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Je ne sais pas ce qui fait que j'accroche sur un bouquin : le sujet, la couverture, l'auteur ?
Ici, c'est le sujet : la dépression post-natale. J'ai toujours eu du mal sur le sujet de la mère, béate avec son enfant et j'avoue que les enfants petits me font cruellement ressentir l'absence d'ogres dans le secteur. Devenir mère est une expérience nouvelle à chaque grossesse, chaque naissance : le déni de grossesse est une énigme dont j'aimerais trouver la solution pour éviter les situations parfois dramatiques auxquelles il abouti.
Ici, nous avons le volet avant/après : avant, un jeune couple amoureux (Matt, avocat et Jess, illustratrice), des moyens confortables, une éducation tout à fait honorable, une belle famille présente. Après : un BB pas prévu, mais très attendu finalement, un accouchement traumatique, un lien qui ne se fait pas entre une petite fille dont le prénom Lilly, n'est pas celui choisi par les deux parents, mais par le papa uniquement et une maman, perdue, épuisée, qui s'enfonce dans le gouffre de la dépression et tente de trouver la solution pour redevenir la jeune femme qu'elle était avant la naissance.
Il me semble que l'auteur décrit bien le vide sidéral qu'impose la dépression (post-natale ou autre), l'incompréhension devant tout individu n'ayant jamais été confronté à cette situation. Comment envisagé une dépression sévère à la naissance d'un enfant alors que durant des années, le corps médical (masculin) nous a tellement martelé que c'était une magnifique aventure, un accomplissement et non une déchirure ? L'enfant, cette part de nous-même que nous lâchons dans le monde après avoir vécu avec lui en symbiose, pendant 9 mois, cet "alien", fusion de cellules de deux individus, même désiré, reste un être improbable aux pouvoirs impressionnants.
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Ce roman traite de la dépression du post-partum superbement sujet toujours tabou dans notre société d'aujourd'hui à toujours vouloir être le meilleur sous tout rapport...
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J'ai commencé ce roman avec l'intention de lire un bouquin touchant sur la relation de mère et fille. Or, le début du livre m'a complètement désintéressée... En 50 pages, pratiquement rien ne se produit excepté une relation beaucoup trop à l'eau de rose et très très cliché. Cela ajouté au type d'écriture très simple: ce n'était pas un très beau mélange et c'est le moins que l'on puisse dire.
Je passe mon chemin, dommage.
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J'étais un peu réservée sur ce roman car ce n'est pas mon genre de lecture habituel mais j'ai vraiment été touchée par Jessica, victime d'une très grave dépression post natale. le rythme de l'histoire est bien dosé, on alterne les moments touchants et les morceaux de bonheur. L'histoire de Jess et Matt est vraiment jolie et j'apprécie les personnages qui gravitent également autour d'eux. J'aime également la manière dont l'auteure raconte la naissance puis la rencontre entre Jess et sa fille. D'entrée de jeu, on voit que ça ne va pas aller, dès l'instant où Jess découvre que le prénom est Lilly et non la Bethan de ses rêves, on comprend qu'on lui a arraché la petite fille de ses rêves et qu'elle aura du mal à se faire à l'idée de cette Lilly. Les sentiments de Jess sont bien décrits et c'est touchant de la voir se débattre dans ses idées noires. J'ai aussi aimé la manière dont elle ressent les tentatives d'aide des personnes de l'extérieur. Et une petite mention pour la fin qui est très mignonne


Ce que j'aime : la manière dont les sentiments sont décrits, le fait qu'on ressente de l'empathie pour Jess


Ce que j'aime moins : le fait que Matt se soit approprié Lilly d'entrée de jeu (avec le choix du prénom) qui, je pense n'a pas aidé


