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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Chouette une histoire australienne proposée par Babelio !
J'ai été jusque-là positivement émue par des titres issus de la littérature australienne et découverts grâce à Babelio « le serpent à deux têtes (bd) », « L'appel du cacatoès noir », alors j'ai foncé.

Avec « le déluge », pas de doute, on est bien là aussi dans l'Australie sauvage, mais l'immersion est tout autre que celle que j'ai déjà vécue avec les titres précédemment cités.
Quelques noms d'animaux et plantes sont évoquées ici et là (surtout au début), mais vraiment très peu, pas assez pour constituer les doigts d'une main. En littérature, les lieux ont souvent une forte portée symbolique. Ici, pas vraiment.

Le suspense aurait tout à fait pu se dérouler dans une autre zone isolée ; le personnage principal, ce n'est pas la route désertique australienne, ce n'est pas la nature non plus, c'est la peur.

Mais pourtant, froussarde que je suis, cette dernière ne m'a jamais vraiment effleurée. C'est un rendez-vous absolument raté. J'ai en effet trouvé que le road-trip vécu par ces quatre jeunes gens donnait surtout lieu à des chapitres et à des dialogues sans fin.

Certes, tous les lecteurs saisiront assez vite que certains d'entre eux paraissent bizarres (c'est même parfois assez lourdement suggéré), mais l'angoisse n'est jamais vraiment parvenue jusqu'à moi. Même dans l'auberge complètement isolée par la pluie.

Le style de Michelle Prak, dont c'est le premier roman, se lit avec facilité, mais, je l'avoue, je n'ai pas ressenti de plaisir particulier à cette lecture. Si j'ai vite, voir très vite, tourné les pages, c'est pour sortir dignement de ces dialogues souvent insipides, de cette pluie qui au final n'est pas rendue avec l'atmosphère qu'on pourrait en attendre. C'est pour passer à un autre roman dans lequel le rythme serait différent, les éléments et les personnages dessinés avec plus de finesse.

Certes, l'épilogue est assez savoureux (le sujet se rapproche du métier de l'auteure), et on sent qu'elle s'y connaît, mais que la route fut longue pour en arriver là.
Merci tout de même à Babelio et à Harper Collins noir pour ce petit voyage australien particulier !

Lien : http://justelire.fr/le-delug..
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Je me suis laissée fourvoyer par la 4ème de couverture.
Le sujet pourtant me semblait digne d'intérêt : pluies torrentielles, route désertique d'Australie, et psychopathe en liberté...
Force est de constater très rapidement que ce n'est pas un thriller du tout et que nenni d'un suspens quelconque.
Ensuite et c'est mon avis, pour rendre un roman addictif, tout doit se jouer dans les premières pages ; hélas ce ne fut pas le cas. La progression (si on ose dire cela) est très lente et fade sur les 2/3 du livre.
Le véritable exploit c'est de parvenir à le terminer.
Nous voilà donc embarqué dans l'outbak sur trois jours (du 6 au 8 février) pour un road-trip avec 4 personnes : une jeune femme Hayley et son copain Scott qui sont les organisateurs, ainsi que Joost un Hollandais et Livia une brésilienne écolo qui ont été choisis par les organisateurs.
Il y a aussi Andréa et Matt, propriétaires d'un pub-motel totalement isolé, et Quinn leur jeune employée et amie.
Le décor est planté si l'on peut dire, car géographiquement, à part de très rares détails sur quelques arbres ou buissons au début, on ne se sent pas immergé en Australie.

Il reste à ajouter le fameux déluge, appelé cyclone Bénédict, qui est en formation sur cette région, mais lui aussi peine à arriver.
Et puis ??? Et bien pas grand chose...on continue plus ou moins la route avec ces 4 personnages, et toujours aucun réel suspens en vue. Par contre, les digressions très longues, répétitives et inutiles des uns sur les autres dans le véhicule, frisent le ridicule.
En l'absence d'une psychologie bien plus fine des personnages, il est impossible de trouver un semblant d'empathie pour quiconque. Les ressentis simplistes à souhait de ce roman choral, particulièrement des 4 routards, sont lassants voire même horripilants.
Je guette malgré tout un rebondissement, peut être la rencontre avec les bikers ?
Et non, toujours rien ... et je poursuis mollement ma lecture, tout en piquant du nez à plus d'une reprise.
J'amorce sans conviction les cent dernière pages et, miracle, tout s'accélère enfin.
Le récit est sauvé in extrémis grâce à un final bien tordu, assez spectaculaire et tout-à-fait inattendu, ce qui me permet de mettre deux étoiles.
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À mon grand regret, cette lecture fut une déception... pourtant le résumé m'avait emballé et j'ai persisté jusqu'au bout mais je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et à accrocher avec la plume de l'auteure.

On voyage en Australie entre désert et forte pluie, ce qui nous offre un dépaysement total.
La tension est présente mais la mise en place est assez lente et les personnages sont assez caricaturés ce qui les rend difficilement attachants me concernant...

Point positif à cette lecture, la place des femmes. Livia, Quinn, Andrea ou Hayley... chacune offre son point de vue et confronte la violence météorologiques et la violence des personnages.

En définitive rien de nouveau ou qui sort de l'ordinaire à cette lecture. le final de cette histoire est plus ou moins inattendue ce qui en fait toutefois une lecture que je ne regrette pas totalement.
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