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Critique de Polars_urbains


John Rebus est un enquêteur réaliste, un flic brillant mais souvent en proie au doute. Quand une jeune fille disparaît à Édimbourg et que sa riche famille s'en mêle, Rebus se sent peu de choses, juste un minuscule rouage dans cette énorme roue qu'est l'enquête. Surtout quand Siobhan Clarke et lui apprennent que la disparue était très impliquée dans un jeu de rôle périlleux sur Internet. La découverte de poupées enfermées dans des coffrets en forme de cercueils va par ailleurs faire remonter l'enquête dans le passé d'Edimbourg et de l'Ecosse. Alors que Clarke risque gros en essayant de remonter jusqu'à l'instigateur du jeu de, Rébus s'implique de plus en plus dans une enquête mêlant secrets du passé et du présent, mondes réel et virtuel.

Comme souvent chez Ian Rankin, le rythme est assez lent, du moins au début, et il faut attendre la moitié du roman avant que quelque chose de nouveau ne se passe. Mais on s'accroche, même si l'l'intrigue est assez linéaire et sa résolution finalement assez attendue. Mais le plaisir est ailleurs, dans les personnages principaux comme secondaire, bien typés et attachants, dans le rôle que joue Edimbourg…

La colline des chagrins est un bon roman policier de procédure, avec ses légistes (au rôle essentiel, qu'ils soient contemporains ou remontent à la série des meurtres commis par Burke et Hare au 19ème siècle), sa police scientifique, ses enquêtes de voisinage. Avec aussi un Rébus bougon adepte de la méthode Maigret (« En tous cas, c'est ce que Rebus aimait dans ce travail : tisser une toile de relations, observer la vie des gens, se poser des questions, en poser aussi… »), toujours enclin à faire cavalier seul.
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