En bref : Un livre touchant, porté par une héroïne fragile et attachante


Ma note


7,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
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Dès le début on sait qu'un drame est arrivé, puisque les chapitres alternent entre la vie de Jess en prison et sa vie d'avant depuis sa rencontre amoureuse avec Matthew. Une vie à l'eau-de-rose, à la limite du mièvre tellement tout va bien. Arrive le jour de l'accouchement, qui ne se déroule pas comme prévu et la machine s'enraye. Jess ne parvient pas à établir un lien avec sa fille. Elle a été dépossédée de cette naissance. Et elle s'enfonce dans la dépression. Heureusement, elle est bien entourée.
Le livre vaut pour le sujet, plus que pour le style.
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Dans les premières pages j'ai songé au roman de Celine de Rosa : Elle(s) qui aborde le mal être d'une femme dans sa famille et qui sombre au point d'être internée. Il en est de même ici et tout comme dans le roman de Celine, on en ignore les raisons, que l'auteure nous fera découvrir de chapitres en chapitres avec un mode narratif particulier.
Dans un premier temps c'est à travers le journal intime de Jess que le lecteur fait la connaissance de la jeune femme et il suspecte que l'héroïne, au vu des réflexions désagréables de certains soignants, l'est pour comportement grave. A-t-elle nuit à la vie de son enfant, à Matthew son mari ? D'emblée Amanda Prowse instille le doute.
Nous passons en alternance du quotidien de Jess à son passé, avec une vie "de rêve" pour cette jeune femme dont est tombée amoureux Matthew. L'histoire n'est pas racontée par Jess, ni par Matt. Elle est à la troisième personne et donne un aperçu de tous les protagonistes. Nous découvrons une personne pétillante, pleine de vie, malgré un deuil passé, avec la perte de son frère. le thème de la perte d'un enfant est particulièrement bien traitée par l'auteure quand Jess nous fait partager son passé et les réactions de ses parents, sa peine et son combat pour avancer et cette disparition prématurée qui reste douloureuse malgré les années pour tout parent.
Amanda Prowse brosse donc le portrait d'un adorable couple amoureux l'un de l'autre, entouré de parents aimants et d'amis fidèles. Une belle image d'Épinal,et l'arrivée d'un enfant, pas vraiment programmé ne vient pas entacher ce bonheur sans nuages, bien au contraire. Tout va bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce que un rouage ne se grippe et que tout bascule quand les hormones se mettent de la partie et que l'accouchement se complique. Facteur déclenchant dans ce syndrome post-partum, pour Jess qui s'est trouvée coupée de sa fille, sa fille qui ne porte même le prénom que la jeune femme avait choisi pour elle?
Connait-on aujourd'hui les raisons qui font que certaines femmes souffrent de cette dépression post-partum ? Pourquoi certaines et pas d'autres et ce à divers degré de gravité ?
Avoir choisi de traiter ce thème est particulièrement intéressant, j'aurais aimé en connaitre les raisons. Et l'auteure maîtrise son sujet décrivant de manière particulièrement touchante cette souffrance psychologique, cette lutte de Jess pour se comporter comme il se doit, et cacher à tous son incapacité à aimer la petite Lilly qui séduit tout le monde.
Le style d' Amanda Prowse est plaisant et la lecture addictive, bien que le sujet soit douloureux, le lecteur n'aspire qu'à découvrir l'issue de ce drame familial, l'auteur affublant notre héroïne d'une des forme de dépression des plus sévères, transformant un conte de fée en cauchemar.
Le lecteur assiste, impuissant, à la noyade de la jeune femme, s'étonne et s'insurge parfois ne sachant que penser de ce drame au rebondissements inattendus.
C'est une histoire réaliste. On se sait plus si la fatigue est un signe de dépression, ou s'ajoute a celle-ci. On ne comprend pas toujours les réactions des divers protagonistes et l'on se demande quels sont leur degré de responsabilité dans cette histoire. Matthiew a-t-il minimisé les signes, pourquoi Jess se refuse-t-elle à appeler au secours, se rapprocher de sa mère ? Pourquoi Paz n'a-t-il pas insisté davantage ? Est-ce que quelqu'un aurait pu faire quelque chose afin d'éviter ce drame ?
Le journal de Jessica court sur plusieurs années de l'accident à nos jours. J'ai été un peu déçue par ce volet du récit, je l'ai trouvé bien trop peu approfondi, j'aurais aimé en avoir plus .
Malgré le fait que cette histoire soit émouvante et bouleversante, je sors toutefois avec un avis mitigé de ma lecture à cause de l'épilogue. Et ce pour plusieurs raisons que je vais avoir du mal à expliquer sans spolier. D'abord je ne sais que penser de ce drame et de la part de responsabilité de tout un chacun dans l'issue finale et je sors un peu déroutée par le comportement de Jess qui refuse l'aide de tous, mais surtout par l'histoire de Lilly. Est-ce plausible ? Ne sert-elle pas juste pour instiller cette note d'espoir avec laquelle l'auteure conclut son roman ?
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Il y a certains romans qui vous parlent plus que d'autres. Ils ont un impact direct sur votre vie et vous perdez toute objectivité pour établir une critique. Tous les livres traitant la dépression chez les femmes, je deviens impliquée personnellement. Je suis en mode empathique et je me plonge corps et âme dans l'histoire. Ici, le sujet traité la dépression postnatal encore peu connu à ce jour. En tout je n'en savais pas grand chose. On parle de Baby blues mais que signifie t'il exactement? Amanda Prowse délie les langues et décrit de la manière la plus brutale cette maladie.
Nous sommes dans le présent et Jessica est internée. Elle a commis un crime. Elle est jugée et pointée du doigt. Elle a commis le plus grand crime. Mais Jessica avant d'être cette femme emprisonnée, était une femme heureuse, pétillante, drôle, joueuse, téméraire. Elle avait la vie parfaite. Comment a t'elle plongé en enfer?
Avec le portrait de Jessica, Amanda Prowse déclare haut et fort, le cas de Jessica peut arriver à toutes femmes. Cette dépression touche 15% des femmes.... Une vraie maladie, non un état de fatigue. La femme sombre et dans L'histoire d'une mère, Amanda Prowse démontre que l'instinct maternel n'est pas inné.
Franchement j'ai été épatée de la manière que l'auteur présente cette maladie avec un accouchement catastrophique qui perturbe, un corps de femme qui change, une adaptation difficile.... Et nous avons Matthew, le mari que certaines lectrices pourraient juger.
Mais dans le roman d'Amanda Prowse elle brosse un portrait du mari avec beaucoup d'humanité, un héros à sa manière....
Un roman qui se dévore pour connaître le fin mot de cette histoire tragique. Un roman qui ouvre les yeux sur cette maladie encore peu connue. Un roman qui offre le portrait d'un vie de famille qui commence sur les chapeaux de roues.
Mais si je reste objective, je reste déçue par la fin du roman, la partie où Jessica du passé retrouve le présent. On se retrouve avec un chapitre bizarre où la narration se mélange. J'ai du relire ce chapitre pour en comprendre la subtilité. Il me manquait une Jessica du présent mais j'avoue que l'épilogue a chaviré mon coeur.

