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Citations sur Amour sorcier (61)

-Il faut partir, Caï ! Ils sont armés et ils ne sont plus très loin.
Il se précipite et je me blottis contre lui. Je goûte son souffle tiède, la pression de ses mains raidies par le froid. Toute ma vie se résume en cet instant où je comprends que je n'irai pas plus loin.
-Tu aurais dû m'écouter et t'enfuir, lui dis-je encore.
-Sans toi, ça n'avait aucun sens.
-Je t'en prie, je t'en supplie, pars ! Je me débrouillerai. Il n'y a aucune raison qu'ils s'en prennent à moi.
-Tu crois ça ? Répond-il en regardant mon épaule.
J'en ai presque oublié la douleur.
-Ce n'est rien à côté de ce qu'ils pourraient te faire ! Pars, je t'en conjure... Tout est ma faute. Si je n'avais pas douté de toi, nous serions loin d'ici tout les deux. Caï, je ne veux pas que tu meurs.
-Moi non plus je ne veux pas que tu meures. Mais... Suppose que nous ne puissons pas l'éviter, nous pouvons encore mourir ensemble.
Communier dans la mort, mourir en un instant de félicité parfaite, n'est-ce pas la plus belle des fins ?
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Je fais un sifflet avec la branche. C'est difficile de faire un sifflet avec une branche, mais Bran sait le faire. Bran sait faire des choses difficiles, le sifflet pour les merles. Le sifflet fera le cri des merles et le les attraperai. Personne sait faire ça, moi je sais. La chemise blanche d'Ana chérie est un peu transparente, c'est le soleil qui est derrière, mais je vois pas ses seins quand même.
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Je regarde Ana et sa belle chemise blanche que je préfère mais on voit pas ses seins. Pas comme les autres filles. Sales filles.
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(...) je vois la petite fille qui joue avec sa poupée de chiffon dans la lueur des bougies que le souffle de l'orage menace. Cette vision m'emplit d'épouvante, mais je la laisse s'approcher, car aujourd'hui j'attends d'elle autre chose. Un éclaircissement peut-être, que la peur, jusqu'alors, m'a empêchée d'accueillir. J'entends le ciel qui crache ses éclairs dans le sombre de la nuit avec un fracas de tambour. Soudain une porte claque. La petite fille sursaute, se retourne, et dans ses yeux, c'est l'enfer. Je ne la vois plus, je vois seulement sa poupée de chiffon abandonnée sur le plancher, comme morte. Et soudain, je vois ce que je n'ai jamais vu : je vois le monstre qui prend du plaisir. Il me semble que mon sang se fige dans mes veines au moment où je le reconnais.

Chapitre 55
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— Tu as pensé que je t'avais envoûtée, n'est-ce pas ? En effet, quoi de plus normal pour un sorcier ? On ne t'a donc jamais dit que l'amour est un sortilège qui se baigne dans les eaux du désir.

Chapitre 50
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Une tache de lumière s'attarde entre moi et les choses et provoque pour la première fois ailleurs que dans un liquide ou une surface brillante une vision. Cette vision qui maintes fois déjà m'a rendu visite sans jamais se réaliser.
Je vois la petite fille qui joue avec sa poupée de chiffon dans la lueur des bougies que le souffle de l'orage menace. Dehors, le ciel crache ses éclairs dans le sombre de la nuit avec un fracas de tambour. Une porte claque. La petite fille sursaute, et dans ses yeux… c'est l'enfer. Ce que je vois ensuite, il ne m'avait pas été donné de le voir jusqu'alors : la petite fille est pendue à une poutre et sa poupée de chiffon gît sur le plancher… une main nerveuse la ramasse.

Chapitre 31
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De près, il est beaucoup moins effrayant. Il ne doit guère avoir plus de trente ans. Son regard est immense, transparent, de ceux où l'on se noie. Son menton, pourtant glabre, laisse soupçonner une pilosité avec laquelle il doit souvent guerroyer. Ses mains sont fines et blondes, et n'était ce boitement, son corps n'a rien de disgracieux.

Chapitre 15
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Lorsque je rouvre les yeux, le sorcier n'est plus là et la lune répand sur la forêt sa froide clarté. Je suis dans une clairière à la lisière de laquelle se niche une petite maison à demi enfouie dans la roche. Soudain, une belle jeune femme aux cheveux sombres déployés surgit devant moi de façon presque surnaturelle. On dirait qu’elle vient de sortir de la tombe. D'ailleurs… elle secoue avec grâce un peu de terre demeurée sur sa robe de drap bleu. Son sourire est si aimant, son regard si tendre que je me raisonne : elle habite la maison, tout simplement, et elle est sortie parce qu’elle a entendu du bruit.

Chapitre 14
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Un oiseau de nuit frôle mon visage et s'éloigne vite, probablement aussi effrayé que moi. Je ne me suis jamais enfoncée aussi profondément dans la forêt. Rien ne m'est familier ici. Dois-je aller par ici ? Ou par là ?

Chapitre 14
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— C'est une si vieille histoire, Luern, tu crois vraiment…
— Bien sûr que j'y crois ! La vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue si le Graal n'existait pas, et un homme digne de ce nom peut et doit consacrer son existence à le chercher !

Chapitre 8
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