Peindre la nature
Ce numéro m'avait donné de faire la découverte d'un peintre merveilleux, Alain Thomas, peintre naïf, primitif et naturaliste qui nous offre un véritable chant d'amour à la nature et aux animaux, un monde plein de rêve et de poésie. Car cet homme-là les aime vraiment
les animaux au point qu'il vit au milieu d'un parc où évoluent dans la plus grande liberté quantité d'animaux dont certains plus ou moins exotiques qu'il a adopté « C'est un monde que j'ai toujours porté en moi. J'éprouve une passion viscérale pour
les animaux et les oiseaux avec lesquels j'ai la chance de pouvoir vivre aujourd'hui. » Bien sûr il ne possède ni les lions ni les girafes qui peuvent peupler ses toiles, mais quelques espèces tropicales néanmoins, surplus de naissances qui lui ont été confiés par les responsables de zoos et dont il prend la charge très au sérieux car il a fait sienne la parole du Petit Prince « tu deviendras responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ». En tout cas il nous fait voyager dans un monde de rêve, de raffinement et de couleurs. La renommée de cet artiste ne fait que s'étendre depuis et c'est bien mérité.
J'ai vraiment eu un coup de coeur pour lui et pour ses oeuvres.
J'y ai apprécié aussi un article sur les alkydes, évolution ou révolution ? Une réponse à la sempiternelle question des temps de séchage à laquelle les artistes ont de tous temps tenté de répondre.
Intéressant aussi, un article sur la fabrication des peintures jusqu'à leur mise en tubes ou en godets pour l'aquarelle.
Et comme toujours, plein d'astuces et conseils. Un bon numéro.