L'armoire des robes oubliées

Entre Elsa, Eleonoora, Eva, Ella,... je me suis perdue et être obligée de faire retour en arrière pour bien comprendre, pour vérifier de qui il s'agit m'a profondément agacée et cet agacement a été renforcé par les flash-back, les souvenirs, les interprétations à tel point que j'ai eu à plusieurs reprises envie de mettre fin à ma lecture.
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Certes il y a beaucoup d'amour entre le père et la mère, entre les parents et les enfants, entre le père et sa maîtresse, mais je n'ai pas su me faire une place dans cette famille et je n'ai pas apprécié toutes ces relations qui m'ont complètement laissée à distance.
Ce livre a été couronné par de nombreux prix et les critiques lues parlent de poésie, de douceur, de finesse. Je viens donc à contre-courant poser mes quelques mots pour dire que ce livre ne m'a pas touchée.

Après avoir lu plusieurs critiques très éloquentes, j'avais envie de lire ce roman finlandais. J'aime bien les histoires autour d'un secret de famille, et je m'étais réjouis quand j'ai lu que le passé et le présent s'entremêlent. Malheureusement, je suis restée sur ma faim. L'alternance passé / présent m'a perturbé dans ma lecture, j'ai trouvé le style très haché, mais ceci est peut-être lié à la traduction. A certains moments j'ai confondu les différents personnages. Néanmoins, j'ai apprécie l'intrigue et on ressent surtout l'amour partout. L'amour d'un homme pour sa femme, l'amour d'un homme pour sa maîtresse, l'amour d'une mère pour son enfant, l'amour d'un enfant pour sa nounou et vice-versa. Malgré ce ressenti, l'histoire ne m'a pas émue du tout.

Challenge Multi-défis 2018
Challenge Féminine 2018

Elsa est revenue chez elle auprès de son mari Martti et de sa famille pour finir sa vie car elle est atteinte d'un cancer en phase terminale. Durant les quelques semaines qu'il lui reste, elle va se rappeler ses jeunes années et tenter de profiter des petits plaisirs de la vie en compagnie d'Anna, sa petite fille qui veut remonter le temps. Elsa était médecin et donnait des conférences partout dans le monde. Elle avait embauché une jeune fille Eeva pour s'occuper de sa fille Eleonoora, dite Ella, durant ses absences. mais la jeune fille est tombée amoureuse de Martti et a vécu avec lui une passion secrète et compliquée. Jusqu'au jour où suite à un accident dramatique, Elsa revient chez elle et comprend. Anna veut savoir ce qu'il est arrivé à la jeune fille, elle enquête...
Ce roman au titre prometteur et énigmatique pour moi et à la couverture attrayante m'a déçue. J'ai eu du mal à rentrer dans le livre, peut être en raison de la polyphonie des voix et des temps chronologiques qui alternent. Je trouve que l'histoire est parfois compliquée à suivre, j'ai eu souvent l'impression qu'il s'agissait d'épisodes épars de l'histoire et non d'une vraie continuité de l'intrigue. La passion amoureuse décrite ici, la relation d'adultère entre cette jeune fille et cet homme, aurait gagné à être mieux décrites, l'auteur ne fait qu'effleurer la profondeur des sentiments. Je souligne néanmoins que le style est souvent poétique, la forme est bien travaillée.

Un auteur prometteur, beaucoup de tendresse et de pudeur dans le style.
Une belle histoire sur le thème de l'amour, des relations mère filles, des grands parents, de jolis passages se situant soit dans les années 60 soit en 2010.
Les cent premières pages m'ont beaucoup plu, mais l'histoire se traine un peu par la suite. Un bon moment de lecture quand même.

Elsa est en phase terminale d'un cancer. L'occasion pour tous les membres de la famille de faire le point sur leurs relations, leurs réussites, leurs regrets, leurs remords. A l'occasion d'une visite chez Elsa, Anna, sa petite fille, découvre dans une armoire une robe oubliée. Ressurgit alors du passé d'anciennes histoires de vie et d'amour, un visage oublié, celui d'Eeva. Dans les années 60, jeune fille de la campagne, elle était la baby-sitter d'Eleonoora, la maman d'Anna, mais aussi et surtout beaucoup plus aux yeux du mari d'Elsa...

