AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Chocolatiine


Des cinq tomes de la Recherche que j'ai déjà lus, voici celui, le cinquième, qui m'a le moins plu.

Alors que Sodome et Gomorrhe s'achevait sur le départ précipité de Balbec du narrateur accompagné d'Albertine, suite à une révélation de cette dernière, La Prisonnière reprend lorsqu'ils sont tous deux installés à Paris chez lui, en l'absence de ses parents. Ainsi commence le cauchemar : si le titre se réfère à Albertine, notre cher narrateur est lui aussi bien prisonnier de son plan pour soustraire son amie aux tentations. Nous voila donc enfermés dans la cage dorée où nos deux personnages se détruisent : Albertine torture le narrateur de ses incessants mensonges tout en suivant à la lettre les règles de leur vie à deux, lui l'oppresse de surveillance tout en la comblant de cadeaux... Bref, on étouffe en même temps qu'eux.

Ce roman est également l'occasion de retrouver le baron de Charlus et Morel, ainsi que les insupportables M. et Mme Verdurin dont la prétention au sujet de leur salon semble empirer de tome en tome.

Quoi qu'il en soit, si je n'ai pas entièrement apprécié ce livre-ci, je dois reconnaitre que Proust y a réussi encore quelques tours de force : le passage où Albertine évoque les glaces est une merveille et l'on rêve avec elle de porter les fameuses robes de Fortuny, tant les descriptions sont superbes !
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}