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Critique de Javascript


Ayant pénétré, cette année 2017, dans le jardin presbytérien, sonore et poétique, d'un certain Simeon Peace Cheney -ceci par la grâce de Pascal Quignard et des éditions Grasset -moi, attachée à cette retransmission sur partition du chant des oiseaux, des gouttelettes tombantes et du murmure du vent dans la porte d'entrée qui fait frissonner tout habit accroché à sa patère, je me suis tu un moment - le moment nécessaire, tantôt sous la mémoire de Simeon Peace, tantôt sur la note de sa fille, tantôt sur les propos d'un narrateur anonyme dont le propos retint mon vertige.
Une belle découverte, chaude en sa poétique, mais sobre et sombre car les notes et les chants retranscrits du jardin s'effacent au profit du souvenir de la femme aimée qui hante ces lieux.
Il y a donc ici quelque tristesse, quelque souvenir assombrissant une plage où je pensais juste pouvoir entendre une nature entière livrant ses secrets à un créateur entièrement livré aux sons d'un jardin de paix.
Mais ce fut faire abstraction de la disparition précoce de l'aimée.

Heureusement que Dvorak est passé par ce jardin, ayant décrypté les notes de cet inconnu qui transcrivit jusqu'aux sons particuliers que faisait "le portemanteau du corridor quand le vent s'engouffrait dans les trench-coats et les pèlerines l'hiver".

Je vous invite à entendre, car c'est plus que complémentaire (c'est adhérant) Dvorak qui s'inspira de ces sons de jardin pour composer son Quatuor à cordes n°12 en fa majeur.
Ici : https://www.youtube.com/watch?v=1DP2_rjhtW0&feature=youtu.be


Lien : https://www.facebook.com/gro..
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