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Critique de Piwai


Piwai
09 décembre 2023
Déjà une bonne nouvelle, le trio d'enquêteurs Mara, Eva et Vito sera opérationnel dès avril prochain pour les "Quais des polars" de Lyon, et des adaptations cinématographiques sont possible, le tout selon l'auteur récemment rencontré en promotion.

Le roman surfe implacablement sur un sujet de société prégnant en Italie, la qualité de la Justice, ses dérives potentielles supputées ou avérées et ses conséquences sociétales telles la dérive populiste et la vindicte personnelle, expéditives et démagogiques, délicats à traiter avec rigueur.

Sur ce terrain glissant, pouvant vite déraper, de la masse populaire avide de sang spectacle aiguillée par de cyniques tribuns, l'auteur réussit l'équilibre entre ces differents ancrages sociétaux et politiques, sans prendre ouvertement parti.

Les vissitudes de la télé poubelle spectacle, quasi culturelle en Italie, sont particulièrement bien mis en exergue, et jouissifs, et l'on prend presque en pitié l' animatrice toute puissante dont la brutale déchéance illustre qu'un clou chasse l'autre sur un cercueil médiatique.

J'assimile l'oeuvre à une vague de surf qui une fois engagée ne peut plus qu'être suivie jusqu'à sa fin quelques soient les secousses ; et il y en a quelques unes, telles les scènes tortures physiques et psychiques.
Le roman, à la belle mécanique tant de suspense que d'intrigue, certes dur, taillé au cordeau, fait la part belle aux personnalités complexes et trempés de Mara et Eva et du nouvel enquêteur Vito qui les rejoint sur cette enquête embrouillée d'ampleur nationale, pour former un trio d'avenir semble-t-il selon les informations de l'auteur himself. Et avec des personnages secondaires quelquefois truculents, par des répliques et échanges incisifs savoureux, le livre s'allège quelque peu sans perdre son mordant.

Et l'on apprend beaucoup d'insultes regionalistes sardes, siciliennes et vénitiennes selon l'intervenant.
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