Mais, pas question de me plaindre et surtout pas question de laisser voir aux autres que j'ai la chienne dans le bois ! ...ça, non ! De quoi j'aurais l'air ? Ils sont tous des habitués de la forêt, plein air à mort ! Ils doivent manger de l'écorce et des racines !
Traitez les gens comme des cochons et vous obtiendrez un travail de cochons. Traitez les gens comme des hommes et vous obtiendrez un travail d'hommes.
Ce soir là, tout le monde était gai. L’air était à la fête, on sentait une camaraderie qui s’installait.
J’avais déjà éprouvé ça dans les louveteaux… c’est ce qu’on appelle « la vie de camp. »
On est là, au milieu de nulle part, avec un groupe de gens qu’on aime, et tout à coup, on n’a plus pied, sans s’en rendre compte, on se retrouve dans une bulle, et le reste du monde n’existe plus… nous et notre environnement formons un seul bloc.
C’est un sentiment unique.
Je ne sais pas si elle avait fait exprès de s'asseoir sur moi, elle aurait bien pu aller à l'arrière et prendre un enfant sur ses genoux ou alors en placer un sur les miens.
Disons qu'elle est comme le petit prince ; elle a pas besoin d'yeux pour voir, elle voit avec son cœur...
C'était pas tout à fait un travail d'été que je faisais là, mais peut-être un travail définitif. J'avais abandonné l'école avant la fin du secondaire V. J'avais tout planté là...
Bonne nuit gros sourcils ...