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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Rien de vraiment neuf sous le soleil. Enfin, sous le soleil, c'est une façon de parler, puisque c'est le déluge du titre qui s'abat sur une Australie dévastée par la sécheresse, dont les exploitations agricoles succombent les unes après les autres.
On y trouve un groupe d'étudiants lancé dans une excursion à travers l'Australie du Sud au Nord, quelques bikers rassemblant tous les stéréotypes du genre, un pub isolé où le seul homme est opportunément absent pour cause d'aide à apporter à un voisin, un psychopathe qui rode, et la non moins attendue panne d'électricité, tout cela alors qu'un déluge s'abat sur cette partie de l'Australie, rendant impossible la communication (pas de réseau), l'arrivée des secours ou de la police.

Il m'a fallu attendre une bonne moitié du livre, pour être prise dans l'ambiance et avoir envie de tourner les pages. Et même alors, j'ai cédé au sommeil alors qu'il ne me restait guère qu'une trentaine de pages à lire, un signe qui ne trompe pas pour moi sur l'intérêt que je portais à cette lecture.

Alors trois étoiles quand même, car j'ai apprécié le dépaysement, la personnalité des deux tenancières du pub, avec pour chacune un vrai contexte mis en place, une histoire personnelle qui explique certaines de leurs réactions, et puis quand même un élément que je n'avais pas deviné, qui rend la fin plus retorse que ce que j'avais imaginé. Et enfin, la description des jeunes routards qui même si elle reprend certains clichés n'est pas dépourvue d'humour.

Un roman reçu lors d'un MC privilégiée qui n'a donc pas vraiment tenu pour moi les promesses de sa présentation, mais pour lequel je remercie Babelio et les éditions Harper Collins.

