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Une enquête d'Eva et Mara : Les ch... tome 2 sur 3

Anatole Pons-Reumaux (Traducteur)
EAN : 9782351788882
592 pages
Gallmeister (17/08/2023)
4.18/5   657 notes
Résumé :
Les Chansons du mal, tome 3

À travers toute l’Italie, les téléphones portables vibrent à l’unisson. En l’espace de quelques minutes, des milliers de personnes reçoivent une vidéo intitulée "La loi, c’est toi". À l’écran, un criminel ligoté et un homme masqué qui prend la parole. Son objectif : faire voter en ligne le public sur le sort de son prisonnier, qu’un système judiciaire inefficace et corrompu a laissé impuni. La vindicte populaire est en marc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (134) Voir plus Ajouter une critique
4,18

sur 657 notes
°°° Rentrée littéraire 2022 # 13 °°°

Ravie de retrouver cet auteur italien dont j'avais adoré L'Ile des âmes ! Une nouvelle fois j'ai dévoré les 600 pages de ce thriller qui défile à toute allure.
La scène inaugurale harponne d'emblée. Dans une cour d'appel, un pédophile avéré est acquitté, la procédure s'étant engluée dans les limbes d'un système judiciaire saturé, au point de lui ouvrir l'issue d'une prescription. Colère du public, désespoir de la victime. Tout cela sous le regard d'un homme qui, quelques heures après, attend tranquillement le violeur chez lui avant de le kidnapper et de poster via WhatsApp une vidéo devenue virale intitulée « La loi, c'est toi. ». On l'y voit aux côtés du pédophile torturé, mutilé toutes ses dents arrachées sommairement (remises au préalable à la jeune femme violée en cadeau de réparation), appelant le peuple à voter dans un délai de 3 heures pour décider si cet homme doit vivre ou mourir. Un clic et c'est la mort.

S'en suit une course contre la montre pour empêcher le tueur en série, surnommé le Dentiste, de passer à l'acte. Dans un style très cinématographique d'une rare efficacité, Piergiorgio Pulixi propose un montage serré de chapitres courts ( 3-4 pages maximum ) et des dialogues vifs au coeur de l'action. C'est un excellent metteur en scène, dosant avec justesse scènes sombres bourrées d'adrénaline, suspense haletant et moments calmes permettant de reprendre son souffle entre descriptions s'attardant sur un détail, plans rapprochés ou images fixes.

A l'intrigue de la traque du Dentiste, l'auteur coud une dimension sociétale sur le rapport à la justice et aux médias lorsqu'ils dysfontionnent, poussant le lecteur vers une réflexion non manichéenne sur cette double thématique. Les motivations et le modus operandi du tueur soulèvent de nombreuses questions. Si la loi ne protège plus les citoyens contre toute forme de violence perpétrée par des criminels, pourquoi le citoyen ne s'arrogerait-il pas l'exercice direct de la puissance punitive étatique ? pourquoi la communauté nationale n'assumerait-elle pas la charge de rétablir l'équilibre brisé par les défaillances d'une justice injuste, inefficace voire corrompue ? le débat agite même les représentants de l'ordre, lassés de l'obscène disproportion entre le crime et la peine. Pour certains, le Dentiste « lubrifie la machine judiciaire avec du sang » au point de risquer de faire exploser tout le système.

Entre le Bien et le Mal, une grande porosité. le lecteur devient un acteur à part entière, traversé par un vent incohérent qui fait vaciller ses certitudes ou plutôt qui joue avec elles. D'autant plus que Piergiorgio Pulixi complexifie le parcours des consciences en faisant intervenir dans l'arène une racoleuse émission de justice-spectacle, Verdict, animée par une bimbo sur le retour, qui alimente la curiosité morbide des téléspectateurs, se goberge dans leur impulsivité. Impossible de ne pas penser au film Joker, Pulixi saisissant comme Todd Philipps, le cauchemar d'une époque marquée par la haine numérique, la fureur populaire ne fonctionnant qu'à l'impulsivité des émotions ou de l'indignation et le pilori médiatique. La foule prend parti pour le Dentiste vu comme un héros justicier. Et c'est glaçant.

