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Critique de Sofiert


Selon Wikipedia "Le dilemme du prisonnier, énoncé en 1950 par Albert W. Tucker à Princeton, caractérise en théorie des jeux une situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en l'absence de communication entre les deux joueurs, chacun choisira de trahir l'autre si le jeu n'est joué qu'une fois. La raison est que si l'un coopère et que l'autre trahit, le coopérateur est fortement pénalisé. Pourtant, si les deux joueurs trahissent, le résultat leur est moins favorable que si les deux avaient choisi de coopérer."


Ce jeu est joué à plusieurs reprises dans le roman entre le père et ses enfants. Un père atypique, extrêmement intelligent et mystérieux qui cache à son entourage une maladie qui provoque des evanouissements, des délires ponctuels et un lointain secret.
Ses quatre enfants, eux aussi brillants et inadaptés à la vie en société cherchent à percer le secret de ce père charismatique.


L'histoire de l'Amérique est longuement évoquée dans le récit, par des chapitres intermittents entre italiques qui alternent avec le quotidien de la famille, des événements comme l'Exposition universelle de New York en 1939, les essais nucléaires et l'avènement de Walt Disney annonçant l'entrée du monde dans l'ère du spectacle et de la consommation. Se pose alors la question du progrès et de la place de l'homme dans une telle société.

Cette famille brillante et atypique appartient à l'univers de Richard Powers, qui a vécu ce type de relation avec son père.

Mais s'il était facile d'y entrer dans ses autres romans, celle-ci m'a semble plus cloisonnée et plus difficile à approcher. Comme si le rythme du recit laissait davantage le lecteur à distance.
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