AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,4

sur 255 notes
5
10 avis
4
2 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans le vingt-quatrième tome de cette réédition en format de poche qui retrace les aventures de Corto Maltèse dans leur ordre chronologique, Corto Maltèse se retrouve en Sibérie en pleine révolution russe, à la poursuite d'un train blindé rempli d'or.

Ce tome qui se déroule entre novembre 1918 et avril 1920 est surtout marqué par le retour de Raspoutine, "ami" de longue date de Corto Maltèse. Des retrouvailles qui donnent à nouveau lieu à quelques dialogues somptueux. L'autre attrait de cette histoire se situe au niveau des personnages secondaires. Hugo Pratt propose de nombreux personnages hauts en couleurs, dont le baron Ungern von Sternberg, alias le baron fou, le général Tchang, Semenov, le capitaine Nino, l'officier Jack Tippit et Une-Oreille. Les personnages féminins ne sont pas en reste non plus, avec la duchesse Marina Seminova, Shanghaï Li et "Elle" (Wee-Lee Song). La scène finale entre Corto Maltèse et Shanghaï Li est d'ailleurs remarquable. Mais, si l'ambiance, les dialogues et les personnages sont une vraie réussite, j'ai été un peu moins emballé par le récit en lui-même.

Un très bon album de Corto Maltèse et quel plaisir de retrouver Raspoutine !
Commenter  J’apprécie          44
Difficile de s'y retrouver avec ses nouvelles parutions, rééditions et éditions enrichies, N&B, version colorées, ainsi que celles dessinées par d' autres dessinateurs, repreneurs thuriféraires, bref il y a une opacité préjudiciable à l'auteur d'origine Hugo Pratt mais je suppose avec le consentement des ayants droit, l'affaire est juteuse. Toutefois il serait bon d' informer les lecteurs clairement car le préjudice est aussi pour eux surtout les nouveaux aficionados Corto Maltese. Cette réédition «enrichie» noir et blanc est bien de Pratt mais bon faut lire les petites lignes et s'en est désagréable.
Voilà j'ai râlé!
Oui en voyant la gueule sympathique de Raspoutine c'est du Pratt, les aquarelles en mezze aussi, elles enrichissent l'album cartonné mais pas seulement l'album, Casterman aussi un peu et les ayants droit et tous les autres et elles ruinent les aficionados qui ont perdu leurs originaux.
J'ai encore râlé
Mais bon Raspoutine quelle gueule! Et bouche dorée, et Semirova, et Shanghai Lil et tous les autres! le noir et blanc de sacrés couleurs et pas de gris mais des hachures qui font grisâtre
Difficile le contexte de Maltese et la Sibérie: un véritable brouet politique, ethnique, social, militaire, religieux ou se croisent tous les bons, il n'y en a peu, et tous les méchants avec pour ambition, mettre la main sur un train d'or.
Le marin, gentilhomme de fortune mais là on se demande bien quelles sont ses origines aristocratiques, aventurier avec la complicité, non désirée, de Raspoutine se met sur les rangs.
Il est intéressant de constater que Corto n'aime pas politiquement les rouges, les russes et peut-être même les blancs et qu'il se range facilement derrière les forces alliées américains et anglais pourtant des colons, qu'il n' a pas beaucoup d'amitié pour les chinois, les méchants, les fourbes bien sur, triades, seigneurs de guerre et par conséquent plus tard les communistes. Pas beaucoup de sympathie pour les japonais par contre il apprécie les gentils mandchous à la recherche de leur autonomie, les gentils chinois, quand ce sont de gentilles, jeunes et jolies chinoises c'est beaucoup mieux, qui travaillent globalement pour l'Asie c'est à dire le kuomintang nationaliste.
En fait plutôt que pirate, il est souvent présenté ainsi, et vu son comportement, il serait flibustier et travaillerait bien malgré lui pour des causes nobles. En effet si l'action le mène a acquérir un bien qui ne lui appartient pas il le laisse échapper non intentionnellement mais pour une bonne cause, Corto est un « Sainte-nitouche » malchanceux. Une petite gouape qui a besoin d'être valorisée surtout dans l'échec: on se réconforte comme on peut..
Ce qui fait que cette BD est de bonne qualité c'est le fond politique très riche de cette Asie du début du siècle dernier, époque bénie pour les aventures, la part du rêve qui vient se greffer là-dessus notamment avec des chamans divinatoires, tireuse de cartes qui introduisent l'au-delà et les pensées secrètes de Corto, la présence indélébile du fou Raspoutine qui a une empreinte aussi forte mais aléatoire que Corto et la présence de tous les seconds rôles hauts (très) en couleur qui sont inimitables et indispensables. Beaucoup de vedettes mais elles ne se gênent pas car elles ont chacune une place appropriée Pratt a utilisé avec bonheur tous les ingrédients qu'il fallait R.A.S
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (568) Voir plus



Quiz Voir plus

Hugo Pratt, vous connaissez ?

De quel nationalité était Hugo Pratt ?

Syldave
Italien
Argentin
Belge

10 questions
71 lecteurs ont répondu
Thème : Hugo PrattCréer un quiz sur ce livre

{* *}