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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
.
J'ai lu et beaucoup aimé :
LES BLEUS S'EFFACENT TOUJOURS .
de @hervepouzoullic .
@editions.anne.carriere .

« Les mercredis, c'est l'enfer !. Barricadé dans sa chambre, Marc tente d'échapper à la violence de son grand frère . Rien à attendre de ses parents, la colère et le déni coulent dans les veines de la famille …]

Si je travaille bien au collège, c'est pour avoir la paix. Si je lis autant, c'est parce que les histoires des autres me font oublier la mienne . Et si mon coeur s'emballe, que la frayeur m'empêche de respirer et que parfois je n'ai pas la force de me relever, c'est à cause des dérouillés que mon frère me met .

Les angoisses de chacun à partager . La détresse à observer . La violence qui sort de l'ombre . le poids des héritages, si douloureux, qui écrase tout . Les émotions qui étouffent .
Il faut tenter de marcher droit pour dompter la bête qui sommeille, lutter contre l'indifférence, sans cesse, sans trébucher .
« Car il en faut du courage pour échapper à la malédiction de ses origines et du sang froid pour faire face au passé. »

[ … Rien ne change . Ma mère nous ignore, mon père torgnole mon frère a l'envi . Enzo se venge sur moi les mercredis . La peur m'habille tous les matins, déshabille mon frère tous les soirs . le calme revient quand il disparaît . Je reprends mon souffle quand lui le perd … ]

LES BLEUS S'EFFACENT TOUJOURS
C'est un beau roman . Troublant, émouvant, dérangeant, tragique et si touchant .
Comme une lecture vénéneuse, vertigineuse, furieuse, folle… folle furieuse .
Qui remue, qui éclabousse, qui claque .
Une belle découverte . Merci @hervepouzoullic .

Vous l'avez lu ?
Envie de le lire …
Foncez …

#lesbleusseffacenttoujours #hervépouzoullic #éditionsannecarrière #lire #lirelirelire
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Ce fut un "aussitôt reçu, aussitôt lu", en une soirée. 🤓

J'avais très envie de le lire car il aborde le sujet des "VIF" ( Violences Intrafamiliales), en rapport direct avec ma soutenance.

Il est question ici de "l'héritage de la violence", de la manière dont on la vit, l'affronte, la répercute, la répète comme s'il s'agissait d'un cycle infernal.
La violence familiale comme faisant partie des gènes, laissant une empreinte indélébile.
La subir et/ ou la faire subir.
En chercher l'origine sans jamais l'excuser.
La banaliser, jamais.

Un roman dur, brutal, mais à l'écriture addictive. Si vous le commencer, sachez que vous le lirez d'une traite, c'est certain.
Ça vous prend les tripes jusqu'à la fin.
Le lecteur n'est pas là comme voyeur, mais poussé à réfléchir, se poser des questions sur la violence.

Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous le conseille. Vraiment 🙏

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Petit homme de 12 ans, Marc subit chaque semaine la rage destructrice et les coups de son grand frère Enzo lui-même maltraité par leur père brutal et violent qui frise la folie sous l'indifférence totale de leur mère qui semble ne rien remarquer.
Marc est seul face à toute cette violence et son échappatoire, il le trouve dans la lecture de romans mais aussi auprès de ses deux meilleurs amis Christian et Mohammed au collège et ses premiers émois amoureux avec Dolly.

25 ans plus tard Marc est marié avec Caroline jolie jeune femme ambitieuse qui ne voit que par son travail et ne cesse de rabaisser son mari.  Heureusement il y a Quentin atteint de surdité depuis la naissance, le grand amour de Marc, il donnerait sa vie pour lui .

C'est avec ce roman que je découvre l'auteur, j'ai adoré sa plume, son texte et ses mots percutants. 
En lisant ce récit j'ai été extrêmement touchée par le personnage de Marc qui se bat inexorablement pour survivre face aux non-dits, à la maltraitance et ses tentatives répétées pour ne pas avouer ce qu'il subit jusqu'aux cicatrices qui demeurent indélébiles.

Que la maltraitance soit physique ou morale, elle l'atteint au plus profond de lui et s'ajoute une à une mais pour combien de temps....

