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EAN : 9782848653709
60 pages
Sarbacane (25/08/2010)
3.84/5   49 notes
Résumé :
Johnny est le souffre-douleur du collège. Faut dire qu'avec un prénom pareil, quand on n'a rien à voir avec celui de la télé... Et il est amoureux d'Alice, qui se serait bien passée d'une telle chance. C'est pourtant elle qui raconte son histoire, en dénouant peu à peu les fils emmêlés comme une pelote rêche, la dévidant jusqu'à son coeur de diamant brut. Car finalement, c'est bien lui, Johnny, le plus fort...

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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Je tenais absolument à vous parler de ce très court texte que je connais depuis quelques années maintenant et que je ne croise jamais sur les réseaux sociaux. Il mérite à mon sens un peu plus de visibilité.
Johnny, c'est une lettre d'une cinquantaine de pages adressée par une collégienne, Alice, à l'adolescent éponyme. C'est, plus précisément, la réponse à une lettre que Johnny lui-même a écrite à la jeune fille pour lui confier un amour dont elle aurait sans doute préféré ne jamais avoir connaissance. Qui, en effet, voudrait être ami ou plus avec Johnny ? Il est laid, il ne sait pas s'habiller, il est seul, en clair : il n'est pas populaire. C'est ce qu'elle lui dit, Alice, en déposant sur le papier les mots terribles pensés par tous et en égrainant les souvenirs des mois précédents : les regards, les tensions, les moqueries, la violence quotidienne, répétée inlassablement, ce harcèlement subi par Johnny et face auquel personne n'a semblé réagir, pas même Alice qui a suivi, lâchement. Une lettre d'aveu en réponse à une lettre d'amour. Une lettre dans laquelle on sent la culpabilité grandissante, jusqu'à l'horreur que l'on devine. La brièveté du texte contribue à son intensité. Les phrases sont courtes, les scènes s'enchaînent, sans temps mort, sans répit ni pour Johnny ni pour le lecteur mal à l'aise. le choix de la narratrice offre une perspective particulièrement intéressante. C'est à mon sens le roman idéal pour aborder la question du harcèlement avec les adolescents.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Alice répond à la lettre d'amour envoyée par Johnny, juste avant son suicide. C'est un long monologue ininterrompu dans lequel elle tente d'expliquer et de comprendre. de voir ce qu'elle aurait pu changer. Les phrases sont parfois courtes et frappantes, parfois longues. Johnny, jeune ado roux, mal habillé, avec ses soucis familiaux, souffre-douleur de la classe, est tombé amoureux d'Alice, jeune fille influençable par les autres. Tout au long de la lecture, on s'attend à lire ce qu'on pressent... On le découvre malgré tout avec effroi, c'est poignant, fort. Cette histoire ne comporte pas de scènes choquantes à proprement parlé, mais c'est d'une grande violence psychologique, et on ressent le malaise pendant la lecture de la soixantaine de pages, voire même après. le roman suscite, sans jamais donner de leçon, des réflexions autour du harcèlement et de la lâcheté face à un phénomène de groupe.
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C'est l'histoire d'un personnage qui s'appelle Johnny, il est roux et il est mal habillé
et d'une fille qui avait fait une teinture périmée, ça lui a fait les cheveux bleus et grâce à ça elle a pu accéder au groupe d'un garçon qui s'appelle Hugo. le genre de récit est sentimental.

Le schéma-type est boy meets girl dans le livre Johnny rencontre la fille aux cheveux bleus.

Le langage est courant, le vocabulaire est parfois un peu vulgaire. L'auteur utilise des phrases courtes. L'effet c'est qu'on a l'impression que le livre est long alors qu'il est courts. Il n'y a pas beaucoup de descriptions. Il y a de l'humour et des passages drôles. le livre est chronologique, le rythme du livre est rapide. le point de vue de l'histoire est subjectif. C'est quelqu'un de l'histoire.


Moi j'ai bien aimé l'histoire. L'histoire ma parue drôle, étrange et intéressante. Ce livre m'a fait rire.
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Ce roman est en réalité une longue lettre que la narratrice envoie à Johnny. C'est sa réponse à la lettre d'amour que Johnny Beaumont lui a envoyé. Elle s'en serait bien passé de cette lettre, elle la perturbe beaucoup...
Il faut dire que Johnny n'a rien pour lui, moche, mal habillé et incapable d'aligner trois mots, il est même devenu le souffre-douleur de la classe.
Au long du roman, nous découvrirons la vie de Johnny et sa fin tragique. Pourtant, le style vivant, fort et moderne fait de ce court récit un cri de révolte et d'amour.
A lire dès 12 ans.
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Récit à la 1ère personne d'Alice qui relate comme pour se libérer le drame survenu dans son collège, celui de Johnny, prit comme bouc-émissaire par ses camarades, qui ne réagit pas face aux paroles et aux violences qui lui sont faites. Johnny qui perd son père et qui est invisible pour sa mère. Johnny, qui un jour passe de l'autre côté.
Par des phrases courtes, incisives, telles les pensées d'Alice qui s'emmêlent, l'auteur tient le lecteur dans une tension dramatique jusqu'au drame.
Public : à partir de la 5e
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je me demande à quel moment de ta vie tu as appris à raser les murs pour qu'on ne te remarque pas. C'est facile de ne pas se faire remarquer quand on est juste moche. Beaucoup moins quand on a été élu à l'unanimité souffre-douleur de la classe. Tu avais beau te concentrer de toutes tes forces pour être le plus insignifiant possible, insignifiant, c'est une chose que tu ne pouvais pas. Une fois qu'on a été identifié comme victime, on devient nécessaire à la communauté, on ne peut plus être inaperçu.
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Je me demande à quel moment de ta vie tu as appris à raser les murs pour qu'on ne te remarque pas. C'est facile de ne pas se faire remarquer quand on est juste moche. Beaucoup moins quand on a été élu à l'unanimité souffre-douleur de la classe. Tu avais beau te concentrer de toutes tes forces pour être le plus insignifiant possible, c'est une chose que tu ne pouvais pas. Une fois qu'on a été identifié comme victime, on devient nécessaire à la communauté, on ne peut plus être inaperçu.
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Et même si j’avais pris ta défense, ça n’aurait rien changé. J’aurais juste réussi à devenir une victime de seconde main quand tu aurais fait défection pour maladie ou autre. Mais je n’ai pas pris ta défense. J’avoue que ça ne m’a seulement pas effleuré de la prendre. J’avais déjà assez de mal avec moi, depuis toujours.
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Je ne sais pas à quoi ça rime la vie. Je ne l'ai jamais su et personne n'est jamais parvenu à me l'expliquer sérieusement, mes parents les premiers, à s'emberlificoter dans leurs broutilles.
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"[...] même quand on ne fait rien, on est parfois coupable. De n'avoir rien fait justement." (p.58-59).
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