Un roman efficace pour parler d'une maladie qui souffre de préjugés. Je n'étais pas loin du coup de coeur.
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C'est un sujet ici abordé difficile de la dépression post partum. L'auteur a su nous toucher avec le personnage de Jessica cette femme pleine de vie à qui tout réussit et qui après la naissance de son bébé ne comprend pas cette perte de bonheur cette tristesse grandissante et qui se sent si seule!
Elle m'a énormément touchée et j'ai adoré l'écriture de l'auteur fluide et qui fait ressortir avec brio les émotions de cette femme son mal être si grand!
Je l'ai dévoré il se lit très facilement.
La fin de cette histoire reste bien trouvée belle touchante et clôt parfaitement cette histoire.
Je dis 9,5/10 pour ce livre
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Cette histoire commence de manière idyllique, façon téléfilm à l'eau de rose de chez M6: un couple fou amoureux, qui a tout pour être heureux, et qui pourtant va peu à peu partir à la dérive.
Matt et Jess viennent de se marier, ils vivent dans une belle maison, et ils ont déjà planifié leur vie future. Mais voilà que cette belle mécanique vient à se gripper quand Jess apprend qu'elle est enceinte. La grossesse se passe relativement bien, Jess est folle de joie malgré quelques doutes, mais tout bascule le jour de l'accouchement: un malaise et une césarienne plus tard, Jess se retrouve maman, sauf qu'elle ne ressent rien.
Pourtant, on lui avait "promis" une vague d'amour débordant le jour où elle verrait son bébé, alors qu'est-ce qui ne va pas? Est-elle normale? Pourquoi ne ressent-elle rien?

Jess se pose tout un tas de questions, ce que je peux comprendre: on n'arrête pas de nous vanter l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant, on nous répète à l'envi que la maternité est une chose oh combien merveilleuse, que l'on est forcément épanouie pendant la grossesse et que l'on sera une wondermum une fois notre bébé né.

Sauf que parfois, les choses ne se passent pas comme prévu, et la vérité devient alors tout autre. Pour avoir vécu un peu la même chose que Jessica (à savoir une césarienne en urgence, mais fort heureusement sans toutes les complications que notre héroïne se voit forcée de subir), je comprends son ressenti, cette impression que l'on nous a volé la naissance de notre bébé, que l'on est passée à côté de ce côté un peu magique qu'est la rencontre entre bébé et maman, cet instant fragile où on nous pose bébé sur le ventre et où on se dit que wouah, finalement ça en valait la peine.

