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Critique de Felina
Léa Touch Book a lancé un challenge sur le romancier R. J. Ellory, dont je parle ici. J'ai découvert cet auteur il y a quelques temps déjà au travers de son très bon roman "Seul le silence". Très bon, c'est ce que l'on dit, sauf que durant cette lecture j'ai été en total décalage, car il était présenté sur la 4ème comme un policier haletant, sauf que pas du tout. La trame est plus axée sur l'apsect psychologique, résultat j'ai attendu, attendu, mais il n'est jamais venu, très déçue de ce mal-entendu.
Donc lorsque j'ai entendu parlé du challenge de Léa, ni une, ni deux, je me suis dit que j'allais donné une seconde chance à ce Mr Ellory, dont beaucoup de lecteurs & bloggeurs que je connais apprécie la plume. Me voici donc partie à la bibliothèque, où j'ai le choix entre deux romans, finalement, une fois arrivée, ne restait plus que "Les anonymes". Allons y.
L'intrigue sur fond politico-mafieux, n'a rien a voir avec le précédent roman. Dès le début, le lecteur en sait plus que les inspecteurs qu'il accompagne, et se demande si ceux-ci vont réussir un jour à boucler leur enquête. Elle est tissée fil par fil, centimètre par centimètre, indice par indice; et des indices al Roth et Robert Miller n'en ont pas des masses. A chaque fois qu'ils suivent une piste, ils arrivent dans une impasse. Frustrant à l'extrême. Enfin, après 400 pages, ils tiennent quelque chose, ou plutôt quelqu'un.
Dans la plupart des chapitres, deux voix s'alternent, le récit du dossier du tueur au ruban, et en parallèle, les pensées de ce tueur. Les propos se précèdent, s'imbriquent, se superposent, se croisent. le point de vue est très intéressant, et très impliqué. Les maîtres mots en sont argent et pouvoir - encore une fois, le lecteur prend toute la mesure du monde pourri dans lequel on vit. Pardon pour l'interlude, c'est sortit tout seul. Je n'en dirai pas plus.
La plume d'R. J. Ellory est ciselée, millimétrée.précise comme un scalpel. Il prend son temps, dans une multitude de petits détails, pour installer son récit. La double narration permet au lecteur de s'imiscer dans l'intimité du tueur, dans ses pensées, de comprendre la raison profonde de ses actions, et inexorablement, de ressentir une certaine empathie. Et c'est là où l'auteur est très fort, dans la façon dont il entre dans la tête de ses personnages. Leur psychologie définie leurs actes et leur personnalité, et il maîtrise tout.
Personnellement, je n'ai pas eu le coup de coeur pour ce roman, uniquement pour la plume de l'auteur. Je n'ai pas réussi à m'impliquer dans ce thriller, même si le propos de fond est plus que captivant, l'aspect politico-manipulateur a refroidi mon enthousiasme pour le roman. Tant pis, quand ça veut pas, ça veut pas. (..)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
Donc lorsque j'ai entendu parlé du challenge de Léa, ni une, ni deux, je me suis dit que j'allais donné une seconde chance à ce Mr Ellory, dont beaucoup de lecteurs & bloggeurs que je connais apprécie la plume. Me voici donc partie à la bibliothèque, où j'ai le choix entre deux romans, finalement, une fois arrivée, ne restait plus que "Les anonymes". Allons y.
L'intrigue sur fond politico-mafieux, n'a rien a voir avec le précédent roman. Dès le début, le lecteur en sait plus que les inspecteurs qu'il accompagne, et se demande si ceux-ci vont réussir un jour à boucler leur enquête. Elle est tissée fil par fil, centimètre par centimètre, indice par indice; et des indices al Roth et Robert Miller n'en ont pas des masses. A chaque fois qu'ils suivent une piste, ils arrivent dans une impasse. Frustrant à l'extrême. Enfin, après 400 pages, ils tiennent quelque chose, ou plutôt quelqu'un.
Dans la plupart des chapitres, deux voix s'alternent, le récit du dossier du tueur au ruban, et en parallèle, les pensées de ce tueur. Les propos se précèdent, s'imbriquent, se superposent, se croisent. le point de vue est très intéressant, et très impliqué. Les maîtres mots en sont argent et pouvoir - encore une fois, le lecteur prend toute la mesure du monde pourri dans lequel on vit. Pardon pour l'interlude, c'est sortit tout seul. Je n'en dirai pas plus.
La plume d'R. J. Ellory est ciselée, millimétrée.précise comme un scalpel. Il prend son temps, dans une multitude de petits détails, pour installer son récit. La double narration permet au lecteur de s'imiscer dans l'intimité du tueur, dans ses pensées, de comprendre la raison profonde de ses actions, et inexorablement, de ressentir une certaine empathie. Et c'est là où l'auteur est très fort, dans la façon dont il entre dans la tête de ses personnages. Leur psychologie définie leurs actes et leur personnalité, et il maîtrise tout.
Personnellement, je n'ai pas eu le coup de coeur pour ce roman, uniquement pour la plume de l'auteur. Je n'ai pas réussi à m'impliquer dans ce thriller, même si le propos de fond est plus que captivant, l'aspect politico-manipulateur a refroidi mon enthousiasme pour le roman. Tant pis, quand ça veut pas, ça veut pas. (..)
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