C'est bien la question que l'on se pose lorsque toutes les peurs les frustrations et les douleurs sont contenues à l'intérieur de soi que se passe-t-il ?

Quelle force faut il avoir pour ne pas être tenté de reproduire ses propres douleurs, ses fêlures ?

A la lecture de ce très beau roman, vous serez sans doute comme moi,  bouleversée et bousculée mais garderez l'espoir que tout ne peut pas recommencer...

Je ne sais pas si les bleus s'effacent toujours ...mais Marc ne s'effacera pas de ma mémoire littéraire.

Merci Tiffany @editions.anne.carriere et à son auteur pour l'envoi à titre gracieux de ce très beau roman.

Aimeriez-vous découvrir ce récit ? Ou bien L'avez-vous déjà lu? Hâte de connaître votre point de vue!!

#booksta #lectricepassionnee #lesbleusseffacenttoujours #passionlecture #passionlivre
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Marc, un enfant qui n'a rien demandé à personne, subit la violence physique de son grand frère tous les mercredis, il est son punching-ball personnel. Sa mère vit un peu dans le déni et ne souhaite que des soirées tranquille en famille, et son père semble être un peu plus présent mais sans agir pour autant.

Il lui reste l'école et ses camarades de classe qui le soutienne et lui font oublier les coups autant que possibles. Ses amis, toujours présents 25 ans après dans la seconde partie du livre.

Marc a grandi, il est désormais marié avec un fils, le petit Quentin, la prunelle de ses yeux. Mais saura-t-il se retenir de briser ce bonheur et de mieux protéger son enfant de la violence que l'on fait ses propres parents, rien n'est moins sûr.

Les bleus s'effacent toujours, sur la peau, en surface, mais en profondeur, c'est très différent, et Marc va s'en rendre compte à ses dépens. Peut-on échapper à sa violence intérieure et briser la chaîne familiale ? C'est un des thèmes abordés ici au fil des pages.

C'est un sujet difficile qui est traité ici par l'auteur avec les violences familiales et le fait de l'avoir écrit à la première personne nous met vraiment dans la tête de Marc. On ressent les coups, les scènes de violence sont d'ailleurs très réalistes et décrites, et on comprend un peu le mécanisme de son cerveau. La tension mise dans l'écriture de l'auteur fait qu'on ne lâche pas ce livre avant la fin.

La violence est-elle héréditaire ? Une grande question joliment traitée ici. C'est très loin de ce que j'ai l'habitude de lire en temps normal, cela m'a donc un peu déconcerté, mais j'ai passé tout de même un très bon moment de lecture.
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Comme chaque mercredi, Marc, 12 ans, attend la raclée que son frère Enzo va lui infliger. Marc vit dans la peur et sans aucun soutien dans sa famille : sa mère semble totalement indifférente et son père est violent, vis-à-vis d'Enzo principalement. Heureusement au collège il y a les copains, Chris et Mohammed ; et Dolly, sa jolie voisine de classe. Marc trouvera-t-il le courage de lui avouer sa flamme ?
Après une ellipse de vingt-cinq ans, nous retrouvons Marc papa d'un petit Quentin qu'il adore ; il vit avec une femme très belle mais plutôt toxique, sorte de clone de sa mère. Elle est directrice des ressources humaines et ce qu'elle préfère dans ce travail c'est conduire des entretiens de licenciement. Ça en dit long !
Marc est professeur de lettres à la Sorbonne : il aime son métier, mais le poids du passé et sa situation conjugale le plongent dans un état dépressif et l'empêchent de s'y consacrer pleinement…
Raconté à la première personne, le roman est très prenant ; la tension et les chapitres courts confèrent du rythme au roman et il nous est difficile de le lâcher. le style soigné et précis réussit à nous faire ressentir la terreur dans laquelle vit Marc pendant l'enfance.
Le sujet de la violence intrafamiliale et des bleus qui marquent l'âme des victimes sont traités avec justesse. Marc est un personnage attachant, et on espère tout au long de la lecture qu'il réussira à guérir de son passé.
Un très bon moment de lecture !
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