Il y a des choses très réussies dans ce livre, et d'autres que j'ai moins aimé. J'ai trouvé certains passages sur la vie, l'amour, la mort, la révolution, la jeunesse, la vieillesse, la maladie, l'enfance, les relations parents-enfants très justes, et très beaux. de même, la façon dont s'imbriquent l'histoire d'amour d'Anna qui se cherche en cherchant Eeva et d'Eeva et son grand-père est pour moi très réussie. L'écriture est poétique, l'histoire romantique, sous fond de mai 68 et du rôle de l'art dans le changement de la société.
J'ai par contre eu du mal avec l'enchevêtrement des passages vécus par Anna, ce qu'inventait ou devinait Anna quant à la vie d'Eeva, ce qui était raconté sur Eeva par ceux qui l'ont connue, et ce que raconte Eeva à son propre sujet. C'était poétique certes, mais peut-être un peu trop aérien pour moi, finalement, ça manquait un peu de substance. C'était compliqué de s'y retrouver entre fantasmes et réalités, dans des histoires si proches (celle d'Anna et celle d'Eeva)… L'atmosphère du livre est lourde, triste, voire étouffante, dépressive et je n'ai pas accroché aux débats moraux des protagonistes. Dommage...

Elsa, grand mere et maman se meurt. Elle raconte sa vie, ses peurs et ses faiblesses à sa petite fille, Anna.

Elle lui raconte que l'homme de sa vie a eu une aventure avec Eeva la nounou de sa mere.
Cette histoireva nous plonger dans des histoires de femmes meurtriee.

La grand mere au coeur lourd d'un secret va tout pardonner.
La maitresse aimante a la folie va se laisser mourir, se laisser noyer pour son amour pour un homme et sa fille.
LA fille devenue femme va redecouvrir son passe.
La petite fille, Anna, va devoir affronter sa vie.

Une histoire de femme qui se revele etre une histoire de vie.
Une histoire de vie qui peut arriver a tout le monde.
Une histoire sur la vie.

Petit bemol. : Les retours passes presents m'ont destabilises par certains moments.
Autre bemol : Maarti, l'homme coupable, manque de relief.

Je suis assez mitigée au sujet de ce livre. L'histoire est sympathique, mais certains points me dérange un peu. A commencé par la trop grand similarité entre l'histoire d'Eeva et celle d'Anna. Tellement similaire qu'un chapitre est erroné, puisqu'il est sensé dater des années 60, mais parle de Linda, qui est liée à l'histoire d'Anna (années 2000 donc).

Ensuite, je trouve le personnage d'Anna un peu fade, et j'avoue avoir eu beaucoup de mal à la comprendre. Par moment, j'avais juste envie de la secouer un bon coup, qu'elle se décide un peu!!! Elle est tellement passive...
Et bien qu'en lisant la quatrième de couverture on est l'impression qu'elle est un personnage central, son histoire n'est que survolée.
D'ailleurs, la quatrième de couverture ne décrit pas très bien le livre. Par exemple : " Anna ne tarde pas à comprendre qu'elle a été beaucoup plus qu'une employée et que son grand-père, peintre célèbre, l'a profondément aimée...", on a ici l'impression qu'Anna se pose des question, et finalement découvre qui a été Eeva, alors que c'est tout simplement sa grand-mère qui lui dit au début du livre, avant quoi elle n'en avait jamais entendu parler, elle ne risquait donc pas de se poser de question!

Par contre, j'ai bien aimé suivre l'histoire d'Eeva, les flashback dans les années 60, qui, en quelque sorte, sauve le livre (pour moi en tout cas!)

