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Quais du Polar est derrière nous mais on a encore quelques gros coups de coeur glanés le weekend dernier qu'il nous reste à vous partager, en voila un qui nous mène sur les terres sardes, c'est le le dernier- excellent- thriller de Piergiorgio Pulixi, La septième lune. Ah quel plaisir de retrouver Vito Strega mais aussi Eva, Mara, Pavan, qui forment dans ce nouvel opus une famille de coeur, de celle qu'on choisit. Quel plaisir également de se retrouver à Cagliari, dans des lieux où j'ai été l'été dernier (cela m'a même donné envie d'écrire quelques billets sur ces vacances et de partager mes nombreuses photos !) Cela m'a aussi donné envie de lire le seul (et premier ?) thriller de Piergiorgio Pulixi que je n'ai pas encore lu et qui se passe en Sardaigne, l'île des âmes.

Je ne veux pas dévoiler quoique ce soit mais il y a des liens entre La septième lune et l'intrigue de L'île des âmes et j'ai été bien manipulée par l'auteur. Je n'ai rien vu venir, rien découvert avant la fin (pourtant le roman fait 500 pages), ce qui est déjà un très bon point.Autres ingrédients qui font que je me suis relevée cette nuit pour le finir :

-des personnages attachants et des « héros » récurrents dont les rapports évoluent et se renforcent
-l'esprit et l'humour des personnages
-l'atmosphère italienne à travers les paysages, les « proverbes », tous les particularismes propres à telle ou telle région de l'Italie

Bref pour moi le meilleur polar de Piergiorgio Pulixi que j'ai lu !
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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Jeudi soir rencontre à la médiathèque avec Piergiorgio Pulixi. Je ne le connais pas mais je profite de toutes les rencontres littéraires auxquelles je peux assister. J'y apprends toujours beaucoup sur le travail des auteurs. le 4 avril était le jour de la sortie de son dernier roman.
La voix suave de cet italien m'a quelque peu envoûtée ! Il a fait beaucoup référence à ses précédents romans que je n'ai pas lus, j'ai eu donc un peu de mal à suivre. Bref, j'ai acheté le bouquin, je l'ai fait dédicacer en italien ( c'est plus exotique !). Et je l'ai ouvert le soir même.
L'histoire : un homme séquestre deux femmes, Teresa et Nika, Il tue la première et met en scène son meurtre.
Eva, Mara et Vito Strega seront chargés d'aider les enquêteurs de Milan. En Sardaigne, quelques-unes années auparavant, ils avaient dû élucider, un crime qui ressemblait, à s'y méprendre, à celui là.
Alice la soeur de la victime est la première à signaler la disparition de Teresa.
Les parents, le petit ami et d'autres personnages traversent cette histoire. Leur attitude, les non dits, les fausses pistes entraînent de nombreux rebondissements...
Mara et Eva forment le duo commun à tous les romans de Pulixi. Je ne les ai pas trouvées très drôles.
La première moitié du roman m'a agacée, les dialogues sont plats, il y a ce que j'appelle du "remplissage ".
La deuxième partie est plus dense, moins diluée.
Je n'ai pas adhéré à l'histoire.
Malheureusement, il ne suffit pas d'avoir du charme pour écrire un bon polar !!!
Le traducteur a la manie de ne pas traduire certaines expressions.
Résultat, regarder la traduction en fin de page , gêne la lecture.
Il y a les fans de Pulixi, peut-être ceux qui ont lu ses romans dès le début.

Commenter  J’apprécie          2020
Excellent je me suis plongé avec délice dans ce nouveau thriller de Pulixi.
On retrouve les enquêtrice Mara et Eva ainsi que le truculent Pavan sous la houlette de Vito Strega.
Une disparition et un crime presque identique à celui de Sardaigne.
L'équipe de Strega est appelée en renfort.
Un page turner qui nous maintient en apnée jusqu'à la dernière page....
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Ma troisième incursion dans le monde de Piergiorgio Pulixi
J'avais adoré L'île des âmes et L'illusion du mal, alors j'ai continué , ayant la chance de changer aisément de langue.
Pendant toute la lecture, j'ai réservé mon avis. Était-ce un remake, forcément plus banal, de L'île des âmes ? Pourquoi l'enquête patinait-elle autant ?
La fin a répondu à mes questions, ces atermoiements se justifient, et je me suis laissée une fois de plus rouler dans la farine, j'adore ça !
Un bon point pour cet opus donc.
Reste que j'aurais aimé en apprendre plus sur la vie intérieure de Strega.
Un polar de qualité, même si pour moi il est en-dessous des deux premiers.
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Italie. Lombardie.
Une jeune femme, bien sous tous rapports, aimée et adorée de tous, disparaît. Sa famille s'inquiète suffisamment pour alerter la brigade mobile de Pavie, et notamment l'inspectrice Clara Pontecorvo, 1m98 d'intelligence.

