références sont plutôt connues par un lecteur plus âgé, comme Yoda, Popeye, Superman, ou la Princesse Dézécolle de Pef, qui peut participer à la recherche des différents personnages. La finalité principale de cet ouvrage est le partage entre le lecteur adulte et enfant afin de donner ou de redonner l'envie de lire d'autres albums jeunesse. Et c'est plutôt réussi !