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Voici un thriller, le déluge, un de plus aurais-je envie de dire et pour appâter le chaland tous les coups sont permis, à commencer par une première de couverture dont l'image est prometteuse et une accroche qui en dit déjà presque trop...
Nous nous retrouvons en immersion dans la région désertique de l'Outback, dans le sud de l'Australie. La sécheresse sévit, la région a tout récemment été ravagée par de terribles incendies.
Avides de sensations, quatre jeunes étudiants décident de s'offrir une virée durant leurs vacances estivales, afin de rompre avec un quotidien morne. Deux se connaissent déjà, Hailey et Scott forment ce jeune couple qui se cherche un peu déjà… Ce sont eux qui ont l'idée de ce voyage, avec une idée originale pour imaginer former le quatuor qui empruntera le vieux quatre-quatre diesel du grand père… Livia et Joost les rejoignent. L'aventure peut commencer…
Nous voici dès lors propulsés dans un road-trip en prenant place aux côtés de nos quatre jeunes routards en goguette.
Tous les ingrédients classiques sont réunis ici, non pas pour faire un bon thriller, mais pour en respecter les codes habituels sans oublier les clichés du genre qui s'invitent à foison.
L'orage qui se fait menaçant pour accompagner une tension qui se voudrait palpable et monter crescendo.
Une horde de bikers avec toutes les représentations, fausses ou vraies, qu'on peut s'en faire.
Des situations téléphonées et des fins de chapitre qui cherchent à surprendre à chaque fois le lecteur comme le dernier plan d'une séquence d'un film de série Z, j'allais dire d'un nanar.
L'absence de réseau téléphonique pour communiquer, - tenez ! quand je vous parle de situations téléphonées, vous voyez je n'invente rien... Une panne d'électricité forcément qui arrive au plus mauvais des moments…
Un pub emblématique perdu au milieu du désert.
Peu à peu, l'histoire se referme comme un huis-clos évident qui se voudrait haletant.
Les personnages sont inconsistants, à peine esquissés, l'histoire reste en surface et ne veut rien nous dire d'eux, impossible d'entrer en empathie ou de les détester carrément. J'ai failli appeler mon bon vieux copain Harrison Ford pour qu'on aille les chercher avec son hélico et qu'on les dépose sur une plage de Miami, histoire de vite oublier ce cauchemar de lecteur, mais impossible de remettre la main sur son 06… Dans ces instants-là, on regrette de ne pas avoir un peu plus d'ordre dans ses affaires.
L'écriture est lisse comme les plumes d'un canard et c'est bien pratique pour évacuer les seaux qui se déversent sur la route.
L'avantage d'une écriture lisse est que le livre se lit très vite. On appelle cela un page-turner et je vous confirme, les pages se tournaient toutes seules et moi je sautillais vers la fin tel un kangourou pressé d'en finir.
Sous un aspect polyphonique où chaque chapitre se pose sur un des personnages du récit, le ton hésite entre le thriller gore ou le thriller psychologique. Bon, pour ce qui est d'une psychologie d'ados prépubères, l'hésitation est très courte. Et s'agissant du côté gore, on en serait presque à regretter les vibrations intempestives de Massacre à la tronçonneuse. J'ai hésité à sortir la mienne et faire des confettis de ce livre, mais je n'ai pas la dextérité de Leatherface. Pour un roman qui nous parle de déluge, c'est un comble de rester entre deux eaux.
Flaubert dirait que la conversation de ces protagonistes est plate comme un trottoir de rue.
Certes, il y a un côté mécaniquement addictif qui nous happe dans sa nasse, qui nous tire vers la fin mais qui tient davantage à de bonnes vieilles ficelles bien utilisées qu'à la qualité propre du roman.
La fin pourrait surprendre et nous laisser deviner que certains personnages féminins avaient peut-être des choses à nous dire, d'autant plus que l'autrice Michelle Prak leur a offert la part belle dans la distribution des rôles.
Vous l'aurez compris, de vous à moi ce ne sera pas le déluge d'éloges…
En lecteur fidèle et poli, je remercie néanmoins Babelio pour cette masse critique privilégiée ainsi que l'éditeur Harper-Collins pour l'envoi de ce livre.
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Ce road-trip dans l'outback australien, Hayley en a rêvé ! Elle a vaincu tous les obstacles, à commencer par convaincre Scott, son petit ami plutôt casanier, trouver une voiture et surtout trouver deux voyageurs prêts à tenter l'aventure et à partager les frais. Son choix s'est porté sur Joost, un étudiant néerlandais et Livia, une activiste écologiste brésilienne. Son programme, peaufiné dans les moindres détails, doit mener la petite troupe d'Adélaïde à Darwin. Mais ce beau projet tourne au fiasco lorsqu'une pluie diluvienne s'abat sur cette région habituellement très sèche.
Cette tempête affecte aussi le Pindarry, un motel isolé tenu par Matt et Andrea. Après la déplaisante visite d'une bande de bikers, la jeune mère est désemparée lorsque son mari est appelé à la rescousse par un fermier du voisinage. Angoissée par la météo et par le possible retour des bikers, Andrea attend avec impatience le retour de Quinn, leur employée. Mais quand celle-ci revient, elle amène avec elle un homme blessé et inconscient. Les deux femmes en prennent soin tout en gérant l'arrivée d'autres naufragés de la route. Sans savoir que parmi eux se cache un psychopathe…

C'est dans une nature hostile que nous entraîne l'australienne Michelle Prak. Paysages dépaysants de l'outback australien, entre désert, aridité, boue et fortes pluies. Mais si la tension est bien présente tout au long de ce premier polar, les personnages sont un condensé de caricatures. Eminemment féministe, le roman n'est pas tendre avec les hommes qui, au mieux absents, au pire inquiétants, violents et pervers. Et il y en a pour tous les goûts ! du geek introverti un poil agressif au biker possiblement violeur, en passant par le psychopathe, ces messieurs ne sortent pas indemnes de la plume vindicative d'une autrice qui ne fait pas dans la nuance.
Les situations ne sont pas très originales, on se croirait presque dans une série pour ados que l'on suit sans surprises malgré la bonne volonté de Michelle Prak qui a adopté tous les codes du roman noir sans y apporter sa patte…ou alors peut-être dans le retournement final que l'on ne voit pas arriver et qui est la seule bonne idée du roman.
Bilan mitigé pour ce voyage en Australie qui n'a pas tenu toutes ses promesses.

