L'homme nie souvent la réalité. Il peut la nier en construisant un délire ou en fabriquant un fétiche qu'il adore à la place de ce qu'il n'y a pas. Cette attitude, Freud l'a appelée déni ou désaveu, pour la distinguer du refoulement qui caractérise la névrose. Devant l'insupportable, l'homme fabrique un objet, délire ou fétiche, qui l'en protège magiquement. Entre perversion et psychose, le déni dessine donc un carrefour. Or, curieusement, les psychanalystes ont pre... >Voir plus