Sauf que chez Jess, tout cela va prendre une ampleur insoupçonnée. Car si au début elle semblait particulièrement heureuse à l'aidée de devenir mère, très vite ce sentiment est remplacé par autre chose: peur de ne pas savoir comment faire, de ne pas savoir comment gérer les pleurs, de ne pas savoir comment s'occuper de sa fille, de ne pas savoir comment la tenir ou la nourrir...

Jessica m'a fait de la peine, j'ai vraiment eu mal pour elle, à la voir si démunie et si seule face à la joie des autres. Son mari est béat, fou d'amour pour sa fille, et même sa meilleure amie, pourtant anti-bébé, en est totalement gaga. Tous ne comprennent pas pourquoi Jess reste si amorphe alors qu'elle a la chance d'avoir un bébé qui mange et dort bien et qui semble avoir un caractère facile.
Jessica se sent seule et incomprise, elle s'enfonce dans ses idées noires et sa peur panique à l'idée d'être seule avec son bébé.
Bref, Jess sombre, et la chute est d'autant plus dure quand on repense à son bonheur au début du livre.

Nous assistons à cette chute, lente et pourtant inévitable, nous ne sommes que de simples spectateurs et pourtant que j'aurais aimé pouvoir aider cette pauvre maman en détresse, qui bien qu'elle soit entourée reste irrémédiablement seule face au cauchemar qu'est devenu sa vie.
Car personne ne voit rien: du moins, si ses proches trouvent Jessica amorphe, personne ne semble comprendre ce qu'il se passe, personne ne voit le drame bouillonnant sous la surface, pas même le mari bien-aimé qui finit par perdre patience devant sa femme qui passe ses journées sous la couette au point de tout délaisser chez elle.

Jessica s'enfonce dans son malaise, tout lui paraît insurmontable, elle fond en larmes à la moindre occasion, et culpabilise de plus en plus de ne pas réussir à s'occuper de son enfant.
Cependant, rien ne doit transparaître, Jess veut absolument cacher cette incapacité à aimer son enfant qui lui fait si honte, elle veut continuer à faire comme si tout allait bien, en espérant qu'enfin cette spirale infernale s'arrête et qu'enfin elle réussisse à aimer et à accepter sa fille.

Et puis enfin arrivent des amis qui comprennent ce que Jessica s'évertue à cacher, le mal-être éclate au grand jour et vient le temps de la délivrance.
Du moins en apparence, car s'il y a des périodes où Jessica semble aller mieux, l'équilibre reste fragile, entre éclaircies et rechutes, jusqu'au jour où l'irréparable se produit...

J'ai adoré ce texte, qui a le mérite de parler d'un sujet on ne peut plus tabou: la dépression post-natale. Peu de femmes sont informées, et même si le nombre de cas reste minoritaire, je trouve important d'en parler.
On nous parle sans cesse de la maternité rayonnante, de la mère toute-puissante, celle qui donne la vie et aime ses enfants d'un amour inconditionnel, mais on oublie toutes celles pour qui ce n'est pas évident, toutes celles qui, bien qu'elles aient en apparence tout pour être heureuses, se retrouvent finalement dans la situation de Jessica alors même que le bébé était on ne peut plus désiré.

Fort heureusement, la fin, très belle et touchante, apporte un peu de lumière à ce livre somme toute très triste et sombre. Il permet de clore joliment ce livre sur une note d'espoir, qui montre que rien n'est jamais perdu. Il n'empêche que je vous conseille fortement de lire ce livre et de vous informer, car malheureusement cela n'arrive pas qu'aux autres, même quand le bébé est plus qu'attendu et désiré...
Lien : https://pinklychee-millepage..
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{Challenge du mois de Juillet [lire un livre avec de l'eau sur la couverture[}

Voici que je referme ce roman , prenant et riche en rebondissement sur la dépression post-partum....
Je suis triste à l'idée de ce que traverse ces femmes qui ont l'impression qu'elles ne s'en sortiront jamais...
J'ai eu peur à un moment qu'il soit très sombre, mais au final non ça va ..
Je ne veux pas en dire trop pour ne pas spoiler l'histoire, mais il est à lire, franchement il est très prenant j'ai eu du mal à le quitter...
Maintenant je me sens heureuse de ne pas avoir connus ce genre de chose car c'est vraiment affreux et très bien décrit par l'auteure...
A lire, vous ne serez pas déçus....
Lien : https://www.facebook.com/107..
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