A ce stade-là, le thriller est déjà excellent, ménageant des surprises indéchiffrables dans le scénario comme ce gros changement de braquet à mi-parcours. Il gagne en profondeur et humanité avec la formidable caractérisation de la triade d'enquêteurs avec lesquels on se connecte immédiatement. Ceux qui ont lu L'Ile des âmes retrouveront le duo d'inspectrices Mara Rais / Eva Croce avec leurs traits de caractère déjà bien campés mais avec des précisions importantes sur leur évolution psychologique, notamment Eva. L'auteur a l'excellente idée de leur adjoindre un fascinant personnage en la personne du criminologue Vito Strega. Un autre paria du système policier, une autre solitude hantée par les démons du passé qui, additionnée aux deux autres, constitue une formidable force de frappe pour traquer le Dentiste.

Un thriller qui m'a captivée. Il peut se lire indépendamment du premier volet des enquêtrices Mara Rais / Eva Croce mais ce serait vraiment dommage de passer à côté de L'Ile des âmes ( très différent dans les thématiques abordées et l'atmosphère déployée ).

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Commençons l'année 2023 par...mes meilleurs voeux à vous tous , amies et amis babeliotes qui me faites l'honneur de m'accorder votre confiance et me renouvelez sans cesse votre inestimable intérêt . Que la morosité ambiante ne nous empêche pas de nous adonner sans mesure à notre passion commune de la lecture et de partager encore et encore ...
Et , oui , c'est que la morosité , elle est partout et , entre autres , dans le domaine de la santé .Pas moyen , par exemple , de trouver un mèdecin pendant les fêtes ....Tenez , moi , j'ai souffert d'une violente rage de dents et bien , vous me croirez si vous voulez , personne pour me soulager ! de rage (!) , je me suis mis à ......( lire , boire ) pour oublier et j'ai tourné les premières pages d'un des cadeaux apportés par le Père Noël ! "l'illusion du mal " de Piergiorgio Pulixi .Oui , c'est ça , l'auteur de "L'île des âmes " , ouvrage déjà grandement commenté et apprécié dans lequel on a pu rencontrer Eva et Mara , les deux héroïnes enquêtrices . Tout ça pour vous dire que je n'ai pas lu le premier opus ( je compte bien le faire rapidement ) mais que je n'ai pas du tout été gêné ....Bon , mais je cause , je cause et j'oublie ( magie de la lecture ) ma rage de dents .J'y reviens .Vous ne me croirez pas , mais Eva , Mara et le criminologue Vito Strega ( trés bel homme , parait il , mesdames ) en recherchent un de dentiste .Ou plutôt LE Dentiste .Peu au fait des motifs de cette quête , moi , dés lors que j'en ai eu connaissance , j'ai décidé ....de les suivre !!!! Et là , chers amies et amis babeliotes , les pages ont tourné toutes seules et je me suis tout simplement demandé pourquoi , au fond , j'étais allé fourrer mon nez dans cette histoire .En fait , ça commence dans un tribunal où un individu peu recommandable retrouve la liberté en raison de défaillances de la justice italienne .Il quitte le tribunal sourire aux lèvres .Beau sourire moqueur , du reste , le dernier....Allez sourire , vous , avec 29 dents en moins !!!La télé s'en mêle puis s'emmêle ; 29 dents ...oui , et sans anesthésie !Et ce n'est pas fini mais moi , à ce moment là , déjà , même si je n'ai pas vu le Dentiste , je n'ai plus aucune douleur , si , si , je vous assure . Par contre , j'aimerais comprendre alors je vais suivre ( de loin ) Mara , Eva et(le beau ) Vito , trois personnages dont on aura l'occasion d'apprécier les caractères bien trempés , charismatiques et attachants ....Prêts et prêtes à vous lancer à la poursuite de l'ennemi public numéro 1 , un ennemi capable de diriger la vindicte populaire vers l'organisation sociale et le gouvernement d'un pays , d'utiliser les médias ? ....
Mais oui , amateurs du genre , ne laissez pas passer l'occasion de faire un beau ( enfin , si on peut dire ...) voyage entre la Sardaigne et Milan dans un ouvrage trés bien traduit et vivant , un ouvrage qui se dévore .
Allez , asseyez- vous sur le fauteuil , détendez vous et dites moi quelle dent vous fait souffrir , il ne faudrait pas se tromper , hein ? Bon , de toute façon , on va toutes les enlever , comme ça , on sera certain ....Une petite anesthésie ? Mais non , vous allez voir , il n'y en a pas pour longtemps .....Comment ? Mais non , je n'ai pas la " moindre dent contre vous " pas du tout .
Un excellent roman , plus profond qu'il n'y paraît sur des sujets sociétaux importants et complexes qui montrent que l'équilibre de la vie commune des individus est précaire et qu'elle mérite attention . Pulixi a beaucoup plus de talent que moi pour vous le démontrer .A bientôt .
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Déjà une bonne nouvelle, le trio d'enquêteurs Mara, Eva et Vito sera opérationnel dès avril prochain pour les "Quais des polars" de Lyon, et des adaptations cinématographiques sont possible, le tout selon l'auteur récemment rencontré en promotion.

