Citations sur Le Magasin des jouets cassés (158)
L’absence, tu sais, ça ressemble parfois à de l’indifférence. Et ça fait drôlement mal quand on se la prend en pleine face.
La plupart des grands hommes n'ont pas de statues d'eux dans les parcs. On ne parlera jamais d'eux dans les journaux, et pourtant ils ont changé des vies. Les vrais héros restent anonymes.
Les livres sont des messagers. Ils sont porteurs de ce qu'on n'ose pas dire. Ils te parlent de ce que tu ignores de toi-même, et mettent en lumière ces sentiments que tu n'oses avouer à personne. C’est comme ça qu’ils te soulagent. Parce qu’ils viennent te parler de toi, cet illustre inconnu. C’est pour ça que parfois, un livre nous transperce et que jamals, jamais, on ne l’oubliera. Quoiqu’on lise après.
Il me parlait du monde, ça suffisait à faire tourner le mien.
Les livres sont des messagers. Ils sont porteurs de ce qu’on n’ose pas dire. Ils te parlent de ce que tu ignores de toi-même, et mettent en lumière ces sentiments que tu n’oses avouer à personne. C’est comme ça qu’ils te soulagent. Parce qu’ils viennent te parler de toi, cet illustre inconnu. C’est pour ça que parfois, un livre nous transperce et que jamais, jamais, on ne l’oubliera. Quoi qu’on lise après.
Elle est en train de se rendre compte qu'elle peut, peut-être, arriver à concilier plusieurs vies. Qu'elle peut être une fille, une femme, une maman, et qu'elles peuvent toutes ensemble arriver à se tenir par la main. Sans que le bateau chavire.
Paul-Henry est un passeur de mots. Il trimballe son amour de la littérature et le partage, l'offre de bon cœur. Il ne vit plus que pour ça. Pour donner l'amour des livres aux habitants de sa vie. C'est une sacrée belle façon de donner du sens à ce crépuscule étrange que semble être la vieillesse.
Drôle d'époque où les gens aiment montrer ce qu'ils
mangent, ce qu'ils ont sur le dos ou sur le cour, comme si ça avait la moindre importance. Ils déversent la tristesse de leur vie ou la mettent en scène avec allégresse, comme on trompe l'ennui, en tentant de trouver un écho dans la masse.
La vie est un poème.
Un poème noir, dramatique, incompréhensible écrit par un fou. Un poème que l’on voudrait déchirer et ne jamais avoir lu. Un poème qu’on se récite par cœur dans les méandres de nos cœurs abîmés.
Elles sont toutes les deux enfermées dans une existence relativement confortable, à l'abri du danger; et pourtant, elles souffrent, chacune à sa manière, dans ces cages dorées.