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Critique de LoupAlunettes
Un conte aux deux qualités indéniables, son récit et son illustration.
Régis Lejonc, nous connaissons bien et récemment sur cette étonnante tranche d'enfance iranienne entre quatre murs " le jardin du dedans-dehors" racontée par celle qui l'a vécu, Chiara Mezzalama.
Ces choix de récits vivants, doux, tendres, au coeur d'un univers rude et plein de gravité, nous interpèlent et nous captent à chaque fois.
Son travail d'illustration enchante et produit le filtre rassurant pour traverser l'épreuve difficile de l'aventure.
Dans " Oddvin, le prince qui vivait dans deux mondes", le décor des images, la présentation décorative, nous ramène selon notre connaissance de lecteurs aux recueils de contes russes.
La narration sera riche, jumelant la narration du conte à celui de la bande dessinée lorsqu'enfin Oddvin prendra la parole et s'adressera à la nature.
L'Histoire:
L'auteur Franck Prévot racontera l'histoire d'un garçon pas comme les autres qui saura s'adapter avec les atouts qui seront les siens pour suivre son chemin.
Les circonstances de sa naissance sont à la fois triviales et extraordinaires. Des triplés naitront lors d'un banquet de roi. Entre les plats en sauce et le repos de la reine, le roi montrera à l'assemblée que dans sa semence coule de l'or, littéralement.
Un fils naitra muet avec une langue en or, un autre sourd avec des oreilles en or et enfin Oddvin sera aveugle avec des yeux d'or.
La vie dorée au palais semble plus un poids qu'un grace donnée, on comprendra les multiples métaphores du conte et finalement Oddvin trouvera plus d'écoute dans le monde des animaux que celui des humains.
Sa cécité lui avait permit de développer son autre sens: l'ouïe.
Oui, le monde des animaux se montrera bien plus délicat que le monde viril qui devait en faire plus tard un homme, lui offrant les moyens de s'occuper de lui et d'être attentif aux autres.
La nature est très présente dans le récit et ses images, d'une beauté silencieuse et pourtant elle semble communiquer d'une autre façon.
Les tons d'automne sont très agréable à l'oeil.
L'aventure d'Oddvin est un récit intiatique intéressant.
Presque assuré que l'enfant sera le futur roi, les animaux défileront devant lui, lui posant des réclamations qui auront à la fois des répercutions sur le monde des hommes et la tranquilité de la faune.
Il semble presque le seigneur des deux univers capable de les satisfaire.
On comprend bien aussi qu'Oddvin devra devenir quelqu'un de bien différent de son père, cela posera indiciblement la question des choix.
Lui, qui ne voit rien, quel roi veut-il être?
Peut-il même être roi si il ne reste plus rien et que tout à été dépensé, ruiné? le verra t-on le moment venu?
Avec des animaux qui parlent avec sagesse et des objets ensorcelés, il y aura un soupçon de magie envoûtant pour le lecteur.
Nous suivrons l'accomplissement du héros jusqu'au bout du chemin et des steppes.
L'histoire d'Oddvin sera terrible, triste, émouvante mais nullement douloureuse pour le lecteur, elle fera réfléchir.
Ce conte aura ceci de sûr, il ne lassera pas les lecteurs à être lu et relu, pour le plaisir de retrouver les valeurs fortes du bon régnant, celles qui protectrices et généreuses font rêver aux creux d'une histoire.
Régis Lejonc, nous connaissons bien et récemment sur cette étonnante tranche d'enfance iranienne entre quatre murs " le jardin du dedans-dehors" racontée par celle qui l'a vécu, Chiara Mezzalama.
Ces choix de récits vivants, doux, tendres, au coeur d'un univers rude et plein de gravité, nous interpèlent et nous captent à chaque fois.
Son travail d'illustration enchante et produit le filtre rassurant pour traverser l'épreuve difficile de l'aventure.
Dans " Oddvin, le prince qui vivait dans deux mondes", le décor des images, la présentation décorative, nous ramène selon notre connaissance de lecteurs aux recueils de contes russes.
La narration sera riche, jumelant la narration du conte à celui de la bande dessinée lorsqu'enfin Oddvin prendra la parole et s'adressera à la nature.
L'Histoire:
L'auteur Franck Prévot racontera l'histoire d'un garçon pas comme les autres qui saura s'adapter avec les atouts qui seront les siens pour suivre son chemin.
Les circonstances de sa naissance sont à la fois triviales et extraordinaires. Des triplés naitront lors d'un banquet de roi. Entre les plats en sauce et le repos de la reine, le roi montrera à l'assemblée que dans sa semence coule de l'or, littéralement.
Un fils naitra muet avec une langue en or, un autre sourd avec des oreilles en or et enfin Oddvin sera aveugle avec des yeux d'or.
La vie dorée au palais semble plus un poids qu'un grace donnée, on comprendra les multiples métaphores du conte et finalement Oddvin trouvera plus d'écoute dans le monde des animaux que celui des humains.
Sa cécité lui avait permit de développer son autre sens: l'ouïe.
Oui, le monde des animaux se montrera bien plus délicat que le monde viril qui devait en faire plus tard un homme, lui offrant les moyens de s'occuper de lui et d'être attentif aux autres.
La nature est très présente dans le récit et ses images, d'une beauté silencieuse et pourtant elle semble communiquer d'une autre façon.
Les tons d'automne sont très agréable à l'oeil.
L'aventure d'Oddvin est un récit intiatique intéressant.
Presque assuré que l'enfant sera le futur roi, les animaux défileront devant lui, lui posant des réclamations qui auront à la fois des répercutions sur le monde des hommes et la tranquilité de la faune.
Il semble presque le seigneur des deux univers capable de les satisfaire.
On comprend bien aussi qu'Oddvin devra devenir quelqu'un de bien différent de son père, cela posera indiciblement la question des choix.
Lui, qui ne voit rien, quel roi veut-il être?
Peut-il même être roi si il ne reste plus rien et que tout à été dépensé, ruiné? le verra t-on le moment venu?
Avec des animaux qui parlent avec sagesse et des objets ensorcelés, il y aura un soupçon de magie envoûtant pour le lecteur.
Nous suivrons l'accomplissement du héros jusqu'au bout du chemin et des steppes.
L'histoire d'Oddvin sera terrible, triste, émouvante mais nullement douloureuse pour le lecteur, elle fera réfléchir.
Ce conte aura ceci de sûr, il ne lassera pas les lecteurs à être lu et relu, pour le plaisir de retrouver les valeurs fortes du bon régnant, celles qui protectrices et généreuses font rêver aux creux d'une histoire.