Le roman surfe implacablement sur un sujet de société prégnant en Italie, la qualité de la Justice, ses dérives potentielles supputées ou avérées et ses conséquences sociétales telles la dérive populiste et la vindicte personnelle, expéditives et démagogiques, délicats à traiter avec rigueur.

Sur ce terrain glissant, pouvant vite déraper, de la masse populaire avide de sang spectacle aiguillée par de cyniques tribuns, l'auteur réussit l'équilibre entre ces differents ancrages sociétaux et politiques, sans prendre ouvertement parti.

Les vissitudes de la télé poubelle spectacle, quasi culturelle en Italie, sont particulièrement bien mis en exergue, et jouissifs, et l'on prend presque en pitié l' animatrice toute puissante dont la brutale déchéance illustre qu'un clou chasse l'autre sur un cercueil médiatique.

J'assimile l'oeuvre à une vague de surf qui une fois engagée ne peut plus qu'être suivie jusqu'à sa fin quelques soient les secousses ; et il y en a quelques unes, telles les scènes tortures physiques et psychiques.
Le roman, à la belle mécanique tant de suspense que d'intrigue, certes dur, taillé au cordeau, fait la part belle aux personnalités complexes et trempés de Mara et Eva et du nouvel enquêteur Vito qui les rejoint sur cette enquête embrouillée d'ampleur nationale, pour former un trio d'avenir semble-t-il selon les informations de l'auteur himself. Et avec des personnages secondaires quelquefois truculents, par des répliques et échanges incisifs savoureux, le livre s'allège quelque peu sans perdre son mordant.

