Le garçon qui rêvait de voler en Cadillac

Léger, très léger ce roman, non pas pour les thèmes qu'il aborde, mais plutôt pour un ensemble de choses qui ne m'a pas emballé. L'écriture d'abord. Bon, d'accord, j'admets que les jeunes de treize ans ne s'expriment pas comme dans les livres, mais est-il besoin de changer l'orthographe écrite, par exemple "wikenne", pour week-end ou encore le fabuleux "J'attends qu'y z'aillent dans une banque." (p. 34) ? Personnellement, je ne pense pas qu'il faille passer par ses facilités, mais je peux me tromper. Je pourrais ajouter des incohérences, des inexactitudes, comme ce centre dans lequel est Ranko et où la classe est faite, un peu comme dans les années 40 ou 50, alors que les enfants placés sont maintenant intégrés dans les écoles classiques et non pas laissés entre eux, ou encore cette interdiction faite aux enfants de monter à l'avant d'une voiture, qui existe certes, mais jusqu'à 10 ans, hors Ranko en a 13 ! Et d'autres que je ne note pas car certaines raconteraient un peu de la fin du roman et si je ne l'ai pas aimé, ce n'est pas une raison pour le spoiler comme on dit en bon français.

Et puis, j'ajouterai que les personnages ne sont pas attachants, que je me moque un peu de leur destin, ils sont prévisibles. Tant pis.
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Si le titre nous fait rêver, que la première de couverture nous donne envie de nous envoler en Cadillac autour de la tour Eiffel et bien je peux vous dire que c'est la douche froide dès les premières pages de ce roman !



Je ne vais pas m'attarder sur le résumé de l'histoire car celui-ci se suffit amplement. Si le résumé était alléchant, nous laisser penser que nous passerons un bon moment à lire l'histoire de Ranko, le contenu est creux. Je n'ai pas apprécié ma lecture malheureusement. L'histoire de Ranko n'a pas su me toucher.



Je n'ai pas aimé la plume de l'auteur, son style à elle bien particulier dans la façon qu'elle a eu de s'approprier l'orthographe des mots. Les fautes sont extrêmement rédhibitoires pour moi et je n'ai pas réussi à faire abstraction de ces fautes volontaires. J'aurai pu à la limite les tolérer lorsque Ranko s'exprimait au travers des lettres qu'il écrivait mais là on y a eut le droit un peu partout...


J'ai donc finis par lire ce livre en diagonal pour abréger mes souffrances...



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