Mon père, dit Jany, possède un parchemin qui ressemble à ceux du Moyen-Âge. Peu après l'avoir acheté, il a reçu un étrange coup de fil anonyme. Le mystérieux correspondant prétendait que les gravures contenaient un message capable d'apporter joie et bonheur à plusieurs personnes.
M. Fockhart insista pour qu'elle demeure chez lui jusqu'à leur départ pour l'Italie. Elle accepta avec reconnaissance puis, regardant avec une infinie tendresse son fils, elle dit à ceux qui l'entouraient :
- Tonio est italien mais je vous promets que son anglais ne sera pas négligé. J'espère le faire admettre dans un collège où les enfants apprennent les langues et les arts. Ils sont suivis par d'excellents professeurs.
- Voilà qui sera parfait, approuva Alice. Tony, je compte sur toi. Un jour, j'espère voir de beaux tableaux signés Antonio Rocco Bolardo.
Le jeune garçon voulut répondre en anglais mais il y renonça et sa mère traduisit ce qu'il disait :
- Je vous promets de ne pas vous décevoir. Mais de votre côté ne perdez pas votre goût pour l'art. C'est lui qui vous a aidé à élucider le mystère et à me rendre à mon adorable maman !
- Tony, dit Alice au garçon qui reprenait ses esprits, j'ai une merveilleuse surprise pour toi. Voici ta mère !
Le jeune garçon la regardait, incrédule, mais Mme Bolardo se précipita vers lui, le serra dans ses bras.
- Tonio ! Tonio ! répétait-elle
Et elle se mit à lui parler en italien.
Au début, Tony n'en croyait pas ses oreilles. Sa mère lui raconta comment son oncle l'avait enlevé. Alors, il lui passa les bras autour du cou et se pressa tendrement contre elle.