Et l'on apprend beaucoup d'insultes regionalistes sardes, siciliennes et vénitiennes selon l'intervenant.
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Un prologue de 5 pages plonge le lecteur dans le vif du sujet, si j'ose dire. Piergiorgio Pulixi entraîne ses lecteurs au tribunal. À cause d'une « succession d'erreurs du système judiciaire » italien, la présidente de la cour d'appel prononce, avec regret, l'acquittement d'un pédophile : il bénéficie de la prescription des faits. La victime est désespérée, la salle manifeste bruyamment son désaccord et le coupable se permet de sourire. Un homme quitte discrètement le tribunal. On le suit jusqu'au domicile du pédophile. Visiblement, il connaît déjà les lieux. Après avoir enfilé une cagoule, il se cache dans l'armoire de la chambre. Il sort de son sac une petite boîte et commence à toucher délicatement ce qu'elle contient : des dents humaines. Trois parties trépidantes suivies d'un épilogue nous emmèneront à la poursuite du « Dentiste »…
***
Contrairement à ce qu'il faisait dans L'Île des âme, Piergiorgio Pulixi adopte toutes les caractéristiques du thriller dans L'Illusion du mal : chapitres très courts, cliffhangers, omniprésence des dialogues, fausses pistes, etc. On se retrouve ici avec, peut-être, un bon exemple du genre, mais bien loin de la profondeur et de l'originalité de son précédent roman. On accompagne de nouveau le tandem mal assorti et très efficace composé de Mara Rais, irrévérencieuse dure à cuire toujours tirée à quatre épingles, et d'Eva Croce, rousse flamboyante et femme très secrète, qui semble se ficher de son apparence. Elles vont travailler sous la supervision de Vito Strega qui semble cristalliser sur lui tous les clichés du héros masculin : il est grand, il est beau ; il est plus qu'intelligent, il se comporte en vrai gentleman ; son charisme lui vaut l'admiration des femmes et le respect des hommes ; etc. le chapitre 24 (p. 118-122), celui dans lequel il rencontre les deux inspectrices, marque le début de ma déconvenue et de ma grande déception par rapport au roman précédent du même auteur. Dommage, parce que les thèmes traités par le biais de ce thriller sont passionnants et brûlants d'actualité en Italie, mais pas seulement : inefficacité de la justice, télé-poubelle, populisme, démagogie, vindicte populaire, vengeance et plusieurs autres encore. Je ne doute pas que ce roman puisse plaire à de nombreux lecteurs, mais, pour ma part, je ne suis pas fan des thrillers : trop de coïncidences, trop d'invraisemblances, trop de clichés, trop de trop. Je suis allée vérifier si le traducteur était le même que pour l'autre roman parce que je trouvais l'écriture moins fluide, moins intéressante. C'est bien le même, Anatole Pons-Reumaux. Si les périphrases qui traduisent certaines des insultes sont amusantes, la quantité d'interventions dans les différents dialectes a fini par me lasser. Déception pour moi…
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J'ai découvert Piergiorgio Pulixi avec L'île des âmes qui fut un coup de coeur. Ici, L'illusion du mal est dans un tout autre registre. Plus moderne, plus contemporain mais toujours avec nos deux enquêtrices Mara et Eva, rencontrées dans le précédent opus.
Tout de suite l'auteur nous plonge dans l'action. Un prologue qui nous introduit immédiatement dans le vif du sujet comme le dit si bien la citation en exergue: "Le droit est terrible comme la vie " (Salvatore Satta dans le Jour du jugement).
Le récit nous met en pleine face les lacunes de la justice italienne (peut-être de toutes les justices finalement) qui pour le commun des mortels semble bien trop souvent protéger les coupables. Ils sont libérés pour vice de forme, pour lenteur administrative, des jugements où, semble-t-il, le bon sens est balayé au profit de la procédure.
L'illusion du mal c'est les verdicts d'un justicier masqué qui fait appel à la vindicte populaire pour condamner. Il enlève des criminels libérés, les torture et demande au peuple s'il doit les faire mourir ou pas à l'aide d'un vote populaire sur Internet. Votez coupable ou non, on a trois heures pour décider ! On se croit revenu au temps des condamnations aux jeux du cirque chez les Romains de l'Antiquité. Et c'est très efficace car je me suis sentie prise à partie en tant que lectrice. Parce que trop souvent certains jugements nous semblent injustes, certaines peines trop clémentes.
Une narration efficace qui mise sur les dialogues et les chapitres courts ce qui donne du rythme au récit et nous entraine. Des personnages bien campés, bien caractérisés, crédibles et qui semblent nous dire que ce n'est qu'un au revoir. Un polar noir ? En tout cas, un polar social car bien ancré dans une réalité toute actuelle qui nous force à réfléchir sur le tribunal populaire qu'engendrent les réseaux sociaux, sur les voix souvent haineuses qui condamnent rapidement et sans discernement. Une enquête prenante qui nous parle de justice, de victimes, de médias et de l'outrageuse influence de ceux -ci.
Je recommande vivement cet auteur et ses deux titres L'ile des âmes et L'illusion du mal.



