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Inspecteur Rebus tome 12 sur 24

Daniel Lemoine (Traducteur)
EAN : 9782253116349
629 pages
Le Livre de Poche (23/05/2007)
3.74/5   134 notes
Résumé :
Alors que Flip Balfour, la fille d'un banquier d'Édimbourg, vient de disparaître, un minuscule cercueil en bois est retrouvé sur la propriété familiale. Pendant que Rebus s'intéresse à des cercueils identiques exposés au Museum of Scotland, la constable Siobhan Clarke planche sur les énigmes proposées par un mystérieux Quizmaster, contact de Flip sur Internet. La police s'interroge : quel est le lien entre Quizmaster et d'autres meurtres commis dans la région entre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Un très bon polar qui m'a permis de me plonger dans l'atmosphère d'Edimbourg et de ses différents quartiers, ainsi que de son histoire (notamment celle des "résurrectionnistes", avec les fameux Burke et Hare et leur acolyte le Dr Knox). J'ai malgré tout trouvé dans la dernière partie du roman qu'il y a avait décidément beaucoup d'ingrédients dans la sauce et que ça rendait le plat un peu indigeste sur la fin. Mais je conseille néanmoins cette lecture pour qui veut voyager en terre écossaise en compagnie d'un inspecteur grand adepte des pures malts et de bonne musique rock.
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Ian Rankin nous livre, une nouvelle fois, une énigme passionnante et complexe. le commissaire Rebus en proie à ces démons intérieurs, en froid avec sa hiérarchie, noie sa dépression dans l'alcool et le conflit permanent, la laideur de ce monde semble l'attirer vers un gouffre sans fond. Seul la constable Shioban Clarke semble trouver grâce à ces yeux et le comprendre. Avec ces deux personnages récurrents, Rankin mène l'intrigue de main de maitre distillant les fausses pistes avec un malin plaisir, nos deux enquêteurs sont aussi solitaires et attachants l'un que l'autre l'ambiance est noire comme une nuit sans lune, Edimbourg fait partie intégrante du récit et l'on se dit que ce Rankin est sacrément doué. Fan du bonhomme et jamais décu.
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Ian Rankin OBE, né en 1960 à Cardenden, village minier à quelques dizaines de kilomètres au nord d'Edinbourg, est un auteur écossais de romans policiers, de nouvelles, de romans d'espionnage et de critiques littéraires. A l'Université d'Edimbourg il étudie la langue et la littérature anglaise, et obtient en 1982 son Master of Arts, spécialité littérature américaine. Entre 1982 et 1986, il travaille à sa thèse de doctorat sur la fiction moderne écossaise, tout en s'investissant de plus en plus dans sa propre écriture. Après l'université, et avant son succès comme romancier, Rankin exerça un certain nombre de métiers, comme vendangeur, porcher, percepteur, chercheur en alcoologie, journaliste hi-fi, secrétaire de collège et musicien punk. S'il a publié trois ouvrages sous le pseudonyme de Jack Harvey, Ian Rankin est surtout connu pour ses (18) polars ayant l'inspecteur Rebus comme héros ; La Colline des chagrins, l'une de ses enquêtes, est paru en 2005.
Philippa Balfour, fille d'un banquier d'affaires, a disparu et un minuscule cercueil en bois contenant une poupée est retrouvé sur la propriété familiale. L'enquête de Rebus va s'engager sur deux fronts. Lui va s'intéresser au musée historique de la ville d'Edimbourg (et à sa conservatrice), où sont exposés des cercueils identiques. Datant de 1836, on les avait retrouvés sur une colline baptisée « Arthur's Seat », étymologiquement la colline des chagrins. de son côté, Siobhan, sa collègue, tentera de dénouer les énigmes proposées par un certain Quizmaster, contact de Philippa sur Internet et suspect parfait, surtout quand on retrouvera le corps de la jeune fille.
Quel merveilleux roman. Roman qui s'avère être aussi policier, dans une relative proximité avec Simenon même si Rebus ne ressemble en rien à Maigret. Certes, nous avons nos enquêtes qui avancent gentiment, mais la part psychologiques des personnages est très importante, que ce soit Rebus, le vieux loup solitaire, et sa retraite prochaine encore en conflit avec sa hiérarchie ; Siobhan qui s'aperçoit avec inquiétude qu'elle se prépare un avenir identique à son collègue ; tous les autres acteurs sont parfaitement plantés, on les voit vivre sous nos yeux. Des histoires de coeur sont esquissées, personne ne veut trop s'engager de peur de souffrir ou de faire souffrir.
Un tel scénario s'associe parfaitement aux brumes, pour ce faire, Edimbourg en est le décor rêvé. La ville est un des acteurs principaux du roman, carte en main on suit de pub en pub, Rebus qui s'étonne ou constate combien sa ville change et évolue et l'on en vient parfois, à se ficher du sort de la pauvre Philippa, du moment qu'on continue à errer dans la capitale écossaise.
Le roman est dense, sans être ennuyeux. Un bon gros roman, de ceux qu'on lit avec ravissement, le soir au coin du feu, un plaid sur les genoux et un verre de whisky écossais, of course, à portée de main.
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Eh ben, ça commence bien! Plus de trois semaines pour terminer un livre que j'ai adoré, 2015 commence plutôt mal en ce qui concerne ma vitesse de lecture.

Mais bon, j'ai pris mon temps, peut-être aussi parce que je n'avais pas vraiment envie d'en sortir. Un retour à Auld Reekie fait toujours beaucoup de bien à mon pauvre coeur.

Et cette fois encore je me suis laissée prendre dans le suspense de cette grosse enquête, où pas une fois je n'ai soupçonné la bonne personne, bien qu'étant passée par toutes les théories le long de ma lecture. Rankin a vraiment l'art de nous embrouiller!