Histoires croisées de famille : une vieille femme vit en plein ses derniers jours , son mari se souvient de ses amours passées, leur fille tente de se débattre entre émotion et raison alors que la petite fille découvre une robe oubliée, témoin de liaisons défuntes, et que plane encore l'ombre de l'amante, décédée pourtant depuis des décennies.
Ce récit n'est pas forcément très original tant il est question de secrets cachés, de communication difficile au sein d'une famille et du temps qui passe en usant les corps, les idéaux et les passions de la jeunesse. Pourtant, « l'armoire aux robes oubliées » recèle un charme indéniable par la grâce d'une écriture à la fois douce, bienveillante envers ses personnages sans pour autant verser dans la mièvrerie. Les destins entremêlés des protagonistes évoluent avec une belle finesse psychologique couplée à de sains et francs éclats de rage et de colère.

Mon intérêt avait été capté par les nombreuses mises en avant de ce livre dans les librairies, ces petits mots manuscrits qui annoncent de belles heures de lecture. Mais je demeurais hésitante craignant le cliché, le pathos et le trop plein de psychologie féminine. Et puis l'édition de poche est sortie... le risque devenait meilleur marché... Bref, je me suis lancée et j'ai passé un agréable moment en compagnie des trois générations de femmes dont nous suivons les parcours sur une quarantaine d'années. Un roman tout en finesse et en délicatesse, qui s'attache à saisir les instants de bonheur, ceux qui rendent les vies meilleures, forgent les familles et les souvenirs.

Le point de départ, c'est la maladie d'Elsa, un cancer foudroyant diagnostiqué peu après son soixante dixième anniversaire. Les soins palliatifs s'organisent à son domicile, sa famille se resserre autour d'elle, son mari Martti, sa fille Leonoora et ses petites filles, Maria et Anna. Elsa est une femme forte, énergique, volontaire, reconnue dans son métier de psychologue, une femmes dont on dit de l'extérieur qu'elle a tout pour être heureuse ; mais le hasard, une robe trouvée par Anna dans l'un de ses placards va faire remonter à la surface l'histoire d'une vie plus tourmentée qu'il n'y paraît. Qui était Eeva, la propriétaire de la robe ? Quel rapport entre cette jeune fille et la peur d'aimer qui risque de détruire la vie d'Anna ? Eeva est elle pour quelque chose dans la volonté de Leonoora de tout contrôler ? Pourquoi ce curieux parallèle entre les vies d'Eeva et d'Anna ?

L'auteur construit son récit pas à pas en donnant la parole aux différents protagonistes et en dévoilant petit à petit le secret et le drame qui ont contribué à forger cette famille, cette lignée de femmes rendues touchantes par leurs tâtonnements et leurs hésitations, leur peur de souffrir. Les allers et retours dans le passé dessinent la figure d'Eeva, jeune femme entière et enthousiaste, lumineuse, décidée à aimer sans frein, quitte à avoir mal. Mais ce qui est remarquable, c'est la volonté de l'auteur d'aller vers la lumière plutôt que de s'abîmer dans la tristesse. Elle s'attache à montrer les instants de grâce, un rituel de jeu, un paysage cent fois admiré, les moments que l'on ressent soudain comme parfaits. Et laisse entrevoir pour Anna, à la fin, un avenir enfin délivré de la peur.
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Une robe qui défie le temps...et qui ouvre la porte à un secret de famille.

Alors que sa grand-mère Elsa, atteinte d'un cancer, vit ses derniers jours, Anna découvre une jolie robe vintage dans une armoire. Elle apprend qu'elle aurait appartenu à Eeva, une jeune fille qui gardait la mère d'Anna quand elle était petite. Anna va découvrir qu'Eeva était bien plus qu'une nounou et que son passage dans la famille a laissé une trace indélébile...

Ce livre, je l'ai découvert en tête de gondole de nombreuses librairies, décrit comme un des meilleurs livres de l'année. Alors forcément, ça intrigue. Et puis le titre me plaisait. Mais finalement, je regrette d'avoir ouvert cette armoire : cette lecture ne m'a pas vraiment enthousiasmée. L'histoire avait un air de déjà vu, et l'écriture m'a ennuyée. Tout est empreint d'une mélancolie très lourde, très pesante et...très fatigante. Je n'ai pas détesté, non, mais sincèrement, je crois que cette lecture sera vite oubliée...comme les robes de l'armoire.
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