Témoigner encore et toujours. Parce que 60 ans après, il y a encore quelques abrutis convaincus du contraire, ou assez pervers pour s'adonner à la provocation pour faire parler d'eux….
Les témoignages ne diffèrent pas les uns des autres. On y apprend les mêmes faits. N'empêche, chaque récit est unique de par la manière d'aborder l'indicible, de par son niveau de langage, de par les motivations profondes de chaque auteur, de par le vécu intime de chacun au sein de ces camps de la mort.
« Oui, j'ai survécu pour témoigner de ce grand abattoir : Treblinka. »
C'est le récit sans artifice d'un homme simple dont l'écriture n'est pas la vocation. Il ne s'agit pas d'un intellectuel qui aurait travaillé ses mots, et son style. Non, un homme parmi ces millier, qui miraculeusement échappé du camp aura consigné, dans l'urgence son année passée à Tréblinka, et qui ne permettra la publication de son récit qu'après sa mort.
Un énième récit de déportation me direz-vous… Non, la preuve que tout cela n'est ni une invention, ni un détail.
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