Les retrouvailles avec mon vieux pote Rebus ont été joyeuses, j'ai toujours autant d'affection pour ce personnage, et pour Siobhan, sa petite protégée.

Comme d'habitude, l'argumentation est au ras des pâquerettes, mais ça veut simplement dire que j'ai adoré! Je n'ai bizarrement pas été si effrayée par les 600 pages de ce joli petit pavé.

Par contre, je vais sortir cinq minutes du monde des Bisounours pour lancer un bon coup de gueule contre la traduction. Il ne me semble pas avoir déjà croisé la route de ce M. Lemoine, mais j'espère ne plus avoir à le faire, parce qu'on a un gros souci de vocabulaire, sur des mots qui en plus reviennent régulièrement. Eh, mon pote, le calque, ça sonne pas toujours français! Si tu n'es pas sûr de ce que tu écris, fais-toi relire.

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John Rebus est un enquêteur réaliste, un flic brillant mais souvent en proie au doute. Quand une jeune fille disparaît à Édimbourg et que sa riche famille s'en mêle, Rebus se sent peu de choses, juste un minuscule rouage dans cette énorme roue qu'est l'enquête. Surtout quand Siobhan Clarke et lui apprennent que la disparue était très impliquée dans un jeu de rôle périlleux sur Internet. La découverte de poupées enfermées dans des coffrets en forme de cercueils va par ailleurs faire remonter l'enquête dans le passé d'Edimbourg et de l'Ecosse. Alors que Clarke risque gros en essayant de remonter jusqu'à l'instigateur du jeu de, Rébus s'implique de plus en plus dans une enquête mêlant secrets du passé et du présent, mondes réel et virtuel.

Comme souvent chez Ian Rankin, le rythme est assez lent, du moins au début, et il faut attendre la moitié du roman avant que quelque chose de nouveau ne se passe. Mais on s'accroche, même si l'l'intrigue est assez linéaire et sa résolution finalement assez attendue. Mais le plaisir est ailleurs, dans les personnages principaux comme secondaire, bien typés et attachants, dans le rôle que joue Edimbourg…

La colline des chagrins est un bon roman policier de procédure, avec ses légistes (au rôle essentiel, qu'ils soient contemporains ou remontent à la série des meurtres commis par Burke et Hare au 19ème siècle), sa police scientifique, ses enquêtes de voisinage. Avec aussi un Rébus bougon adepte de la méthode Maigret (« En tous cas, c'est ce que Rebus aimait dans ce travail : tisser une toile de relations, observer la vie des gens, se poser des questions, en poser aussi… »), toujours enclin à faire cavalier seul.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Elle se tut. Elle parut un instant étrangère au présent, plongée dans le passé sanglant d’Edimbourg. Rebus l’y avait accompagnée. Résurrectionnistes et portefeuilles en peau humaine… sorcellerie et pendaisons. Près des cercueils du quatrième étage, il avait vu toutes sortes d’attirails de sorcières : configurations d’os, cœurs racornis d’animaux où on avait planté des clous. – Quel endroit, hein ? Il pensait à Edimbourg, mais elle regarda ce qui les entourait. – Depuis mon enfance, dit-elle, je me sens plus en sécurité ici que dans le reste de la ville. Sans doute trouvez-vous que mon travail est morbide, inspecteur, mais plus rares encore sont ceux qui s’adapteraient au vôtre. – D’accord, reconnut-il.
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- Monsieur Gros-Bras, poursuivit-elle, enfonçant la porte d'un suspect sans ordre de mission et sans l'ombre d'un mandat.

- Théoriquement, dit Rebus, j'étais suspendu. De ce fait, je ne pouvais pas être en service.

- C'est pire. Eric, il va falloir que tu le couvres.

- La porte était ouverte à notre arrivée, récita Bain. Sûrement un cambriolage avorté...
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Playlist de John Rebus – La colline des chagrins
• Rolling Stones – Beggars Banquet
• Bob Dylan – Desire
• Lou Reed – Walking on the wild side
• Jimmy Hendrix – Electric Ladyland
• Dr John – Night Tripper
• Janis Joplin – Buried alive in the Blues
• Pink Floyd – Meddle
• Alex Harvey – The Faith Healer
Si vous permettez, Madame Templer, Carswell saurait pas où est son cul s'il n'était pas signalé par une pancarte indiquant : "insérer la langue ici". (p.569)
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Oui, voilà, c'était la solution de ses problèmes. Elle mit ses chaussures et son manteau, s'assura qu'elle avait ses clefs et de l'argent. Une fois dehors, elle vérifia que la porte était bien fermée. Elle descendit l'escalier et sortit dans la nuit, se mit en quête d'un allié sur lequel elle pouvait toujours compter, quoi qu'il arrive.
Le chocolat.
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Videos de Ian Rankin (59) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ian Rankin
Dans ce nouvel épisode, nous continuons notre visite des coulisses du genre en compagnie de Fabienne Gondrand, traductrice littéraire, qui nous raconte ses débuts dans le métier et sa passion pour les éditions du Masque, héritage d'un grand-père italien fan des polars d'Agatha Christie et de Simenon. Au fil de la conversation, on évoque sa traduction "jubilatoire" de Meurtres à Kingfisher Hill de Sophie Hannah, l'héritière de la Reine du crime, ainsi que les romans noirs électriques de Joseph Knox, où la ville de Manchester se dresse comme un personnage. Pour finir, Fabienne nous parle en avant-première de la nouvelle aventure de l'inspecteur John Rebus, par l'immense Ian Rankin, auteur phare de la maison. Bonne écoute !
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche Générique : Longing - Joachim Karud
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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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