Un grand merci tout de même à Babelio et aux éditions Harper Collins pour cette masse critique privilégiée.
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J'ai bien aimé, mais… Ce petit côté adolescent en fin d'études trop prononcé m'a interdit une totale satisfaction, I can't get no. Un brin convenu, un tantinet gentillet, pas assez épicé. Psychopathe en carton-pâte.

D'Adélaïde à Darwin, ce road-movie sous des pluies diluviennes avec Hayley, Scott, Livia et Joost sera stoppé à peine débuté dans un pub paumé de l'outback.
Petite musique déjà entendue, du coup, je reprends un « baby » comme Bach.
Agréable série B, mais il n'y a pas de quoi rester bush bée.

Demeure le petit plaisir coupable d'être, jusqu'au dénouement tenu en haleine et c'est surement la clé.

Je suis navré d'être un peu déçu, j'aurais mieux apprécié un roman moins lisse sans pour autant être aussi abominable et effrayant qu'un récit de Benjamin Whitmer ou de Donald Ray Pollock par exemple.

L'objectif de l'auteure n'était vraisemblablement pas de nourrir son texte de débordements de violence ou de déluges de grossièretés, je ne le souhaitais pas non plus d'ailleurs, mais je m'étais tout de même attendu à davantage de frissons, plus de véhémence et d'intensité dans les échanges et les situations, ce qui aurait procuré en prime la petite chair de poule qui titille l'échine.

Ce roman est à mettre entre toutes les mains, une fois essuyées des crèmes solaires dont vous vous serez tartinés, allongés sur les plages ensoleillées et bondées cet été.
Je suis persuadé que des centaines de lecteurs se dépayseront avec bonheur à la noirceur et à l'isolement de ce panorama australien bien trempé.

Merci à Babelio de cette masse critique privilégiée et à l'éditeur Harper-Collins pour son envoi.

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☔️Chronique☔️

« -Le ciel est menaçant, on ferait bien de se dépêcher. »

J'en suis au même constat, mais à des milliers de kilomètres de l'Australie. Et pourtant…Le ciel n'en finit pas de faire des siennes, ici ou là-bas, et cette menace de déluge commence à peser lourdement…Mais revenons à nos moutons, heu, kangourous, bref, là-bas, même si côté immersion, j'étais en total raccord ces jours-ci avec cette lecture!
Quatre jeunes décident de se faire un road-trip en plein bush. Ils ne se connaissent pas mais vont partager quelques jours ensemble à sillonner la seule route qui relie Adélaïde à Darwin, dans un 4x4, avec le strict nécessaire pour dormir à la belle étoile…
Or le temps s'en mêle, les annonces météo se font alarmantes, et le Déluge menace la belle virée entre potes…
Déjà, la pluie c'est pas commun sur ces terres arides, mais ces torrents foutent tout en l'air, et coupent tout, non seulement les routes, mais aussi, l'électricité, les réseaux…Bye bye Instagram et autres joyeusetés alors que tout aurait pu être sujet à un post, dans ces paysages sublimes et désertiques…L'angoisse monte, le refuge est loin, les secours de quelque nature que ce soit, inaccessibles…
Et l'eau qui n'en finit pas de tomber, laissant ça et là, des dégâts conséquents, mais le danger ne vient pas que du ciel…Et les femmes de ce roman, ne sont pas au bout de leurs peines, ou de leurs angoisses, quand les hommes sont au summum de leurs stress et de leurs violences, et rôdent autour d'elles…
C'est un Page-Turner efficace, un dépaysement bienvenu, et une lecture agréable. Mais voilà, je trouve que la couverture en dit trop, et du coup, ça floue les attentes et le suspense...C'est dommage parce que l'ambiance est plutôt réussie, mais tout le long, j'attendais quelque chose pour finalement, ne voir que de la virilité toxique…
En revanche, je peux vous dire que, en temps de crise, les femmes sont badass, solidaires et bien plus efficaces que leurs homologues masculins. Mais il y a un autre constat à faire: je ne suis toujours pas prête à mettre un pied, sur ce continent, pour des raison évidentes, (-qui s'appellent la faune locale-et ce livre n'a pas rassuré mes craintes), mais j'adore quand même voyager ainsi, bien calée sous le plaid, au son de cette pluie diluvienne et interminable, dans le bush australien, et ce thriller a rempli convenablement sa mission de frissons…