Lorsque la jeune femme est finalement retrouvée quelques jours plus tard, sur le lit d'un fleuve, étranglée, menottée, à genoux, un masque et un symbole dans le dos, la grande inspectrice se souvient d'une vieille affaire similaire résolue par Mara Rais et Eva Croce, désormais membres d'une unité dédiée à la résiliation de crimes en série.
Une unité gérée par l'inoubliable Vito Strega.
On enjoint ces derniers à participer à l'enquête.

Les deux meurtres "rituels" se rejoignent. As t-on affaire à un copieur ? Est-ce un message adressé à Rais et Croce ?
Vous le saurez en le lisant. 😉

En France, il s'appelle Victor Coste (pour ceux qui ont la réf) et en Italie, il s'appelle Vito Strega. Et c'est avec un plaisir non feint que je le retrouve avec Maria Rais et Eva Croce, découverts dans "l'illusion du mal". Un trio improbable et attachants, aussi opposés que le jour et la nuit, attachés cette fois-ci à des inspecteurs qui vous charmeront tout autant.

Quant à l'intrigue, les mystères et les fausses pistes vous tiendront en haleine dans cette Italie peu connue où la nature se fait Reine pour cacher la véritable nature de l'âme humaine.
Peut-être, comme moi, aurez vous l'intuition de l'identité du coupable. Probable. Mais croyez-moi, elle sera malmenée jusqu'à la fin.
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Quel bonheur de retrouver la plule et l'écriture de Piergiorgio PULIXI avec ce nouveau roman . On retrouve nos complices Strega, Eva et Mara mais aussi Pagan dans une nouvelle enquête aussi tordue que les précédentes. Aussi jubilatoire dans les dialogues et dans les nouveaux personnages qui trouvent une place presque naturelle auprès de l'équipe du SIS.
Bref ce fut un bonheur de lire ce roman mais je n'ai pas retrouvé ce que j'avais beaucoup aimé dans les 3 premiers. La description de certaines traditions sardes ou italiennes même si les multiples expressions venitiennes, napolitaines, sardes ou siciliennes fleurissent dans le livre avec bonheur.
Non il manquait le sel des premiers romans. La relation entre traditions et nouvelles technologies: Omnipresence des réseaux sociaux avec le lien ancestral par exemple.
Là nous sommes dans une enquête traditionnelle , avec ses rebondissements, son intrigue, une météo cataclysmique, et toujours cet aspect psychologique des victimes et des différents protagonistes que PULIXI sait parfaitement décrire. Mais il m'a manqué quelque chose!!!
Vivement le prochain pour redécouvrir de nouveau et peut être trouver ce qui m'a manqué dans la septième lune.
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L'ouverture a l'apparence d'une mise en bouche d'un roman de Marcel Pagnol. Vito Strega repeint son loft et Bepi Pavan. le lendemain, les deux flics rejoignent, en Sardaigne, Mara Rais et Eva Croce, (le duo de l'Île des âmes). Au même moment Alice Poletto, qui s'inquiète de la disparition, incite ses parents – Natalia et Italo – ç se rendre avec elle au commissariat et, sur le bord du Tessin, sous des pluies diluviennes, Pietro Paralupo, ouvre un cercueil où Teresa Poletto est séquestrée depuis plusieurs jour.
Quand le corps de Teresa est découvert le long de la rivière, Straga, Rais, Croce et Pavan sont appelés en renfort. En effet, le meurtre ressemble à celui de Dolores Murgia.
Le personnage de Carla Pontecorvo est intéressant, en présumant (qu'elle) peut devenir récurrente dans l'avenir.
La première partie est déconcertante. On se demande où l'auteur nous emmène. Puis peu à peu, au fur et à mesure de la lecture, on comprend le subtil stratagème.
Il est inutile dévoiler la conclusion de l'enquête. Ce serait de mauvais goût.
Un bon très bon polar de Piergiorgio Pulixi.
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Pour fêter la création de leur nouvelle unité d'enquête criminelle sur les meurtres en séries, Vito Strega offre à ses collègues Eva Croce, Mara Rais et Bepi Pavan un week-end dans un hôtel de luxe dans la Barbagia, région montagneuse Sarde chargée d'histoire (et d'enquêtes passées). Pendant ce temps, dans la région de Pavie, une famille signale la disparition de Teresa, très jolie jeune femme. Les pluies diluviennes qui font déborder le Tessin rendent les recherches difficiles et la brigade de Clara Pontecorvo découvre trop tard la jeune femme. Son meurtre présentant des similitudes avec le meurtre d'apparence rituelle résolu par Eva et Mara, Vito et son équipe sont appelés en renfort à Pavie...
Quel bonheur de retrouver Eva, Mara, Strega et Pavan ! Ce dernier me fait beaucoup rire, et sa présence déclenche des remarques hilarantes de la part de Mara qui a du mal à le supporter. Les relations entre les deux femmes se sont encore approfondies ; Eva sort un peu de sa coquille et se réouvre aux autres. Strega veille sur elle comme une poule sur ses poussins, c'est touchant. Et c'est pour notre plus grande joie que le trio principal se transforme en quatuor avec l'apparition de Clara, 1,98 m les pieds nus. Une taille pas facile à porter pour une femme, mais qui lui permet d'intimider qui il faut au bon moment, tout en jouant du broyage de main grâce à sa poigne d'enfer.
Les mains ont une place importante dans le roman, elles sont le reflet de l'âme des personnages, comme dans la chanson L'ultima Luna de Lucio Dalla qui donne son titre au premier tiers du roman.
J'aurais aimé savourer davantage cette lecture mais quand on tombe dedans on ne peut plus en sortir ! Tout est parfait : le rythme, le scenario et ses rebondissements jusqu'à une fin qu'on n'a pas vu venir. Piergiorgio Pulixi a ce talent incroyable pour rendre ses personnages vivants tant ils sont décrits avec une rare profondeur. Les descriptions de la nature sont remarquables et plantent un décor très cinématographique, où le brouillard et la boue s'accordent avec la noirceur des âmes. Tout cela est servi par une écriture qui nous emporte, ponctuée par les répliques savoureuses des personnages ; bravo à Anatole Pons-Reumaux pour la traduction impeccable de cette belle langue ! J'espère qu'un éditeur aura un jour l'idée d'établir un recueil des injures et blasphèmes venus de l'Italie toute entière dont l'auteur ponctue ses oeuvres : c'est un régal ! Et en plus il y une bande son qui rythme le roman : je vais essayer d'écouter tout ça maintenant.
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Comment il m'a claquée, le Pulixi !!! Je l'avais vu venir de nulle part, ce dénouement ! C'est rare qu'une fin me surprenne autant. Pourtant, il sème quelques petits signes qui tendraient à prouver que, mais c'est tellement fin et discret, et j'étais tellement impatiente de connaitre la suite page après page que je les ai lus sans les noter plus que ça. J'aime de plus en plus les personnages de cette brigade spéciale, totalement dépareillés et pourtant qui fonctionnent à merveille ensemble, et sont incarnés, vraisemblables. J'ai hâte de les retrouver. Ainsi que le style de l'auteur, qui prend son temps mais dont chaque mot est justifié et manie avec talent le suspense.
J'ai juste un bémol : on ignore ce que devient le flic coincé dans un piège à loup. Il est sympa, j'aurais bien aimé savoir s'il s'en tire. Dans un prochain épisode ?
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Teresa, jeune femme brillante, symbole de perfection, disparaît. Alice Poletto, sa soeur, très inquiète, convainc ses parents de se rendre à la questure pour signaler sa disparition.
Quand le corps de Teresa est retrouvée au bord de la rivière, après avoir été séquestrée sous terre dans un cercueil, l'équipe de Strega est appelée en renfort. En effet, la mise en scène du corps rappelle l'affaire Dolores Murgia, sur laquelle Eva et Mara avaient enquêté. Cherche-t-on à leur tendre un piège ? Est-ce un copycat ?