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critiques presse (7)
LePoint
03 janvier 2023
On pouvait reprocher au premier volet de la série de cet auteur sarde, L'Ile des âmes, qui ressort en poche (Totem), des accents esotérico-fumeux un peu dérangeants. Le deuxième, en revanche, s'avère archi-terre à terre, pour ne pas dire dent pour dent. Vingt-huit, exactement, les dents ; arrachées à vif.
Lire la critique sur le site : LePoint
Actualitte
03 janvier 2023
Ce roman est, comme le précédent, remarquable d’intensité, de complexité, et surtout d’ancrage dans la réalité assez effroyable d’un pays qui a bien du mal à se défaire de ses anciens démons.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeDevoir
12 décembre 2022
L’intrigue est serrée, pleine de rebondissements inattendus et s’appuie sur une lecture politique et sociale du système judiciaire italien gravement mis à mal par ce qui équivaut à notre « arrêt Jordan » ; Pulixi n’est pas tendre, et ses personnages non plus.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Culturebox
10 octobre 2022
Piergiorgio Pulixi multiplie rebondissements et surprises, et ne fait pas dans la dentelle et la nuance, mais son roman est captivant et intelligent.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Elle
30 septembre 2022
Ce thriller palpitant et brillant, rédigé d’une écriture fluide, nous accroche page après page, sans qu’on puisse éteindre la lumière avant l’ultime jugement. »
Lire la critique sur le site : Elle
Telerama
27 septembre 2022
L’enchaînement des événements est évidemment terrifiant. Et le lecteur revit, au fil des six cents pages de ce roman composé au millimètre, les pires cauchemars que l’actualité récente a pu lui inspirer.
Lire la critique sur le site : Telerama
Liberation
19 août 2022
L’Illusion des âmes continue de transpirer l’amour de Piergiorgio Pulixi pour la Sardaigne. Fameux en Italie mais encore peu connu en France, l’écrivain, ex-libraire, a déjà produit une jolie bibliographie de l’autre côté des Alpes. On a hâte que ses autres œuvres soient traduites.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
- Voila. Et toi ? Tu as fait des conquêtes sur ta terre natale ?
- Joker.
- Bon, faut dire que tu le cherche, aussi. Fagotée comme ça, tu pourras pas ramasser mieux qu'un ivrogne dans un concert de métal.
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Le secret pour ne pas vieillir est de vivre chaque jour en essayant d'être toujours à la hauteur de ses rêves.
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Le secret pour ne pas vieillir est de vivre chaque jour en essayant d'être toujours à la hauteur de ses rêves . Le déclin commence quand tu cesses de rêver , quand tu n'as plus de désiret que tu te laisses porter par le courant .
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— Vous vous interrogerez sur les raisons de cette injustice. En réalité, c’est presque la norme. Les tribunaux devraient être une institution fiable. La loi devrait protéger les citoyens contre toute forme de violence perpétrée par un individu usant de sa force. Ça, c’est en théorie. Mais aujourd’hui, la loi ne défend que l’ordre établi, l’État, et ce en gravant dans le marbre les injustices et les inégalités, en discriminant des catégories sociales sans défense, en foulant aux pieds la dignité humaine et en anéantissant des victimes. Ce n’est pas une question de justice ou d’injustice. Mais seulement de pouvoir. Qui détient le pouvoir détient aussi la justice.
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Si on lui avait demandé quel mot décrivait le mieux son travail d'enquêtrice, Mara Rais aurait répondu : l'attente. Bien sûr, une enquête pouvait réserver quelques minutes sporadiques - plus rarement des heures- d'action et d'adrénaline, mais quatre-vingt-dix-neuf pour cent de son travail était constitué de temps morts, de paperasse, de café infect, de planques interminables et d'attentes exténuantes. Ce qui, pour un caractère pragmatique et impulsif comme le sien, représentait une torture kafkaïenne.
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Videos de Piergiorgio Pulixi (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Piergiorgio Pulixi
Nous avons eu le plaisir d'interviewer Piergiorgio Pulixi lors de sa venue au Festival Quais du Polar !
Nous avons pu échanger avec l'auteur autour de son dernier thriller « le Chant des innocents » paru en mars chez Audiolib et lu par Florian Wormser.
Un grand merci à l'auteur !
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