« Et si la pluie n'était pas venue? »
Lien : https://fairystelphique.word..
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En organisant son road trip à travers l'outback australien, Hayley, étudiante en dernière année d'une licence de comptabilité, voulait juste vivre une expérience unique… Elle souhaitait explorer son pays et se sentir un peu aventurière, elle qui n'avait jamais quitté sa ville natale d'Adélaïde et surtout, elle voyait dans ce voyage l'occasion de se rapprocher de Scott, son conjoint, devenu distant depuis quelque temps… Pour les accompagner dans leur périple, la jeune femme a dégoté sur des forums de voyage deux backpackers: Livia, la sublime brésilienne engagée dans la protection de la planète, et Joost, un hollandais avenant.
Mais très vite, l'expédition tourne au vinaigre lorsque des pluies torrentielles s'abattent sur cette région désertique du pays. Peu habituée à recevoir de telles quantités d'eau, la terre n'arrive plus à absorber et le niveau monte à une allure inquiétante, emportant tout sur son passage… Ces terres isolées offrent peu d'abri aux voyageurs de passage et le Pindarry, pub emblématique de la région tenu par Andréa et Matt, semble être le seul refuge possible à des miles à la ronde… Mais la pluie n'est peut-être pas la seule menace qui plane sur nos voyageurs imprudents et un dangereux psychopathe profite des intempéries et des liaisons coupées pour oeuvrer librement…

Avec son chapitrage 100% féminin, Michelle Prak donne la premier rôle aux femmes dans ce thriller mené tambour battant, sur fond de désert australien. Ici, la nature se déchaîne, impétueuse et hostile, mais pas autant que la nature humaine… Hayley, Livia, Andrea, et Quinn prennent tour à tour possession du récit, offrant ainsi des points de vue différents sur la montée du désastre, confrontant la violence des éléments qui se déchaînent avec la violence des situations vécues par nos protagonistes… Harcèlement, enlèvement, agressions s'enchaînent, faisant ainsi grimper la tension chez le lecteur, happé malgré lui dans ce tourbillon de folie.

Par ailleurs, Michelle Prak joue habilement sur la temporalité, en créant un décalage d'environ une journée entre les récits d'Hayley et Livia et ceux de Quinn et Andrea, amplifiant ainsi une tension déjà bien présente. C'est efficace, prenant et digne d'un page turner. Néanmoins, malgré une lecture plaisante et vraiment pas prise de tête, il m'a manqué un petit quelque chose pour être totalement séduite. J'ai trouvé la traduction fluide, mais parfois maladroite et un peu simpliste. Les personnages, quant à eux, manquent cruellement de profondeur et ne sonnent pas toujours très justes dans leurs relations et leurs échanges, notamment Hayley, en gentille fille un peu nunuche mais pleine de bonne volonté que j'ai trouvé plus agaçante qu'attachante…

Une lecture agréable mais pas indispensable en somme avec toutefois une mention spéciale pour l'épilogue, que je n'ai pas vu venir et que j'ai trouvé intéressant et moins convenu que le reste!