Quel plaisir de retrouver l'équipe Strega/Eva/Mara (et Bepi)! Dans cet opus, ils accompagnent une recrue toute en muscles et intelligence, Clara, 1,98m, percutante et attachante.

Pour être honnête, j'ai trouvé le début du récit déroutant, lent et sans finalement beaucoup d'intérêt. Petit-à-petit, alors que les relations du trio s'étoffent, l'intrigue gagne en complexité et profondeur. Ce roman ne tombe pas dans le travers du précédent (dans l'ordre de parution, et non d'écriture), le chant des innocents, ce grand boulevard fait de chapitres qui s'enchaînent à une vitesse supersonique avant de me recracher exsangue à la dernière page. Là, le rythme reste dynamique en laissant les personnages prendre le temps de se perdre un peu avant de résoudre l'énigme.

L'intrigue n'a rien de révolutionnaire mais le tout fonctionne parfaitement par le biais de quelques éléments qui font la singularité de Pulixi : les injures en sarde et les réparties en langue italienne, l'affection des personnages les uns pour les autres, leurs caractères non convenus (un Strega tout en muscle délicat et philosophe, une enquêtrice au physique peu banal...), son intérêt pour les détails du décor (ici la boue).

Bilan :
Un thriller en deux parties, qui peine à démarrer, mais qui tient finalement ses promesses. Pulixi est un incontournable du thriller mais j'aimerais le voir se faire violence en allant puiser dans ses retranchements et en se lançant sur des sentiers moins attendus.
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