Si nous avions organisé la vie avec humanisme, nous n'aurions pas besoin de l'humanitaire.
L'accumulation de possessions ne garantit en rien la joie de vivre.
Nous ne sommes pas nés pour le produit national brut mais pour jouir de la vie.
Il n'y a pas besoin de doctrine pour vivre la spiritualité.
Selon moi, le respect du vivant est vraiment le gage selon lequel on a compris l'essentiel.
La nature offre à la fois ce qui nourrit le corps et le guérit,
émerveille l'âme, le corps et l'esprit.
La sobriété heureuse ne consiste nullement en une discipline d'ascète, elle explore la manière de générer d'avantage d'être en réduisant l'avoir.
Savoir que l'humain contemple le même cosmos depuis son avènement nous donne la mesure de notre précarité et de notre grandeur.
L'éducation devrait révéler l'enfant à lui-même dans sa spécificité et non en faire un être standard.
La modération est beaucoup plus puissante que les multinationales. Si nous étions tous modérés, les multinationales auraient du souci à se faire, car nous les alimentons chaque jour par nos excès.
Un être humain conscient, éveillé, faisant délibérément le choix de la modération, peut réellement participer à l'évènement d'un grand changement pour sortir de la logique que l'inintelligence continue à prôner et propager, au risque d'une impasse mortelle dans l'épopée historique du genre humain.