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Harper Collins Noir pour leur confiance et pour cette opération Masse Critique Privilégiée.
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Un jeune couple urbain ,accompagné d'une Brésilienne et d'un Néerlandais, parti pour un road-trip dans l' outback , un couple et son employée propriétaire d'un hôtel situé au milieu de nulle part, une bande de bikers plutôt lourdauds ;tels sont les protagonistes de ce thriller Australien écrit ,d'après ce que je lis , par une enseignante spécialiste des réseaux sociaux .(Cela se ressent dans le récit ).
Tous ces personnages vont être confrontés à des conditions climatiques dantesques (Comme l'indique le titre) mais aussi à un psychopathe (On devine très vite de qui il s'agit).
L'histoire n'est pas particulièrement palpitante , les personnages masculins sont tous antipathiques au contraire des femmes (En particulier Quinn et Andréa ) mais on ne s'ennuie pas tout en découvrant des paysages qui ,eux ,sortent de l'ordinaire.
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On ne va pas se mentir, "Le déluge" ne vous tétanise pas de frayeur...Mais, vivre un huis clos en pleine nature de l'outback australien, c'est plutôt bien vu. Bon, j'avoue que j'ai cramé le psychopathe rapidement mais la tension est plutôt bien rendue, les personnages bien campés. Un bon moment de lecture
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Hailey et Scott, deux étudiants décidés à « secouer » leur couple, décident d'organiser un road trip à travers l'Outback, un espace quasi désertique qui traverse l'Australie. Pour économiser les frais, ils trouvent deux touristes intéressés par le trajet, Joost, un geek néerlandais, et Livia, une influenceuse écolo brésilienne. Pourtant, leur plan va être contrecarré par la météo : une tempête, des inondations les empêchent d'avancer, cependant que le comportement de l'un d'eux devient de plus en plus étrange…
Dans ce même Outback, Andrea et Matt dirigent le Pindarry, un célèbre pub, seul point de civilisation sur de nombreux kilomètres. Ils doivent eux aussi affronter les inondations, et quand Matt est appelé pour aider un voisin, Andrea se retrouve seule face à un groupe de motards, dont l'un se montre franchement agressif, alors que Quinn, leur employée, s'est elle aussi absentée…
Une de mes rares incursions dans le thriller australien, qui s'est montrée peu concluante pour cette fois-ci. En effet, hormis la découverte des paysages de l'Outback, que l'auteure décrit très bien, de même que les inondations auxquelles doit faire face le pays-continent du fait des changements climatiques, le road trip d'Hayley, Scott, Joost et Livia a été, globalement, d'un ennui profond… Trop long, donc peu efficace, jusqu'à ce que l'un des quatre personnages se révèle enfin, apportant une réelle tension, mais trop tardive, en ce qui me concerne. J'ai, de loin, préféré les passages mettant en scène Andrea, voire Quinn, beaucoup plus stressants. Pour moi, le thriller démarre surtout lorsque tout ce petit monde, ou presque, se rejoint, et là, effectivement, une angoisse sourde monte au fur et à mesure de la lecture. Je n'ai pas non plus beaucoup apprécié les personnages, excepté celui d'Andrea, que j'ai trouvé particulièrement réussi (mais en comparaison avec les autres ???...). Une première moitié durant laquelle il ne se passe donc pas grand-chose, mais une seconde beaucoup plus rythmée et tendue qui me laissent donc avec un sentiment très mitigé sur ce thriller…
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Le résumé me semblait alléchant (« Des pluies torrentielles, une route désertique, un psychopathe en liberté ») mais au bout du compte cette lecture m'a ennuyée. J'ai beaucoup aimé le décor : le désert de l'outback australien avec rien à des kilomètres à la ronde à part la terre rouge et sèche, jusqu'à ce que s'abatte le déluge. Les personnages ne sont pas mal campés non plus. On a d'un côté quatre jeunes effectuant un road trip touristique : Hayley l'éternelle optimiste, son petit ami Scott grincheux et autoritaire, Livia la militante écologiste et Joost le Hollandais taquin et imprévisible. de l'autre, habitant et travaillant dans un pub au milieu de nulle part, le Pindarry : un couple et leur petit garçon secondés par la jeune Quinn.

L'autrice prend le temps – trop de temps – à détailler leur psychologie et leur passé (qui n'a aucun lien avec l'histoire présente) et l'on attend longuement que l'intrigue décolle. En réalité rien ne bouge vraiment dans ce roman, la tension retombe comme un soufflé à peine amorcée et on se demande au bout d'un moment ce qui lui vaut le qualificatif de « thriller ». On ne voit jamais le fameux psychopathe à l'oeuvre, d'ailleurs il n'y a qu'un meurtre et il n'est pas raconté.
Bref, je suis déçue...
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