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Critique de chiffonnette


André est boucher, fils de boucher et devrait donner naissance à un boucher qui donnera naissance à un boucher. Parce que c'est comme cela que vont les choses dans la famille Plomeur. Mais c'est sans compter avec la guerre et le talent d'André pour faire chanter les corps des femmes. La file s'allonge devant la boucherie jusqu'à l'armistice. C'est alors un autre défilé, celui des bébés dont les mères se débarassent pour ne pas subir l'ire des époux rentrés du fronts. Et quand un des cocus se mêlent de vengeance, il est temps pour André de prendre ses 7 rejetons sous le bras et de prendre la poudre d'escampette.

Je sors de la lecture de Bifteck avec un goût de trop peu ma foi un peu étonnant pour un texte qui aligne avec bonheur un vocabulaire boucher et culinaire qui donne l'eau à labouche (ou la nausée, c'est selon). C'est un récit truculent, drôle, enlevé qu'on prend plaisir à lire. Les aventures d'André découvrant l'amour, la paternité, cousant de ses mains des culottes courtes pour ses petits et décontenancé par le végétarisme affirmé de la petite dernière est irrésistible.

Mais le texte effectue soudainement un virage vers le fantastique. On débarque avec la famille Plomeur dans un Nouveau Monde qui fleure son pays des merveilles. Je me suis alors perdue dans les méandres d'un second récit où les enfants grandissent à vue d'oeil, où les étapes de la vie sont effleurées et où la terre devient vivante. et qui e m'a pas franchement convaincue.

Reste une belle vision de la paternité et un récit sympathique et attachant.
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