Teresa, jeune femme brillante, symbole de perfection, disparaît. Alice Poletto, sa soeur, très inquiète, convainc ses parents de se rendre à la questure pour signaler sa disparition.
Quand le corps de Teresa est retrouvée au bord de la rivière, après avoir été séquestrée sous terre dans un cercueil, l'équipe de Strega est appelée en renfort. En effet, la mise en scène du corps rappelle l'affaire Dolores Murgia, sur laquelle Eva et Mara avaient enquêté. Cherche-t-on à leur tendre un piège ? Est-ce un copycat ?
Quel plaisir de retrouver l'équipe Strega/Eva/Mara (et Bepi)! Dans cet opus, ils accompagnent une recrue toute en muscles et intelligence, Clara, 1,98m, percutante et attachante.
Pour être honnête, j'ai trouvé le début du récit déroutant, lent et sans finalement beaucoup d'intérêt.
Petit-à-petit, alors que les relations du trio s'étoffent, l'intrigue gagne en complexité et profondeur. Ce roman ne tombe pas dans le travers du précédent (dans l'ordre de parution, et non d'écriture),
le chant des innocents, ce grand boulevard fait de chapitres qui s'enchaînent à une vitesse supersonique avant de me recracher exsangue à la dernière page. Là, le rythme reste dynamique en laissant les personnages prendre le temps de se perdre un peu avant de résoudre l'énigme.
L'intrigue n'a rien de révolutionnaire mais le tout fonctionne parfaitement par le biais de quelques éléments qui font la singularité de Pulixi : les injures en sarde et les réparties en langue italienne, l'affection des personnages les uns pour les autres, leurs caractères non convenus (un Strega tout en muscle délicat et philosophe, une enquêtrice au physique peu banal...), son intérêt pour les détails du décor (ici la boue).
Bilan :
Un thriller en deux parties, qui peine à démarrer, mais qui tient finalement ses promesses. Pulixi est un incontournable du thriller mais j'aimerais le voir se faire violence en allant puiser dans ses retranchements et en se lançant sur des sentiers moins attendus.